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- esperance96
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Harry continuait de faire son intéressant, ce qui donna du courage à Elspeth, qui même après avoir craché sur Yvan, ne se laissa pas abattre par sa menace de lui couper la langue. Elle devait résister. Ca ne l'empêcha pas de crier au prochain coup de lame du démon, plus douloureux que les autres encore si c'était possible. Puis elle prit la parole.
- C'est ma première torture et... et je ne pleure pas encore. Ca montre que vous êtes plutôt nuls, tous les deux, il n'y a pas de quoi être fier
Abbadon avait deviné ou elle voulait se rendre. Il prépara déjà dans sa tête le contenu de la trousse de secours qu'il allait très vite emporté, il savait comment ça fonctionnait, mais sa maitresse ne devrait pas être trop amoché. IL utilisa ses pouvoirs de démon pour remplir une trousse de secours et revenir près de sa maitresse en quelques secondes, trousse à la main, comme si rien ne s'était passé
- Très bien
Roméo sourit devant l'enthousiasme et la joie de Julietta
- Je me doutais que vous aimeriez, surtout que ce sont deux prénoms chargés de sens tous les deux. Vous n'avez pas à être désolé pour ma femme, vous n'y êtes pour rien.
Puis il secoua la tête
- Notre voyage n'interféra pas avec mes observations, ne vous en faites pas. Ma priorité, ce sont mes maitres, comme pour tout démon, alors jamais je ne demanderais un jour de congé
Eden aurait préféré que le Dieu lui assure que rien ne pouvait le tuer, mais il savait que l'épée de Satan, aussi appelé Lucifer, était sa plus grande faiblesse, mais l'épée de Dieu était également celle de Satan. Cette dernière l'empêcherait de ressusciter en Enfer, comme les autres démons. Du moins théoriquement, personne ne savait si les deux épées tuait vraiment l'autre à jamais.
- Ne dites pas de choses ainsi Monsieur, vous avez créer Lucifer après tout, en tant que créateur, vous êtes plus fort que lui, il ne pourrait pas créer la Terre en sept jours et sept nuits.
Par contre c'est vrai qu'il était sans doute plus rusé. Puis le Dieu lui annonça la meilleur bonne nouvelle de la journée. Les yeux d'Eden brillèrent à l'évocation de la Terre. Ca faisait très longtemps qu'il n'y était plus descendu, et c'était la première fois avec Camille
- Vous tenez vraiment à y aller avec moi? Je... j'en suis très ému, Monsieur.
Il retenait quelques larmes d'émotions. D'habitude, les anges étaient plutôt froid et impartial, comme des soldats de la justice devrait être, et ne ressentait donc pas vraiment d'émotions pour ne pas avoir un jugement faussé. Même Ariel qui se mettait en colère, ou les autres qui avaient peur quand le Dieu annonçait à un nouveau baptème pour tous, ne ressentait ça que par rapport à leur statut de soldat, qui était touché par l'humiliation, ou des choses comme ça. Mais ça prouvait quand même que les émotions les atteignaient quand même, excepté la tristesse et la joie, peut être. Mais Eden n'était pas vraiment un ange ordinaire, et ce vide qu'il ressentait, lié à sa particularité, ne lui faisait pas oublier tout ce qu'un être pouvait ressentir de plus douloureux et de beau en même temps. Aussi était-il capable de pleurer ou de rire.
( l'histoire de Ciel et Ririchyo était triste et est belle à la fois )
Dernière modification par esperance96 (2015-08-06 11:16:21)
La famille s'agrandit avec Mamie Nastuu, Mama Nono, Sister Esp' et Enfant Nelle :p
- ornelle
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
(C'est drôle de se dire qu'on joue des personnages avec 15 ans d'écart xD T'en fais pas Natsu j'ai été dormir moi aussi x)
Lizzy haussa les épaules, ce qui ne le rassura pas vraiment. Le petit corps de Ririchyo dans les bras, il s’approcha de sa fille qui tenait celui de Ciel. Il se rendit compte ainsi du ridicule de la situation. Deux âmes délicieuses qu’ils avaient pris du temps à préparer, à modeler … Et ils étaient tous les deux perdants à la fin. Mais étais-ce vraiment une défaite ? Sébastian se surprit à penser des choses positives dignes d’un ange.
- Nous pouvons rester ensemble jusqu’à ce que nous trouvions chacun un nouveau contractant.
Il resterait ainsi avec sa fille pour la surveiller.
Ririchyo était également un des rares contractante-non, l’unique- à avoir traité Sébastian avec bonté. « Moi aussi Lizzy. Moi aussi. Et je partage aussi ta peine : je suis devenu le démon de Ciel comme tu es devenu celui de Ririchyo. Un groupe bien peu commun. » Il sourit. Sébastian regarda ensuite autours de lui. « Partons. Ne nous sommes trop fais remarquer. » Il les emmena alors vers le manoir de Ririchyo. Ses pas l’avaient guidé là.
- Ne les envoyons pas. Enterrons-les ensemble … Sous cet arbre ou ils ont longtemps conversé sur ce petit oiseau qui y était perché.
Vlinder et la reine avait entendus quelques chuchotements derrière la porte. Une voix d’homme un peu tremblante, qui semblait fort stressée, et celle plus assurée de sa fille. Il prit encore un peu de thé puis reposa sa tasse, sachant qu’il devrait se lever pour saluer les invités. La reine fit de même et lui envoya un regard emplit de sous-entendus qui le rendait mal à l’aise mais qui le faisait rire aussi. Quelqu’un toqua ensuite trois fois, comme lui précédemment, puis ouvrit la porte.
Le père entra en premier et lança un bonjour à moitié réussit. Il y répondit avec un sourire, ne laissant pas sous-entendre un quelconque malaise. « Hallo » S’ensuivit une poignée de main et une petit révérence pour la reine, qui le suivit en faisant une révérence gracieuse. Derrière lui Himmel ferma la porte. La jeune fille le salua ensuite poliment, toutefois en évitant de le regarder dans les yeux. Il se demanda pourquoi.
- Leuk je te ontmoeten (Content de te rencontrer) Dit-il à l’attention d’Himmel lorsque son père la présenta.
Contrairement à elle il la regarda longuement avant de reprendre sa place devant la table. Elle s’assit ensuite. Elle était juste à sa gauche et ils n’étaient pas très loin. Vlinder ressentit un certain malaise chez elle. Il avait l’impression qu’elle l’évitait avant même de le connaitre.
Il était rarement en compagnie féminine. Du moins avec quelqu’un de son âge, aussi il se mit à siroter son thé pour se changer les idées.
Vlinder la trouvait très belle. Même si elle baissait la tête il devina que ses yeux étaient bleus, tout comme les siens. Leur couleurs de cheveux aussi étaient presque les mêmes. Mais les siens tiraient plus vers l’argenté tandis que l’on pouvait comparer les siens à la couleur du soleil. Il était plus grand qu’elle. Bizarrement il se sentit comme triomphant alors qu’il n’y avait aucune raison pour l’être. En son for intérieur, il pensa, ou plutôt il eut l’impression que quelqu’un pensa pour lui-même à sa place : Je te l’avais dit qu’un jour je gagnerai. Il fronça les sourcils.
Il sentit ensuite un regard malveillant sur lui, venant du père. Il se redressa sur sa chaise, faisant comme de rien.
Les deux peintures arrivèrent enfin et Himmel partit les débarrasser de leurs protections. Le peintre le dissuada quelques instants d’aller aider la jeune fille mais sa politesse l’emporta alors qu’il se leva et prit l’autre côté des tableaux pour aller plus vite.
- Je vais vous aider.
Les tableaux furent découverts et Vlinder en eut le souffle coupé. La Reine écarquilla les yeux, étonnée par tant de beauté. « Elles sont très belles. Je vous en remercie. » Elle avait déjà choisi les emplacements de ces peintures, aussi fit sonner une petite cloche, faisant arriver quelques-uns de ses serviteurs.
- Vlinder, vas donc avec eux pour les aider.
Effectivement, les peintures étaient assez volumineuses.
- Himmel, ma chérie, peux-tu aller superviser tout cela ? Je te laisse mettre ces peintures ou tu veux si tu juges qu’elles ne seront pas leur place là où j’ai choisi.
Elle sourit à cette dernière et leva discrètement son pouce pour encourager son fils adoptif. Elle n’était pas croyable.
Nanika s’amusa un peu avec le morceau de verre tout en écoutant Harry parler. Elle ignora juste ce moment où il parlait de son minois, vu qu’elle n’en avait que faire. « Oh, tu as eu une vie bien compliquée dit moi. » Elle s’intéressait vraiment à ce qu’Harry racontait, mais plus il en dirait, plus elle pourrait trouver la faille chez lui.
Elle retira le morceau de Verre et l’essuya ensuite sur le pantalon d’Harry. « Et ? »
Nanika lui apporta alors la boite à outils pour qu’il choisisse le prochain objet de torture.
Pendant ce court laps de temps elle était redevenue Alluka. Elle pratiquera aujourd’hui une torture différente des autres, et c’était nouveau. Alluka était impatiente.
Avec sa tête d’ange elle lui mit la boite presque sous les nez et écarta parfois quelques objets pour le laisser voir en-dessous.
- Lequel ?
Sullivan arriva vite à destination. Il devait être quatre ou cinq heure du matin, et la plupart des prostituées devaient être rentrées chez elles. Elle marcha donc dans cette rue sombre, croisant quelques hommes qui avaient l'air un peu soul parfois. Mais aucun ne s'approchait grâce à Abbadon. Il pouvait être utile dans ce genre de cas, oui.
Elle arriva ensuite devant une bâtisse plus grande que les autres mais en tout aussi mauvais état. Après quelques secondes d'hésitation devant la porte elle l'ouvrit sans toquer. Il était rare d'avoir un quelconque système de sécurité dans ce quartier.
Au rez de chaussé de trouvait un groupe de jeunes filles qui discutaient activement. En les voyants, la moitié se dirigea vers Abbadon pour le tâter et lui dire à quel point il était mignon, tendant que l'autre moitié venait faire un câlin à Sullivan, racontant que ça faisait longtemps qu'elle n'était pas venue.
Elle se tourna vers son Abbadon.
- Abbandon, enfin, un peu de tenue devant ses dames.
Elle remarqua que la petite trousse de secours qu'il avait préparé était cachée elle ne savait ou. Ça aurait éveillé directement les soupçons.
Dieu ne mentait pas. Lui. Il n’allait pas certifier être immortel alors que ce n’était pas vrai. Mais il fallait beaucoup pour en venir à bout. Même avec l’épée de Satan en plein cœur, il serrait comme il chique à votre pied. Ça colle, ça vous énerve, mais ça ne veut pas partir. Increvable donc. Mais encore fallait-il tester cette théorie. En parlant de chique, il en prit une à la fraise dans un de ses tiroirs et proposa à Eden d’essayer.
- Je l’ai créé, mais je n’ai jamais dit qu’il n’était pas de force égale, dit-il d’un air mystérieux alors qu’il faisait passer sa chique entre ses dents.
Il repensa alors au moment au il avait créé tout ce petit monde. Personne n’était au courant que ça avait été le grand foutoir pendant ces sept jours. Les eaux dissidentes qui voulaient recouvrir toute la terre qu’il avait intelligemment disposée, les oiseaux qui essayaient de voler vers l’espace au lieu de rester dans le ciel, les mammifères terrestres qui ne captaient pas qu’ils se noieraient si ils s’enfonçaient dans l’eau … En vérité ça avait bossé dur, vraiment, du côté de Camille. Voilà pourquoi aujourd’hui il était fainéant.
- Y aller tout seul, ce serrait nul.
Il n’avait pas spécialement choisit Eden pour une raison. L’archange avait juste été là au bon moment. Mais Camille fut heureux qu’il eut été là quand même, face à tant d’émotions il se sentait puissant. Il donna ensuite la lette à Eden et prit un peu de sérieux.
- Les Shinigami ont trouvé un de tes frères mort, mon petit Eden.
Au fond de lui une tristesse incroyable l’envahit. Il avait perdu un enfant.
Dernière modification par ornelle (2015-08-06 14:17:17)
“Dieu vaincu deviendra Satan, Satan vainqueur deviendra Dieu.” Anatole France
- natsuuko
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
( Oui , ils sont presque en pleine guerre mondiale ... Non ? On es vers 1914 ? )
Himmel avait vu les traits de Vlinder , malgré son regard fuyant , elle avait aussi admiré en quelques secondes la couleur de ses yeux . Du bleu , un bleu transcendant , évidemment. Elle se surprit à penser ainsi avant que son père ne lui jette un de ses terribles regards , qu'elle savait débordant d'une certaine jalousie et colère . Mais elle ne fut pas décontenacé , son père pouvait bien lui interdir de regarder les hommes , pour une fois qu'elle avait le loisir de le faire , elle n'hésiterait pas à lancer des petits regards à Vlindir tout en sirotant . Himmel observa aussi la reine , son père ne lui dirait rien à ce sujet . Elle semblait être femme très sympathique
Elle du alors se lever pour enlever la protection . Himmel entendu alors une petite conversation entre son père et Vlindir . Et Vlindir vint alors l'aider à soulever le cache . Tandis que son père marmonnait dans sa barbe puis tout le monde regarda le tableau et elle profita de l'étonnement pour enfin lever les yeux .
Vlinder était un beau jeune homme , plus grand à la veste cintré , on lisait une certaine douceur sur son visage en plus de la stupéfaction du moment . Ses cheveux tirant vers l'argenté adoucissait les traits de son visage, c'était loin du visage de son père qui ne cessait d'être torturé par de la jalousie ou de la colère . Elle pourrait dessiner son père d'un coup de crayon mais Vlinder lui prendrait quelques jours , cette lueur dans ses yeux serait dur à reproduire .
- Himmel .
La voix de son père la rappela à l'ordre . Elle en eut un frisson , c'était fichu , elle allait finir dans la bassine . Fort heureusement la reine choisit d'intervenir , elle pourrait donc quitter la pièce pour aider à placer les peintures . Elle la remercia de cet honneur et sortit de la salle . Une fois en dehors de la salle et loin de son père , un soupir fendu l'air et avant de suivre les serviteurs , elle tendu ses mains devant elle , elles tremblaient . L'excitation d'être sans lui ou la peur d'être sans son père ou encore la peur de la punition .
- Vlindir pouvait vous me montrer les différentes pièces les plus lumineuses .
Demanda t-elle alors , le regardant enfin . Maintenant quel était libre , il regretterait peut-être le fait qu'elle ne soit pas aux cotés de son père car elle avait un débit de parole monstrueux .
( Je réponds , petit à petit )
Dernière modification par natsuuko (2015-08-06 15:04:34)
- esperance96
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Abbadon la suivait de près, pour éloigner tout homme recherchant la compagnie d'une prostituée, ce qui n'était pas rare malheureusement, ils en rencontrèrent tout le long du chemin mais Abbado les décourageait d'aborder Sullivan. Ils arrivèrent enfin au bon endroit, et une meute de fille envahit son espace vitale
- Je ne suis pas un client, mes dames.
Sullivan lui dit alors d'avoir un peu de tenue et il la foudroya du regard
- Je tiens à vous signaler qu'aucune ne me fais des câlins comme elle vous en font. C'est d'autant plus suspect que vous êtes intéressée pas les hommes et par les femmes.
Il avait effectivement caché la trousse.
Eden savait que le Dieu ne mentait jamais (au du moins, quand il ne faisait pas de blague, mais su un sujet sérieux comme celui-ci, Eden savait qu'il dirait la vérité). Ce n'était pas pour le rassurer, mais il devrait malheureusement faire avec
- Vous avez raison, mais il est plus facile de détruire que de construire, et vous êtes plus fort dans ce domaine que dans l'autre, même si le déluge était assez impressionnant, de ce qu'on m'a raconté. Ce que je veux dire c'est que Satan préfère détruire que construire, et en ça vous êtes plus fort que lui, vous n'utilisez pas la facilité.
Puis il hocha la tête, il comprenait que ça puisse être ennuyant d'y aller tout seul, mais sa joie retomba d'un coup quand le Dieu lui annonça qu'un de ses frères étaient morts. d'abord, il avait bien sur songé à Karma, et il eut l'impression que son coeur sombrait dans la poitrine, mais tout de suite après il sut qu'il parlait d'un ange. Sa peine n'en restait pas moins grande mais il ressentit une once de soulagement néanmoins. Karma allait bien. Il sentit néanmoins des larmes jaillirent au coin de ses yeux à la nouvelle. Il était beaucoup moins enthousiaste d'un coup
- Qui?
( pareil alors ^^)
Dernière modification par esperance96 (2015-08-06 15:12:15)
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- natsuuko
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Harry tentait surtout de divertir un peu Elspeth et la faire oublier en ravontant ses bêtises . Mais il devait de plus en plus dure de ne pas hurler entre ses histoire mais il continua alors à parler après avoir hurler une dernière fois
- Les gens qui lui vendaient tout ça ... Celui qui vendait ses objets c'était Soma , mon meilleur ami et quand il a tout apprit , il a cessé de les vendre à mes parents en me disant que j'étais un porc et que je ne devais pas salir son matériel mais il a un fond gentil , il s'est préoccupé de moi , et il m'a invité chez lui un peu plus souvent en compagnie de ma cousine pour que j'oublie tout . Soma quand il est mort , j'ai pleuré et aussi quand ma cousine est morte . Pourtant je savais que nous étions tous des ordures . Soma , un fou et ma cousine et moi , nous avions notre famille
Puis il regarda vers Elspeth
- Je suis désolé pour cette soirée . Je ne sais pas combien de points j'ai perdu ..
Yvan écouta l'histoire l'oreille attentive . Il avait faim . Il soupira puis regarda la jeune fille parler et parler sur le fait qu'elle n'ai pas mal et il commenca à plonger ses doigts dans ses blessures " Bon sang , que l'envie de te tuer est forte . "
Lizzy regarda son père qui lui proposa de rester avec elle jusqu'à ce qu'ils trouvent des contractants et comme ils avaient les même gouts peut-être pourraient-ils s'aider . Elle le regarda , puis Ciel dans ses bras . Elle avait beaucoup de mal à se dire que Ciel ne se léverait pas bientôt pour lui demander son gâteau . " Lizzy ! " sa voix résonnait encore , elle regarda son père
- Cherchons ensemble . Nous avons les même gouts , nous pourrions nous aider et cette fois-ce , je mangerai .
Expliqua t-elle alors . Sebastian était aussi attristé et elle regarda alors devant elle " J'ai besoin de chat " . Elle pensa alors à l'arbre dans le manoir et elle secoua affirmativement la tête heureuse de cet endroit trouvé
- Allons-y , et nous enverrons les cartes annoncant leurs morts dès demain ...
Puis alors une question vint lui trotter dans la tête " Comment va Elsa ? " c'était plus la petite Michaelia qui s'inquietait du sort de sa mère que la grande Lizzy , mais elle voulait avoir de ses nouvelles . C'était plus fort qu'elle . C'était la seule figure maternelle qu'elle n'ait jamais eu
- ornelle
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
(Alors … Ciel est né en 1875 et est mort à 14 ans donc en 1889. Sachant que Vlinder a 15 ans alors on est en … 1904 ! Je me suis trompée dans le formulaire que je t’ai envoyé x) Mais ça rajouterai du drama si il y avait la première guerre mondial ... Bah si la date de naissance de Ciel se déroule une dizaine d'année après 1875 c'est pas grave ! Guerre mondiale alors ? .)
Vlinder ne tenait ni de sa mère, si de son père ses yeux bleus. Et aucun membre de la famille n’avait pareille couleur. Son père avait longtemps hésité entre un signe de bien, d’un enfant pur, contre un signe du mal. L’alcool avait décidé à sa place pour le mauvais, bien sûr.
Ici, dans ce palais, tout le monde aimait ses yeux. Les jalousaient parfois. Himmel, elle, n’aurait aucune jalousie à se faire. Ses yeux étaient tellement ressemblants aux siens qu’on eut dit des jumeaux.
Elle avait fini par lui lancer quelques regards et lui souriait lorsqu’ils se croisaient. Ce n’était pas vraiment une conversation entre lui et le peintre. Ce dernier parlait plutôt tout seul, à voix basse alors qu’il voyait sa fille s’activer sur la protection. Vu qu’il n’avait pas semblé prêt à aller l’aider, Vlinder l’avait fait à sa place. C’est à ce moment qu’ils se regardèrent, calmement, chacun à côté de tableau qu’ils tenaient.
Himmel portait une robe blanche, même si, il ne savait pas pourquoi, il imaginait bien d’autres couleurs qui pourrais lui sied. Il avait l’impression de la connaître assez pour l’imaginer dans une tenue plus … Elle. Il ne savait pas comment l’expliquer. Comme cette impression que le bleu nuit était sa couleur.
Quand le père ramena Himmel à l’ordre, Vlinder se détacha de sa contemplation en même temps. Très vite ils s’étaient trouvés hors de la pièce, grâce à la reine mais aussi à cause du frisson que le peintre avait provoqué chez les deux jeunes. Il vit que les mains d’Himmel tremblaient mais ne fit pas de commentaires. A la place il la guida vers les pièces les plus lumineuses.
Il ne savait pas trop quoi dire. Vilnder n’aimait pas le silence, à vrai dire.
- Ces tableaux sont vraiment … Magnifiques.
Son père devait avoir une inspiration incroyable pour peindre ainsi. Il était resté au milieu de la pièce, analysant le mur qui irait le mieux. Il vit alors Himmel seule à côté du tableau qui était appuyé sur le mur. Il comprit d’où venait l’inspiration. Baignée dans la lumière du soleil, Himmel lui fit la même impression que ce tableau.
Sébastian connaissait l'amour. L'amour qui vous faisait perdre la tête et faire n'importe quoi. Et depuis peu il connaissait l'amour paternel. Ah, merci Ciel et Ririchyo. Sans le savoir, ils en avaient fais tellement pour eux. Le démon approuva lorsqu'elle décida de rester avec lui.
Ses chats. Ou allait-il les mettre maintenant qu'il n'était plus au service de Ririchyo ? Il passerait une partie de la nuit à déposer des boites en carton devant les portes des familles avec des enfants en bas-âge. Cette journée n'était décidément pas terrible. Le démon ou l'impression de prendre un coup de vieux d'un coup, ce qui était biologiquement impossible pour lui.
- May Linn, Bardroy et Finny ... Je n'ai pas envie de leur dire.
Pourtant les domestiques étaient dans le manoir en ce moment même. Sa fille lui demanda comment allait sa mère tandis qu'ils faisaient le tour du manoir en direction du jardin.
- Elle va très bien. De ce que j'ai constaté.
Il avait dû l'abandonner lâchement pour venir ici mais bon. Il repensa au moment ou il l'avait revue, si richement vêtue et à la mine de quelqu'un sur de soi. " Je t'emmènerai la voir. Grell l'a bien vu tout à l'heure."
Alluka hocha la tête alors qu'il continuait sa petite histoire, montrant son intérêt. Il avait donc une grosse famille de timbrés, comme elle le comprenait.
En repensant à sa séquestration dans son propre chez-elle son visage redevint dur. Il n'y avait pas pire qu'une famille rejetant un enfant parmi les autres. Pas pire que de l'enfermer sans visite par crainte de ses pouvoirs obscurs.
Ses doigts se serrèrent sur les bords de la boite ouverte.
- Tu as de la chance qu'ils soient tous mors ! J'ai adoré décimer la mienne.
Il ne choisit aucun outil, ce qui l'énerva. Il agrippa ses cheveux et lui flanqua la tête dans la boite violemment. Ce qui voulait dire "Tu choisis ou je les plantes tous dans ton corps l'un à la suite de l'autre." Tien, ce n'était pas une mauvaise idée ça.
Sullivan leva les bras comme si on lui avait ordonner de lever les mains en l'air sous le joug d'un pistolet.
- Ça va, ça va, t’excite pas.
Cependant elle ne donna pas tord à ses paroles et se mit même à embrasser chacune des prostituées dans la pièce. C'est comme ça qu'on se disait bonjour dans le milieu. Après les filles se calmèrent et se ressemblèrent, posant enfin la question intelligente :
- Tu es venu nous dire quelques chose d'important ?
- Oh, c’est tellement bien dit Eden tu devrais être philosophe. Mais parfois détruire relève de l’impossible. Prenons l’exemple d’un diamant brut. Il n’est pas travaillé et pourtant il est quasiment incassable. Si je prends un exemple bien plus gros … Je choisis la terre. Elle a survécu au nombreux changement climatique, au temps même. Il est impossible de la détruire. Elle s’adapte, quitte à supprimer des espèces. Mais elle ne meurt jamais. Quand bien même un astéroïde de la taille de ma grandeur suprême nous tomberait dessus, elle trouverait un moyen pour se renouveler.
Camille n’avait jamais parlé avec autant de sérieux. Même si il jouait juste à l’être il se trouva très convaincant. Peut-être devait-il virer Ariel pour être prof lui-même ? Ah, non, c’est trop injuste. Dommage.
Il n’était évidemment pas question de Karma-il était increvable tout comme lui. Mais d’un ange d’à peine une centaine d’année d’après les ailes qui décrivaient William. Enfin, la trace noir des ailes sur le sol car elles avaient disparurent. Brûlées vivent comme le corps de leur propriétaire.
- Je ne sais pas.
Dieu ne savait pas. C’était bien la première fois qu’il l’avouait.
Dernière modification par ornelle (2015-08-06 16:23:44)
“Dieu vaincu deviendra Satan, Satan vainqueur deviendra Dieu.” Anatole France
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Elspeth essayait de se concentrer sur l'histoire d'Harry. Le pauvre, il avait connu beaucoup de souffrance, mais elle en avait déjà eu un aperçu en passant quelques jours en compagnie de ces cinglés de parents. Devait-elle parler pour le distraire elle aussi? Mais elle n'avait aucune envie que les oreilles indiscrètes d'Alluka et Yvan entende son histoire, alors elle la garda pour elle pour l'instant.
- Disons que si l'on sort d'ici vivants, vous me devrez plusieurs soirées romantiques pour compenser. Mais vous en êtes sans doute capables.
Elle grimaça ensuite en gémissant quand Yvan joua avec ses blessures. Il avait peut être envie de la tuer, mais elle savait qu'il n'en ferait rien pour le moment, pas tant que sa chère et tendre n'en avait pas décider ainsi en tout cas.
Abbadon attendait que les prostituées posent la question qu'il fallait. Mais elles ne firent que s'embrasser entre elle, par l'initiative de Sullivan, qui devait être aux anges. Quoi qu'il en soit, le démon les laissa faire.
- C'est bientôt fini?
Finalement, ils arrivèrent au vid du sujet. Pas trop tôt.
Eden écouta sagement ses exemples, c'est vrai que le diamant était très difficile à détruire, et la terre aussi. La tache était plus ardue, mais Eden avait aussi réponse à cela:
- C'est vrai, vous avez raison. Mais il faut beaucoup de temps pour qu'un diamant se construise, des années et des années, alors qu'il suffit d'une seconde pour le détruire, même si cette seconde est difficile à atteindre. Et pour avoir rendu un diamant si solide, il faut avoir utiliser beaucoup de force au départ pour le rendre résistant, proportionnellement à la force qu'il faut pour le détruire, mais il y a la temporalité en plus qui fait que détruire est toujours plus facile que construire, dans le cas du diamant. Pour la Terre, c'est plus délicat, car il a fallu sept jours pour la créer, et qu'elle ne sera pas détruite en une seconde, mais durant toute sa vie elle subira des forces externes qui la fatiguerons avec le temps donc là, le destruction est plus difficile que la création, même si par exemple le déluge n'a pas détruit la terre malgré sa puissance, elle à pu se recréer d'elle même à nouveau par la suite. Il faut une grande force à la création pour réussir l'exploit de lui permettre de réapparaitre, ainsi que de donner aux habitants de la Terre, animaux ou humains, de se procréer eux-même, ainsi que leur donner la possibilité exister, de ressentir, de voir, de gouter, de toucher, de sentir, d'entendre, de penser. Tout est si merveilleux. Aussi, la vie et la mort se chevauchent sans merci, sans qu'aucun puisse prendre le dessus mais la vie donne bien plus de possibilité que la mort par toutes les sensations qu'elle créer. Et toutes ces forces externes qui s'exercent n'existeraient pas si la Terre n'avait pas été créer, ou du moins la plus part d'entre elle, donc la majorité des forces de destructions de la Terre ont été amenée par sa création. Pour moi, la création à tout permis, et est donc toujours plus forte. Je ne sais pas si j'arrive à bien me faire comprendre.
Puis le Dieu lui dit qu'il ne savait pas qui était mort, c'est vrai que les anges explosaient quand ils mourraient, ce qui rendait difficile l'identification des corps
- Personne n'a encore signalé une quelconque disparition anormale? Peut être qu'il faut attendre encore un peu, mais il faut enquêter sur son meurtre, quoi qu'il en soit
Dernière modification par esperance96 (2015-08-06 16:48:19)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
- Je n'ai rien compris.
Une minute de silence.
- Je plaisante. C'est bien ce que tu dis : il faut beaucoup d'effort pour arriver à cette seconde. Tout ces efforts montrent que l'objet a été renforcé par les millénaires. Cependant la construction se fait lentement. Elle ne demanda pas forcément d'effort, juste de la patience. Par contre détruire ce diamant mérite une grande force brut, et donc égale voir dépasse le temps qu'il a fallut pour que cet objet se forme.
Je vais revenir sur une chose que tu as dite. Satan préfère détruire et moi construire. Qui a dit que sa méthode était mauvaise-enfin, si, elle est mauvaisement mais diablement intelligente voilà ou je voulais en venir. Satan est cette force brute et moi, le temps me manque.
Camille soupira.
Eden, je n'ai pas créé la terre. Elle était là des milliards d'année avant que je n'arrive comme un fleur pour tout changer. Je n'ai fais que modifier son aspect. Et elle s'est adaptée, comme à chaque fois. Elle est impossible à détruire. Je suis liée à elle, par conséquent je suis immortel aussi. Enfin sauf si Satan vient à m'embrocher comme un vulgaire morceaux de viande à griller au barbecue.
Tiens voila une chose qu'il n'avait pas ramené du futur. Un barbecue. Tout en écoutant Eden parler et parler et parler, il sourit lorsque, avec de l'admiration dans sa voix, Eden énuméra tout ce que Dieu avait permis au animaux vivants d'aujourd'hui. Un équilibre, une chaîne alimentaire, les sens, les émotions...
- Oui je sais j'ai vraiment fais un travail de fou. Je suis génial.
Camille prit ses clés dans sa poche pour fermer son QG à double tour derrière lui avant de partir. C'était complètement inutile cependant : les anges n'étaient pas des voleurs, enfin, à part les anges déchus mais il n'était pas censés pourvoir remonter au paradis. Sauf les 7 princes de enfer. Il fallait donc fermer la porte.
- Vous switchez tous entre terre et paradis, comment tu veux que quelqu'un s'inquiète lorsque qu'un autre n'est pas la ? Je devrais engagé une personne pour tout vous comptez.
Dernière modification par ornelle (2015-08-06 17:20:32)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Lizzy pensait aux différents serviteurs , elle imaginait la peine que chacun allait ressentir . C'était toujours les moments les plus durs à passer . Elle préferait toujours filer en laissant une petite carte en disant qu'elle annoncait la mort de leur bien aimé laitre mais elle ne pouvait pas faire ça à Ciel
- Ça ira , les humains s'habituent acceptent en quelques mois la mort d'un proche
Puis elle le fixa quand il lui dit qu'il l'emmenerait voir sa mère et elle l'observa , c'était drôle de sa part de penser qu'elle voulait revoir sa mère " Non . " dit-elle alors " Ce n'est pas ce que je veux . "
Himmel portait toujours des robes blanches , c'était les désirs de son père et quand elle s'éloignait de sa ligne directrice , il lui faisait savoir qu'il haissait la voir ainsi . La voir cheveux au vent avec avec une robe bleu , lui donnait l'impression qu'elle pourrait s'envoler dans le ciel . Il voulait la garder vétu tout de blanc , tel une colombe qu'il aurait mit en cage . Mais Himmel , portait beaucoup d'attention à Vlinder sans savoir pourquoi , tout son corps voulait étudier l'une des seules figures masculines dans sa vie .
Et Vlinder l'emmena alors vers une salle , elle se placa près du tableau , se penchant légèrement pour étudier la luminosité de la pièce , elle regarda alors la femme sur le tableau et comme elle , elle tourna la tête . On pouvait presque reconnaitre les mouvements d'Himmel à travers la peinture . Elle avait du rester des heures mais cela en valait la peine .
- Oui père est doué pour imiter le mouvement , mais il y travaille dur . Je dois rester des heures quelques fois à tendre le cou pour qu'il puisse imiter ce qu'il appelle le ça . Mais il n'est pas très doué pour dessiner les muscles des hommes .
Elle passa à ses cotés et fit relever le bras à Vlindir " Les hommes ont une musculature fabuleuse , j'aimerai tant en dessiner . Mais père ne me laisserait jamais dessiner , je ne peux pas porter les yeux sur quelqu'un d'autre que lui , sinon il ne pourrait plus se nourrir de moi " puis elle se mit en face de lui
- S'il est doué pour dessiner le mouvement , je le suis pour dessiner cette chose . Vous ne devez pas voir ce que je veux dire . Voyez-vous quand un sentiment se propage dans votre corps et qu'il finit par se refléter dans les yeux de quelqu'un . Je suis capable de dessiner les émotions . Et vous que faites vous comme passe-temps ? Père m'a dit que les hommes aiment se battre et que seul les peintres ne le sont pas . Mais vous avez l'air gentil et timide . Moi , j'aime parler. Cela s'entend . Auriez-vous des jeux dans votre pays , des jeux que je n'ai jamais vu . J'aimerais retourner en allemagne avec de nouveaux jeux et pouvoir dessiner de beaux souvenirs
Pendant un instant , elle se tut en entendant quelques pas " Loin des oreilles indiscrètes de mes servantes , elles n'aiment jamais mentir à père " elle se tourna vers lui " Vous avez de beaux yeux , j'aimerais beaucoup pouvoir étudier leurs différentes lueurs "
Harry sourit en entendant un moyen de se rattraper , il eut un sourire premièrement puis un rire , et finalement la douleur le rattrapa et il finit par daigner choisir un objet , pas un petit . Il choisit un objet qu'il ne connaissait pas et qui ne le ferait pas trop saigner devant Elspeth . En tout cas ,nl l'espérait .
- Je te promets des trillions ... Et trillions de repas romantiques .
Il ferma les yeux alors . Il se sentait un peu mal . C'était le fait de voir Elspeth ainsi . Yvan se tourna vers Nanika qui debait se reconnaitre en son histoire quoi que la fin était différente
Dernière modification par natsuuko (2015-08-06 18:45:09)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Eden eut peur quand le Dieu lui dit qu'il n'avait pas compris, mais il lui précisa presque immédiatement que c'était une plaisanterie, ce qui le rassura. Ensuite il écouta le Dieu, en hochant la tête sur tout ce qu'il disait
- Oui, je comprend ce que vous voulez dire. Vous avez raison, il faut beaucoup plus de puissance pour détruire un objet que pour le construire, mais il faut plus d'effort et de temps pour en créer un, ce qui rend la valeur de construction plus grande, et plus précieuse car elle est plus difficile à atteindre, de mon point de vue. C'est donc bien ce que je disais: il est plus difficile de créer que de détruire. Et pour moi, c'est pour cela que ceux qui créent ont plus de force que ceux qui détruisent car ils n'utilisent pas forcément de la puissance brut, c'est vrai, mais ils mettent cependant toutes leur énergies et leur âme dans leur création.
Il hocha cependant la tête
- C'est vrai, comme construire prend du temps en plus d'énergie, alors que la destruction ne dépend que de la puissance, l'un va plus vite que l'autre, aussi c'est la méthode la plus efficace.
La jeune archange fut très surpris d'apprendre qu'il n'avait pas créer la terre, pour lui, ça avait toujours été une évidence et l'avait pris pour acquis, mais ce n'était apparemment pas le cas.
- La Terre est comme une divinité à elle seule, c'est merveilleux. Les humains ne savent pas leur chance.
Oui, le Dieu était génial, ce n'était pas l'ange plein d'admiration et de dévotion qui se tenait face à lui qui allait le contredire. Puis le Dieu dit qu'il allait engager quelqu'un pour les compter pour la prochaine fois
- J'espère qu'on n'aura pas besoin de ses services avant un moment
Elspeth fut soulagée que le démon se détourne d'elle un petit moment, ça lui laissait le temps de respirer un peu. Toutes ses blessures la faisait encore souffrir, et elle n'aimait pas voir l'état dans laquelle Harry était, et se doutait que c'était pareil pareil pour lui. Elle croisa les doigts ( enfin, en pensée) quand il choisit un objet, en espérant que ce ne soit pas quelque chose de trop douloureux
- J'ai hâte de gouter à ces trillions de rendez-vous. Moi je tacherais d'être à la hauteur de vos efforts.
L'histoire d'Harry n'était pas mieux que la sienne. Il avait même moins de chance: il avait souffert toute sa vie à cause de ses parents, même si ça allait u peu mieux maintenant. Il n'était cependant toujours pas libérer d'eux.
Dernière modification par esperance96 (2015-08-06 19:08:09)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
(Himmel = e-mail. Pardon xD)
Himmel ressemblait, vêtue et coiffée ainsi, d’une enfant sage. Il aimerait décortiquer un peu cette jeune fille qu’il trouvait de plus en plus captivante, elle lui donnait envie de la connaître plus que personne d’autre. Dans son esprit, elle était sur une pierre à la jetée d’une cascade, les cheveux au vent et le regard pointé vers l’horizon. Son nom était Himmel : Ciel. Comment penser à elle enfermée, presque enchaînée alors que dans son esprit, sa liberté était si évidente ?
- Vous devez vraiment rester sans bouger pendant des heures ? Demanda-t-il, curieux. Il se frotta la nuque machinalement, calmant un torticolis imaginaire. On eut dit que son père la forçait sans cesse, et la surprotégeait. Vlinder ne devait pas être dans le faux, mais il n’était pas un fin analyste, et il douta grandement de ce qu’il avançait. Il n’était pas très sûr de lui en temps normal. « J’ai toujours cru que les garçon dessinaient mieux les hommes et les filles les femmes. » Les femmes. Ah, lui qui allait bientôt atteindre ses seize ans, évoquer la gente féminine le mettait terriblement mal à l’aise. Surtout quand elle lui touchait le bras sans prévenir, le relevant pour l’étudier. On eut cru qu’elle passerait en dessous comme dans un tunnel tellement elle était penchée à l’observer. Malheureusement, sa veste cachait son biceps, finement dessiné mais bien là.
- J’ai l’impression que vous êtes séquestrée.
C’était peut-être une question.
Dieu qu’elle parlait. Il n’aurait jamais imaginé un tel moulin à parole lorsqu’elle était entrée dans le bureau. Lui qui ne parlait pas beaucoup, cela allait le changer. Mais si cette jeune femme se trouvait être de bonne compagnie, et il douta fort qu’elle ne le soit pas, pourquoi pas.
- Vous avez l’air très observatrice.
Vlinder n’était pas mal non plus, mais pas au point de retranscrire ces émotions sur toile ou sur papier. Enfin, sauf si on parlait de sa sorte de papier. Il écrivait depuis toujours. Des petites histoires, contes, fables et policiers lorsqu’il voulait vraiment commencer un grand projet. Il aimait les enquêtes. Il n’était pas dur de connaitre ses livres préférés : Sherlock Holmes.
Il décida d’avouer cette passion. Il devait se montrer digne d’intérêt, tout de même.
- J’écris. Mais je ne pense pas avoir un niveau exceptionnel toutefois… Je ne me bats pas. J’entretiens ma forme avec quelques exercices physiques mais je déteste la violence. Je suis plutôt du genre à tendre l’autre joue lorsqu’on me frappe.
Était-il timide ? Oui, surement. Mais une timidité légère, et non maladive. Il le vivait plutôt bien et, de toute manière, devant Himmel il sentit bon de ne pas se sentir gêné. Elle avait l’air de quelqu’un de franc.
- Nous avons quelques jeux de société mais ils sont …
Il se rendit compte seulement maintenant que la jeune fille parlait parfaitement Néerlandais. « … Ils sont parfaitement compréhensibles pour vous. » Termina-t-il avec un sourire.
- Non. Bien sur, ce n'es pas ce que tu veux.
Il détourna les yeux vers cette arbre dont ils se rapprochaient. Le vent froid avait rendu les corps froid, plus vite que si ils avaient perdus leur température au naturel. Ils avaient maintenant le même froideur que les démons. Sébastian eut un micro sourire à cette pensée.
- Leur vie est trop courte pour rester en deuil de tout son long.
Ils arrivèrent au pied du grand chêne.
- Une dernière chose à leur dire ?
Il avait peur de tout quand même Eden. C'était drôle parce qu'il se comportait comme ça avec lui seulement... Il avait peur que Camille le bouffe ou quoi ? Il repensa à ce bain de spaghetti. Mouais.
- Je ne suis pas sûre que les pierres ont une âme, avait-il répondu assez stupidement. Pas plus que les molécules.
Voila que Dieu parlait comme un cartésien. Ou le monde allait-il ? "Les exceptions, Eden, n'oublie jamais les exception parce que même si elles sont parfois infimes, un millimètre qui dépasse ou qui manque et tout est foutu." Ça ne voulait rien dire. Mais Camille était sûr qu'il comprenait.
Le monde marchait au ralentit. Lui aussi marchait au ralentit. Enfin, son cerveau surtout. Il ne courrait que lorsqu'il se faisait poursuivre par :
1. Des fans en folie
2. Les 7 princes démoniaques
3. Les Shinigamis en colère
4. Ariel
5. Ses responsabilités.
Et c'était de cet homme qu'on s'émerveillait. Eh bin dit donc. "Vu comme c'est partit, ronchonna-t-il, je vais le rappeler de son petit nuage."
Il daigna enfin choisir un outil qui, elle devait l'avouer, ne savait pas trop ce que c'était. Après avoir regardé ce choix de manière perplexe de longues minutes, le tournant dans sa mains bien des fois, et se redressa, le brandit, et l'objet lourd se fracassa sur la tête d'Harry.
- Juste pour voir si ça assomme bien.
Elle ramassa l'objet, qui l'avait presque importer sous la vitesse de son coup. "Tu n'es vraiment pas un homme gracieux, pour choisir un truc avec si peu de charme. Je te pensais plus intéressant."
Elle jeta, non pas un autre outils, mais un rapide coup d'oeil vers Yvan. "Il faut plus de sang pour toucher ce pauvre Harry, Yvan. Ils conversent comme si ils étaient seulement tombés dans un trou. "
La comparaison était curieuse.
Sullivan venait de se prendre un pain dans la figure. Elle ne serrait pas étonné si sa mâchoire était à la limite de se déboiter. Elle saignait un peu de la lèvre aussi. "Oh, ça va, ne le prenez pas comme ça les filles ! Je vous rapporterais des souvenir !" Elle s'était reçu un autre coup de poing. Cette fois elle était vraiment déboitée.
Elle se fit ensuite mettre à la porte. "Ca a le mérite d'être clair" Dit-il en essayant de ne pas bouger la mâchoire. Ce qui était ridicule.
Dernière modification par ornelle (2015-08-06 19:42:42)
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- natsuuko
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
( Tu lis dans mes pensées xD , j'allais faire la blague )
Alluka/ Nanika demanda plus de sang et il s'empressa alors d'utiliser de nouveaux objets . Des objets rouillés agrandissant les plaies , il s'amusa à planter de toute part de multiples objets dans sa chair et applaudit Nanika quand elle donna un coup dans la tête d'Harry . Il semblait de plus en plus mal quand il vit Yvan à l'oeuvre .
- Je donnerais tout pour que vous arretiez ...
Gémit-il alors
Lizzy regarda les corps qui étaient aussi froid qu'elle , qu'eux . Elle avait des multiples choses à dire , et elle finit par prendre son courage à deux main . Elle regarda tout d'abord Ririchyo puis Ciel , elle sourit alors tendrement
- Même si aucun de vous deux ne s'en est rendu compte , vous nous avez beaucoup aidé . J'ai beaucoup rit à vos cotés Ciel , vos envies de gateaux , vos envies de voir Ririchyo et votre petite taille . Ririchyo , merci d'avoir prit soin de mon maitre avec moi . J'imagine que je ne connais rien à l'amour , mais si un jour je venais a le connaitre . J'aimerai le vivre comme ça . Et , je ne pleurerai plus jamais !
S'exclama t-elle alors . Heureusement que Grell n'était pas là , sinon il aurait cet air tout triste qui la ferait culpabiliser d'être aussi triste . Puis elle regarda son père
- Désolé , je n'ai jamais fait de discours d'au revoir . Et non , ce n'est pas ce que je veux mais je pense qu'il se peut qu'un jour peut-être dans des centaines d'années si je suis en vie que je puisse bien vouloir lui parler .
Julietta s'attarda sur les traits de Roméo et repensa à Karma , oui définitivement les même . Elle aurait tant aimé voir le second puis elle remarqua alors quelque chose
- Nous pourrions partir en douce ? Ce n'est pas que je m'ennuie avec Marc mais je veux voir Paris de nuit
Dit-elle alors
- Cela serait magnifique .
Himmel entendu à la voix de Vlinder qu'il était étonné du fait qu'elle reste des heures sans bouger , c'est alors qu'elle fut surprise par son étonnement et sa façon de se toucher le cou , c'est alors qu'elle passa de son bras à son cou où elle porta les yeux . Elle releva ensuite les yeux sur ses lèvres puis ses yeux . Elle le fixait . Il ne faisait point peur et la description des hommes de son père était faussé. Vlinder était beau avec des traits loin d'être sévère ou gras . Il n'aspirait pas à la violence .
- Je reste des heures , le moindre frisson ou la moindre faiblesse empêcherait le monde de profiter de la beauté de ces oeuvres . Je suis sa muse . Alors , je souffre pour le plaisir de ses yeux et de vos yeux . Vous êtiez-tous impressionné par ses oeuvres , non ? C'est alors que mon rôle est utile . J'aime voir la lueur des yeux des gens , j'aime les regards surpris plus particulièrement et l'émerveillement
Elle s'éloigna alors de lui . Himmel n'était pas gené pour un sous , pour une fois qu'elle avait un modèle . Elle ne le laisserait pas tranquille . Et que ce soit le fils adoptif de la reine , ne la dérangeait pas . " Je ne sais pas , je n'ai jamais vu d'autres tableaux que ceux de mon père . " elle alla ensuite par la fenêtre " Et lui dessine mal les hommes " . Himmel regarda alors les pays-bas se profiler à travers la fenêtre , elle eut l'air surprise
- Que c'est beau .
Puis le mot séquestration , la fit se tourner vers Vlinder , un certain stress monta en elle . C'était le mot taboux et avant de parler , elle bredouilla quelques mots en allemand avant de reprendre contenance mais ces quelques mots en allemand furent " Mon Dieu , si père entendait cela ." Puis elle continua la conversation en néerlandais . " Séquestré . Non , voyons père est celui qui s'occupe de moi , il ne me voudrait pas mal . Il a juste peur que je me fasse tuer tout comme mère . Un jour , il me laissera sortir . Je ne resterai pas enfermé toute ma vie . Père doit bien le savoir . Il me rendra ma liberté car qu'est l'homme sans ? Il est pire qu'animal . Il m'a promit qu'un jour , je sortirais mais comment pourrais-je laisser un homme veuf seul ? . " puis elle sourit alors à Vlinder , puis décida d'éviter son regard quelques instants . Il ne fallait pas qu'il continue à parler ainsi . Que penserait la reine ? Et que se passerait-il s'il ébruitait son opinion ?
- S'il vous plait , Vlinder . N'ébruitez pas ce que vous vous venez de dire . Père est heureux , c'est le principal .
Puis il lui dit qu'elle avait l'air observatrice " Bien évidement , sortir peu aiguise mes sens , j'ai soif d'apprendre . C'est pour cela que je parle votre langue ainsi que l'anglais et le français , l'espagnol et l'italien " . Tant de langues qu'elle avait appris quand son père n'avait pas besoin de son corps ou d'imiter ses courbes sur le papier . Elle apprenait parce qu'un jour , elle comotait partir de leur manoir , partir loin , pour montrer à travers le papier elle aussi la beauté des autres
Himmel dès qu'elle entendu parler de sa passion , elle l'imagina la nuit écrire à la faible lueur d'une bougie . Ses yeux pétillèrent de nouveau . L'imaginant avec fureur jeter de multiples brouillons et finalement marcher dans sa chambre , puis cesser et se tenir droit , le regard vers l'extérieur regardant un papillon se poser
- Je veux lire vos textes . Non , je vais lires vos textes . Si je ne peux pas lire vos textes , je vous promets que j'en mourrais de curiosité où je me mettrais à parler de plus en plus vite et j'imploserai . Oui et vous aurez ma mort sur votre conscience Monsieur Vlinder . Ah , vous n'êtes donc pas violent . C'est une bonne chose , je ne voulais pas vous montrer mes capacités pour fuir tout en ayant une robe énorme ... Enfin je veux dire mes capacités de combats . Je suis coriace Monsieur , je suis Himmel , la demoiselle qui sait se battre .
Elle sortit dans les couloirs " Personne aux horizons . Pas de servantes pour le taper sur les doigts , alors montrez-moi tout Vlinder . Votre prénom veut dire papillon alors papillonnont , un peu !" Et elle sourit mais Himmel était une petite tornade , elle n'était pas insupportable fort heureusement pour elle
Dernière modification par natsuuko (2015-08-06 21:10:58)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Yvan se déchaina sous la demande d'Alluka, et Elspeth ne sut pas retenir ses hurlements, elle avait l'impression que tout son corps criait avec elle, ce qui n'était surement pas qu'une impression. Allait-elle survivre à autant de perte de sang? Harry était vert devant ce spectacle,et il demanda d'arrêter, mais Elspeth avait peur de devoir à son tour assister à un spectacle semblable. Cette fis, des petites larmes coulaient sur sa joue
- Non!
Abbadon la laissa prendre des coups sans sourcier, ça aurait pu être pire, et de toute façon il ne pouvait rien faire tant que les demoiselles n'avaient pas fini de montrer leur colère d'être abandonnées. Finalement, ils furent jeter dehors comme des malpropres. Il sortit sa trousse.
- Pour la mâchoire, je vais devoir la remettre en place. Ca va être un peu douloureux. Comptez jusqu'a trois.
Alors qu'elle arrivait à peine à deux, il lui remit brusquement la mâchoire en place. Ensuite, il sortit du coton et nettoya le sang près de sa lèvre
-Voilà, vous êtes comme neuve. J'imagine que vous ne leur ramènerez pas de souvenirs
Aellen était dans le carosse, en route pour son manoir, quand elle passa près d'u champs d'ou s'échappait de la fumée. Aellen fit arrêter le carosse. Que se passait-il? Elle vit quelques flammes. Il y avait un feu! Aellen n'avait malheureusement pas d'eau sous la main pour arrêter l'incendie, mais elle vit qu'un fermier accourait avec des sceaux rempli pour essayer de sauver son champs, mais il n'y arriverait pas tout seul. La jeune fille demanda donc à son démon et à son cocher de l'aider à remplir des sceaux. Heureusement, le fermier avait un puits pas très loin, et ils purent petit à petit éteindre le feu en formant une chaine. Mais plus de la moitié du camps était complètement brulé. Pendant que le fermier se lamentait, Aellen chercha la cause de l'incendie. Elle arriva devant un corps réduit en cendre. Une des personnes qui travaillaient à la ferme? Mais non, il y avait quelques chose d'étrange. De chaque coté de ce qui avait du être autrefois des omoplates, il y avait des sortes de zone d'ombres ressemblant à... des ailes, assez grande, de plus d'un mètre et demi chacune. Aellen fronça les sourcils, qu'est ce que tout cela signifiait?
Eden ne savait pas si les pierres ou les molécules avaient une âme mais ils préféraient croire que oui plutôt que non, parce qu'il étai croyant de tout, en même temps, comment pouvait-il en être autrement quand on vivait auprès de Dieu?
- Ce sont de choses qu'on ne peut pas affirmer avec certitude, et qui viennent d'ici, dit-il en lui montrant son coeur.
Ca l'étonnait un peu que l'être pour qui son existence était acquise ou remise en cause par certains humains, un être dont la foi était une question centrale, ne croit pas en tout, alors que lui même existait, mais c'était son droit. Le Dieu lui parla ensuite des exceptions, et il pensa effectivement avoir compris ce qu'il voulait dire.
- Vous avez raison, en plus du temps et de l'énergie, il faut de la précision, parce qu'une seule erreur, et c'est la fin, alors qu'on peut être moins précis pour détruire quelques chose.
Camille était un peu pessimiste, a propos de cette mort, et craignait que d'autres n'arrivent, mais Eden espérait que ce meurtre était un cas isolé qui n'aurait pas d'autres conséquences funestes dans leur camps.
- Si nous y allions ? proposa t'il
Il était bien sur plus intimidé avec le Dieu qu'avec les autres, ce n'était pas n'importe qui après tout.
Roméo fut content d'apprendre que Julietta voulait partir, il était vrai que Paris était très belle dans la nuit, aussi hocha t'il la tête
- Bien sur que si, nous y allons
Il attendit de trouver le bon moment pour se faufiler entre les nobles et arriva à la porte d'entrée, qu'il se dépêcha de franchir, en faisant suivre Julietta par la main.
( joli jeu de mot :) )
Dernière modification par esperance96 (2015-08-06 21:51:21)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Alluka réfléchit, un doigt sur la bouche et les yeux en l’air. « Mmmmh … Non ! Continue Yvan. » Elle laissa à Harry le plaisir de regarder, ne le touchant plus pour qu’il puisse apprécier. Elle s’assit à ses côtés, regardant attentivement ce que son mari faisait.
Elspeth hurla. Ah, enfin un cri digne de ce nom.
(La petite Lizzy me rend toute émue)
Sébastian n’avait pas interrompu Lizzy dans son discours d’au revoir. Il regarda Ririchyo, si petite au creux de ses bras. Après avoir laissé quelques minutes, il souffla qu’il aillait aller chercher la pelle. Alors qu’il se détournait il remercia Ciel en un murmure.
Dans le laps de temps où il fut seul, il ouvrit la remise et s’y engouffra. Enfin seul, il se permit de poser sa main sur la joue toute froide de Ririchyo, les yeux emplis de différentes émotions. Fierté, amour, tristesse.
- Vous avez été une maitresse incroyable ma demoiselle. Nos petites journées ensembles vont me manquer.
Il déposa un baiser sur son front.
- Je suis sûre que vous vous reverrez. Après tout, vous êtes enchaînés. Sébastian prit la pelle et retourna auprès de sa fille.
Vlinder avait encore la main sur sa nuque. Lorsqu’Himmel, qui était à côté de lui et qui soulevait son autre bras, passa de ce dernier pour ensuite frôler l’endroit, il ne sursauta pas. Il l’observa, par derrière ses cheveux argenté, alors que sa nuque était dégagée. Un frisson le parcouru juste. Il redressa légèrement la tête. Elle l’observait. Cette jeune fille qui semblait craindre le moindre faux pas face à son père, qui n’aimait pas que d’autres garçons la regardent et qu’elle en fasse de même, s’était maintenant approchée sans aucune gêne. La différence entre avant dans le bureau et maintenant était énorme.
Les yeux d’Himmel remontèrent lentement sur son visage, jusqu’à croiser son regard. Elle était belle. Il voulait la toucher. Chipoter avec ses cheveux. Mais il n’en fit rien. Alors qu’elle lui parla, cela arriva comme un murmure à ses oreilles.
- Comment se fait-il que ces tableaux soient si beaux alors que la jeune fille y étant représentée souffre ? Mais, vous, je me demande si vous avez ce même regard d’émerveillement. Je ne suis pas très doué pour ces choses-là, contrairement à vous. Avez-vous déjà essayé un autoportrait avec un miroir ? Comment trouviez-vous vos yeux ?
Elle s’éloigna alors. Vlinder sentit encore la chaleur de sa main dans son cou. Il ne se douta pas qu’elle voulut le prendre comme modèle, mais cette idée avait traversé son propre esprit. « Il les dessine mal surement parce qu'il ne les aimes pas. » Il avait bien remarqué ce regard assassin sur lui il y a peu. « Je vous ferais visiter le château. Nous avons beaucoup de peintures ici, dont d’autres venants d’Allemagne. Je n’y ai jamais été. J’aimerai. »
A l’évocation du mot séquestration il vit Himmel se tendre et se tourner vers lui. Il regretta ses paroles, tandis que la jeune femme essayait de soutenir son père avec ferveur. Sa mère était morte donc. Comme la sienne. Il vit alors comme Himmel avait le cœur sur la main. Généreuse, compréhensive et avec cette manie de se sacrifier pour autrui.
- Votre nom, Himmel… Cela veut dire ciel non ? Il est clair que vous ne pouvez rester enfermée. Le monde dans lequel vous êtes doit tourner au ralenti, rester statique même. Car sans le ciel libre de ses mouvements, un nouveau jour ne peut se lever.
Il répondit à son sourire mais Himmel avait déjà détourné les yeux. Avait-il été trop loin ? Elle lui avoua alors sa crainte. « Je ne dirais rien mademoiselle. Cela ne me servirait à rien, et à vous non plus. Surtout pas à vous. » Il connaissait la colère d’un père. Même si leurs pères étaient différents (non pas parce que un était mort et l’autre non), lorsque la mère mourrait, si il était faible psychologiquement c’est était finis du visage paternel que vous aviez toujours connu. Vlinder baissa le regard, se remémorant son enfance et comment elle avait brutalement finit. Mais il se reprit vite.
- C’est impressionnant.
Vlinder ne parlait que le Néerlandais, le français, l’anglais et étudiait en ce moment l’Allemand justement. Il eut un petit sourire en pensant à Himmel comme professeur mais il mit là gêne à lui-même. Il se racla la gorge et clama ses joues rouges.
Himmel n’était pas vraiment loin du faux. Il s’éclairait bel et bien avec une bougie. Enfin, des bougies, la raison étant que Vlinder était très mal à l’aise dans le noir. Cela datait de son enfance. Il était également claustrophobe, n’aimait pas se battre et ne s’intégrait presque jamais à un groupe de son âge. Devait-on l’appeler mauviette ? Parfois, Vlinder se considérait comme tel. Souvent en fait. Mais il était une mauviette ayant déjà tué un homme.
Le seul moment où il écrivait était pendant la nuit entouré de ses innombrables bougies. Mais il était généralement dans son lit, écrivant dans un livre à la couverture rigide.
- Cela me gêne vous serrez vraiment déçu … Se mit-il à expliquer, essayant tant bien que mal de lui faire oublier l’idée.
Himmel ne l’entendit pas de cette oreille. « Ce serrait horrible si une telle chose arrivait. Je ne vais pas vous provoquer, sinon je vais me faire tabasser par Himmel la battante. Alors je me plie à souhait mademoiselle Himmel. C’est par ici»
Il se prit finalement au jeu, l’amenant vers sa chambre.
Sullivan compta.
- Uuuuuunnnn. Deeeeuuux.
Crack. « Mais t’es fou ?! » Elle avait tellement eu peur qu’elle n’avait même pas sentit la douleur. Elle joua de sa mâchoire. Elle était remise en place.
- Je me vengerais.
Il nettoya ensuite la plaie. « Si je vais leur en ramener… Ne t’en fais pas. » Elle eut un sourire de psychopathe.
Si les rocher avaient vraiment des âmes, alors ils devaient maudire deux à l’heure qu’il était. Ils se ramassaient des pioches dessus, se faisaient couper, marcher dessus … Tssss, Dieu s’en voulut terriblement. Il s’approcha de son mur emplit d’âme de cailloux en peine et se mit à la caresser. « Pardonnez-moi, cailloux ! »
Dieu était un étrange mélange entre les humains et les anges. Il pouvait aussi changer d’avis à tout moment, ce qui fait que parfois il avait enseigné quelque chose à un archange, quelque chose de très philosophique et tout et tout, et le lendemain il lui disait tout le contraire. Mais que voulez-vous, chaque jour est un jour nouveau. Son cerveau l’avait bien comprit.
- Et bien voilaaaa, tu vois que j’avais raison.
Tout fier, il fit sortit Eden de son QG et ferma à double tour. Il remit ensuite les clés dans sa poche, se retourna, et marcha dans ce blanc cotonneux.
- Mais j’y vais moi c’est toi qui traine. On prend l’ascenseur, c’est plus fun.
Il adorait ça.
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- natsuuko
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
( Haaan mais la petite Lizzy est ému et regrette vraiment son maitre .... J'ai faillit repleurer quand j'ai écris ce petit bout )
Harry n'en supporta pas plus , lui qui tenait bien les séances de torture finit par se sentir de plus en plus mal et il perdu alors connaissance entre les cris d'Elspeth alors Yvan alla chercher le sceau d'eau froide et le tendu à Nanika
- La demoiselle saigne beaucoup , je ne pourrais m'amuser longtemps .
Chuchota t-il à Nanika
Lizzy laissa alors son père chercher la pelle et elle se trouva seule avec le corps de Ciel " My higness ... " soupira t-elle . Ses journées seraient mornes sans lui mais elle ferait de son mieux pour un jour retrouver son âme , juste le voir aux cotés de l'âme de Ririchyo . Tout les deux . Elle en sourit alors
- Faites attention l'un à l'autre vous êtes vos plus précieux trésors
Puis son père arriva alors et elle arrangea les quelques mêches qui tombaient sur le visage du pett Ciel froid . Elle regarda son père . Elle avait pu le connaitre grace aux deux maitres . Ce qui était une bonne chose finalement . Puis sa vision se brouilla , les émotions en plus de la faim , la rendait un peu plus faible . Mais elle ne bougea pas d'un iota . Peut-être aurait-elle du accepter les lunettes de Grell , après tout elle avait la vision défaillante des shinigami
- Dis ...
Elle ne savait pas comment l'appeler . " Je pourrais garder un des chats ? " demanda t-elle alors en regardant le sol
Himmel était comme une enfant craintive auprès de son père , un enfant n'agirait jamais mal s'il savait que celui qui donnait les punitions n'étaient qu'à quelques pas de lui . Si bien que tel dans un jeu de cache-cache , Himmel cachait à son père sa curiosité maladive de ne peur de se faire attraper et de recevoir une de ses multiples punition . Seule le bain de glace était difficile physiquement , mais elle restait toujours craintive ayant peur qu'un jour il puisse oublier qu'elle était sa muse , son trésor et qu'il la punisse bien plus sévèrement qu'auparavant . La jeune blonde tenta de s'enlever ces idées de sa tête .
Elle admira les traits fin du nouveau sujet de ses dessins . Il était un jeune homme , homme en devenir et un instant elle se surprit à le regarder bien plus que comme un sujet d'étude . Que faisait-elle ? Si , père était là , quel punition lui donnerait-il ? Combien d'heure danserait-elle pour lui dans sa tenu la plus légère le ventre nu .
- Je souffre , mon père aime ce mouvement , il y met donc un certain amour qui se voit dans la toile mais aussi c'est dans la nature humaine que d'aimer certaine fois les gens souffrir . Comme lorsque l'on fait une blague à un ami , nous ne voulons pas être la victime de la blague . Nous voulons rire comme tout les autres .
Puis elle observa le tableau y reconnaissant alors la pause qu'elle avait du tenir durant de multiples heures sans fermer l'oeil , sans bouger de peur d'entendre son père lui hurler dessus . Elle ferma les yeux un instant se souvenant de ses douleurs , des quelques larmes qui avaient glissés sur ces joues à cause de la douleur . Elle resta silencieuse un instant puis finit par s'approcher de la toile
- Elle est si belle . Je la hais de tout mon coeur . J'aimerai parfois trouver tout cela horrible , j'aimerai qu'on sente la douleur de mon corps . Mais quand je vois le tableau si beau , je ne peux le hair bien longtemps . Il est si beau , père y a mit tant de temps et elle fera sourire tant de gens . Et j'ai en sainte horreur mes autoportraits . Je me suis vu bien trop souvent dans les peintures de père et de plus , il manque toujours quelque chose dans mon regard .
Il ne devait pas la comprendre mais parler ainsi la soulager d'un poids . Cela faisait bien des années qu'elle n'avait pas dit ce qu'elle pensait . Oui , 3 ans . Puis elle entendu Vlinder donner son avis sur le sujet des hommes " Il en a peur . C'est le terme que j'emploierai . Oui , j'ai déjà vu quelqu'un de ses portraits d'homme dans la fameuse salle du fond . Elles sont toutes si affreuses . Je veux dire qu'elles ont toutes une apparence de bête "
Elle sourit alors quand il fit un rapprochement avec son prénom . C'était magnifique et elle ne put que sourire face à cette réponse " C'est cela . Mais je suis le ciel de mon père c'est ce qu'il m'explique chaque jour et sans moi plus rien n'existerait . Mais pourtant assez égoistement , je rêve que ma vie puisse bouger et changer . Je ne veux plus de ce quotidien . Mais je n'ai que 15 ans , à cet âge je ne peux rien faire . Ah mais que dis-je , si père m'entendait ... Il finirait par me punir et les murs ont des oreilles . " soupira t-elle alors déchiré . Elle ne savait pas si elel était égoiste ou si elle était juste une bonne fille voulant grandir
- L'idée de me savoir loin lui est insupportable pour lui ... Mais je vous fais confiance , vous ne direz rien . C'est juste l'amour étouffant d'un père . Tout ces sévices finiront un jour .
Puis on parla de langues et elle secoua la tête négativement " Je passe toute ma journée dans un manoir , je m'occupe comme je le peux . Il n'y a rien d'impressionnant à cela , croyez-moi bous auriez déjà appris le double des langues que j'ai apprise si vous viviez une vie d'ermite comme moi . " puis elle le regarda
- Comment se rythme votre vie dans ce palais ? Cela doit être une joie de vivre dans un endroit aussi grand et riche en inspiration . De plus la reine est une femme exquise , j'aimerai avoir de la compagnie comme elle .
Puis il lui dit qu'elle serait déçu " Déçu ? Vlinder , levez le menton et souriez , croquez la vie à pleine dent et dites vous que le monde vous appartient . Dites moi avec fermeté : Vous allez adorer ce livre et si vous be l'adorer pas , allez vous en acheter dans une librairie . Allez répêtez après moi " Himmel s'amusait bien avec Vlinder qui du entendre son rire alors , léger comme l'air .
Puis elle plaça ses mains sur ses hanches quand il accepta , elle prit un air plus que satisfait même triomphant " Ahah , j'aurais donc le droit de lire vos ouvrages ! Évidement puisque vous avez peur de la femme forte que je suis . Je suis Himmel . " lança t-elle alors en suivant son hôte . Elle en oublia son père et regarda son nouvel ami
- Vlinder , merci de me faire visiter le chateau . Qui sait peut-être aurais-je la chance d'apprendre de multiples choses durant mon séjour .
Puis elle le suivit pour une fois silencieuse . La peur montait en elle " Saurez vous quand père et la reine auront fini de parler . Si père me sait seul avec vous , il sera dans une colère noir . Je n'aimerai pas qu'il décide de se mettre à dos tout un empire ...à cause d'une escapade " expliqua t-elle alors d'une voix douce , presque un murmure . Elle observa le dos du jeune homme , il était plus grand qu'elle , elle observa alos son ombre . Pourquoi se sentait-elle plus paisible qu'à l'usuel quand elle le regardait
- Vous feriez un modèle parfait . Si , seulement je pouvais vous emmener en allemagne et vous dessiner . Vous voulez visiter l'allemagne , non ? Mais savez vous parler allemand . Peut-être que je pourrais m'amuser à jouer la préceptrice .
Dit-elle en souriant , ne s'imaginant pas sue cette image avait fait rougir il y a peu Vlinder " Je serais terriblement stricte . Les enseignants sont ainsi , n'est-ce pas ? "
Dernière modification par natsuuko (2015-08-07 02:47:01)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Elspeth avait la tête qui tournait et se sentait trop faible, elle perdait sans doute trop de sang, et elle vit qu'Harry venait de s'évanouir et qu'il comptait le réveiller
- Laissez...laissez-le
Elle essaya de se libérer de ses menottes, sans succès
Abbadon savait que Sullivan n'apprécierait pas son petit coup en traitre, mais comme elle fut surprise, elle ne pensa pas à la douleur, et c'était beaucoup mieux comme ça
- Vous vengez? Je vous ai rendu la tache plus facile. Cette méthode n'a rien de fou, tout le monde l'utilise face à un membre déboité.
Ensuite elle fit un sourire sadique, et Abbadon se douta que les souvenirs ne seraient pas très appréciés des demoiselles.
- J'attend ça avec impatience
Eden sourit quand il vit que le Dieu s'excusait auprès des cailloux de son mur, il était vraiment adorable. Excentrique, mais adorable. Très sensible, également. Le jeune ange avait l'habitude des changements de discours du Dieu, qui avait une mémoire de poisson rouge pour se choses là, ou disons plutôt qu'il changeait sans cesse d'avis.
- Comme toujours Monsieur
En faite il lui " volait " son affirmation de départ, comme quoi construire était plus compliqué, mais il ne lui pas de remarque. Il le suivit quand il quitta le QG, puis hocha la tête quand il proposa de prendre l'ascenseur.
- C'est une expérience différente que de descendre en volant de ses propres ailes, c'est vrai.
Dernière modification par esperance96 (2015-08-07 02:31:47)
La famille s'agrandit avec Mamie Nastuu, Mama Nono, Sister Esp' et Enfant Nelle :p
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
(Je ferais le reste demain, je suis juste décédée avec ce message xD Mes excuses natsu !)
Cela faisait bien longtemps que Vlinder n’avait pas craint. Si son père avait toujours été en vie, à quoi ressemblerait sa vie maintenant ? Du noir surement. Il serait mort à l’heure qu’il est, enfermé dans la cave de cette petite ferme aux airs anodins. Mort de soif ou de faim. Peut-être étranglé, s’il n’avait pas réagi au dernier moment pour faire tomber son paternel par la fenêtre. Tout d’un coup il ne regretta plus du tout. Il se sentit horrible tout de même. S’il n’était pas mort … Vlinder ne serait pas dans ce palais, qui n’appartenait pas à n’importe qui. La reine ne serait qu’une parfaite inconnue et il hait cette idée, comme à chaque fois lorsqu’il y pensait. Sa tête était sans cesse emplit de ce genre de pensées. Encore heureux qu’il ne craignait plus cette violence d’autrefois. Cependant, il fallait en endurer d’une toute autre manière au château. La vie n’était pas si facile qu’on le croirait. Complots, statut social, hypocrisie … Et bien d’autres encore s’ajoutaient à cette liste. Vlinder avait été un véritable souffre-douleur les premières années, et encore aujourd’hui parfois. C’est la venue au monde de Juliana, héritière du trône qui calma la haine que l’on lui portait. On ne craignait plus qu’un enfant adopté et ancien fermier ne devienne roi des Pays-Bas. De toute façon, Vlinder n’en avait jamais eu envie.
Les grands yeux de sa petite sœur lui faisaient penser à ceux d’Himmel, qui le regardait toujours. Il ne s’était pas laissé décontenancer, même si il devait avouer vouloir détourner les yeux en rougissant. Mais si il faisait ça il ne pourrait plus voir ses jolis trais distingués. Ah, dilemme. Il n’était pas très doué pour déchiffrer les émotions. Mais il devait avouer que ce qu’il croyait voir dans les yeux d’Himmel le troublait. Ses prunelles brillaient et elle pensait … Subjuguée. Il devait se tromper. Il se racla la gorge et finit par rompre le contacte pour le diriger partout sauf là. Les mains derrière le dos, il analysa les dalles au sol.
Lorsque la magie Himmel se tassa, il se demanda comment elle devait vivre au quotidien. Le regard de son père sur elle, ses remarques. Devait-elle aussi si plier à certaines choses ? Se … En fait, il préféra ne pas y penser. Mais peut-être le saura-t-il un jour, si il avait la chance la revoir.
- Que vous arrive-t-il lorsque vous ne tenez pas ? Se risqua-t-il.
Il avala sa salive, la gorge légèrement serrée. Il se sentait gêné par ses propres questions, mais il était de nature curieuse. « Est-il normal d’aimer voir souffrir sa fille ? » Il avait froncé les sourcils et tourné de nouveau vers elle. Il n’avait pas vraiment envie de rire de ça. De plus, il avait laissé ce type tordu seul avec la reine. A chaque fois qu’il passerait devant ces peintures à l’avenir, il sera toujours émerveillé par la beauté, mais quelque chose lui ferrait vite passer son chemin. Mais d’un autre côté il resterait bien pour observer cette jeune fille peinte. Fascination mal placée sachant dans quelles conditions cette toile avait pris vie.
Himmel observa le tableau, pensive. Elle devait se remémorer les souvenirs qui y étaient liées. Ses yeux ne reflétaient pas vraiment la joie, Vlinder pouvait au moins voir ça. Il se sentit désolé pour elle. Puis son regard changea alors qu’elle avoue ne pas pouvoir haïr cette œuvre très longtemps.
- Lui avez-vous déjà demandé d’être votre modèle ? Pour essayer … Qu’il vous comprenne ou quelque chose comme ça.
Il trouvait cette idée un peu bête, aussi elle n’avait pas été dite avec beaucoup d’assurance. Ainsi quelque chose manquait dans ses yeux. Il les trouvait pourtant magnifiques, ornés de ces longs cils courbés. Vlinder ne pouvait qu’aimer ces yeux, qui adoptaient un certain reflet lorsqu’ils le regardaient. C’était cela qui le troublait au plus haut point. Il ne s’entendit même pas parler ensuite.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Même moi je peux voir que rien ne manque dans ces yeux, j’en ai l’intime conviction.
D’où lui venait-elle donc, cette conviction ? Il pinça les lèvres, se rendant compte qu’il avait parlé tout haut. Il se rendit compte que ses mains étaient crispées dans son dos depuis des longues minutes. Il détendit la pression et joua avec ses doigts. Ils lui faisaient mal.
- Il n’a jamais eu de modèle masculin. Et ne veux surement pas en avoir. Il aurait trop peur pour vous. Il doit être terrifiée de vous savoir seule avec moi. Enfin, nous étions censés être avec les servants mais ils sont tous partis.
Il eut un petit sourire, car cela l’amusa. C’était tellement flagrant que le château entier s’était donné pour mission de ne pas les déranger. « Je devine le dilemme de votre père au sujet de votre venue. » Il imagina surtout quelle épreuve cela avait dû être pour elle. Mais peut-être qu’elle ne regrettait pas cette discussion. Aimait-elle converser ainsi avec lui ? Le sourire qu’elle lui offrit hurlait oui. Elle avait souri en le regardant. Non, vraiment, il ne voyait pas le problème de ce regard. Tellement pétillant dès qu’il l’apercevait …. « Le ciel est le ciel. Il n’appartient à personne, même pas à votre père, mademoiselle Himmel. Vous devriez bouger avant que votre ciel ne devienne tout gris. Vous savez, bien des enfants de 15 ans ont déjà vécus des histoires extraordinaires. La vie est trop courte pour s’arrêter à des chiffres. » Elle lui dit alors que les murs avaient des oreilles. « Il n’y a que deux paires d’oreilles ici, les vôtres et les miennes. » Il lui assura ainsi une deuxième fois tout ce qu’elle lui disait resterait secret. Elle lui fit confiance par la suite, ce qui lui fit plaisir.
L’amour étouffant d’un père. Ça oui, il en avait eu de l’amour étouffant. Hum hum. Sur le coup cela le fit rire et Himmel ne devait surement pas savoir pourquoi. Il lui fit signe de ne pas chercher. « Ce n’est rien » Assura-t-il.
- Je l’espère pour vous Himmel. Vraiment. Vilnder avait eu beaucoup de précepteurs. Et c’était toujours le cas. Le professeur d’Allemand était le plus terrible de tout. Si il pouvait échanger ce professeur contre mademoiselle Himmel il n’hésiterait pas. Il se mit à prier pour quelque chose d’impossible. Mais il ne craignait pas le ridicule, après tout il était seul dans sa tête à le penser. Quelle chose magnifique que la pensée, si quelqu’un avait le pouvoir de la lire un jour ce serrait la fin du monde.
Il ne vivait pas en ermite. Déjà parce que sa claustrophobie le poussait à prendre le large vers le jardin, et aussi parce que Vlinder n’avait pas encore perdu son âme d’enfant. Il aimait s’enfoncer dans la forêt et se perdre, grimper dans des arbres pour se situer… Partir à cheval au grand galop dans les plaines. C’était un vrai aventurier. « Je serais bien tenté de vous proposer une balade à cheval, mais votre père risquerait de nous apercevoir par la fenêtre. » Il s’en trouva bien déçu.
Himmel lui lança alors une question alors qu’elle planta son regard dans le sien. Cela équivalait donc à la lui lancer à la figure, mais l’impact ne fut pas désagréable. « Eh bien, des choses et d’autres … » A vrai dire, il se sentirait mal de lui dire qu’il faisait le petit fou dans les bois alors qu’elle était enfermée chez elle, ou de lui dire à quel point ses parties d’échec avec la Reine étaient divertissants. Il décida d’être franc avec elle, sachant que sa réponse n’avait pas été suffisante.
- Je ne voudrais pas vous blesser en parlant de cela.
Ils parlèrent ensuite de ses livres, qui se trouvaient tous cachés en ce moment dans un tiroir secret de son armoire. Plus pour longtemps, il le sentait. Il se releva alors lorsque la jeune femme lui demanda, mais ce qu’elle lui dit ensuite n’était pas du tout en raccord avec sa personnalité de d’habitude. « Vous allez adorer ce livre … » Sa voix était tintée d’hésitation et ses yeux avaient rebiqués vers le plafond. Il n’osait pas la regarder. « … Et si vous ne l’adorez pas … » Il changea de pied d’appui. « …Allez-vous en acheter dans une librairie. » Bizarrement il avait repris courage au dernier moment.
Il rabaissa ses yeux et les arrêta, croyant croiser le regard d’Himmel. Mais sur le mur lui fit coucou. Vlinder s’étonna de devoir encore baisser les yeux. N’était-elle pas plus grande ? Il laissa vite tomber ces interrogations alors qu’ils se dirigeaient vers sa chambre. Sa chambre. Il sembla comprendre seulement maintenant qu’une fille allait entrer dans sa chambre. Son cœur tambourina un peu plus fort dans sa poitrine, et il eut cette pensée que n’importe qui d’autre aurait : rien de suspect ne traînait au moins ?
- Euh … de rien.
Il se secoua mentalement et s’adapter pour rester à sa hauteur, ayant un peu prit de l’avance alors qu’il était dans ses pensées. « Madame la Reine est très bavarde et analyste. Et vous ressemble beaucoup après réflexion. Ne vous en faites pas, si elle vous a envoyé placer ces tableaux en même temps que moi c’est qu’elle nous donnera le temps nécessaire. » Il n’aima pas voir cette peur dans ses yeux.
Vlinder avait un peu accéléré à la vue de sa porte. Il voulait s’assurer discrètement que rien ne trainait. Mais ce que dit Himmel le prit au dépourvut et elle eut le temps de le rattraper avant qu’il n’ouvre. Ce qu’elle dit le fit rougir. Décidément. Il espérait que ce n’était pas trop voyant.
- J’en serais honoré. Mais vous savez, j’ai du papier et des crayons dans ma chambre … Peut-être voulait-il qu’elle ne l’oublie pas.
Dernière modification par ornelle (2015-08-07 12:14:01)
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- natsuuko
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Himmel n'aimait pas penser à comment serait sa vie si sa mère n'avait pas été tué par un de leurs serviteurs . C'ètait une plaie encore douloureuse que de penser au corps sans vie qu'elle avaot retrouvé dans un des couloirs de son manoir tandis qu'elle jouait à chat avec un serviteur car à cette époque , les hommes étaient plus ou moins admis et pouvaient joué avec elle . Oui, quand elle avait trouvé sa mère étendu sur le sol , elle avait cru à un malaise puis elle avait remarqué son cou ficelé d'une corde qu'elle reconnaissait celle de l'un des palefreniers qui en quelques mois finit par être tuè malgré le fait qu'il clamait son innocence et hurlait que le coupable vivait encore dans le manoir . Son père avait pleuré des jours et elle était venu passer sa main dans son dos pour consoler ses sanglots et c'est alors qu'il avait levè le visage vers elle et avait vraiment vu la muse qu'il voulait . Quelques larmes sur le visage , il l'avait trouvé magnifique en deuil
Si sa mère avait été là , il n'aurait pas été connu pour ses peintures mais ils connaitraient le peuple noble grâce à sa mère .l'une des premières femmes s'interessant de très près à la politique en allemagne et qui avait été tué pour cela selon les dires de son père . La curiosité de sa mère l'avait tué , sa mère qui voulait voir et aider le peuple allemand était morte en souffrant . Mais pourtant , malgré cela Himmel n'avait pas peur d'être curieuse ainsi , non . Car la mort pour elle n'etat pas une fatalité , juste une chose que l'on ne connaissait pas . Elle en avait eu la certitude , un jour . L'idée d'une mort moins affreuse qu'on ne le pensait lui était venu et à cette pensée c'est la seule fois qu'elle surprit une douce lueur dans son regard bleu
- Ne pas réussir . Je me ferais punir comme toute muse/enfant qu'il se doit . Cela dépends des envies de mon père . Si je ne réussis pas , je devrais me glisser avec la tenue la plus lègère dans un bain d'eau froide , où les servantes mettent des glaçons et j'y pose sans bouger et il me dessine quelque fois et m'observe . Quand je tremble tôt , il hurle . Puis je sors du bain et assez souvent il vient me prendre dans ses bras et me dire qu'il faut que je le comprenne . Je dois aussi danser pour lui quelque fois dans une tenue similaire , il dit que cela lui permet de voir mon corps en action mais danser des heures peut-être très douloureux , mais la pire des punitions je l'ai reçu il y a quelques semaines alors que je me suis tourné vers lui pour lui dire que je souffrais ... Mais celle-là , je l'ai mérité . J'avais été une horrible fille , j'avais bougé alors que je ne le devais pas après quatre heures de travail . J'avais été horrible alors il avait ... C'est ... J'avais été horrible
Se répeta t-elle alors , regardant droit devant-elle et se tenant droite . Oui , elle avait eut tord . Puis Vlinder lui posa la question qu'elle se demandait des multiples fois en silence dans son lit parfois . Elle croisa doucement les bras " Cela permet aux autres de ne pas souffrir . Il ne s'en prendre jamais aux autres si je souffre . Il est normal que souffre si c'est pour les autres et s'il aime me voir souffrir pour lui , je ne peux rien lui dire . Je souffrirai pour lui parce que je l'aime . C'est mon père . Mère voudraiy que je prenne soin de lui "
Himmel sourit alors de nouveau , elle était un sacrifice mais cela n'était pas grave tant qu'elle savait que les coients se pameraient devant la beauté des tableaux . Puis Vlinder tenta de trouver une solution , il lui proposa l'impossible mais elle le gratifia d'un sourire , le remerciant alors de tenter de l'aider
- Non . Il ne voudrait pas , en tout cas j'imagine que non et je ne veux pas de lui comme modèle , la lueur de ses yeux est horrible tout comme la mienne . Père est un bon père mais la lueur de colère est affreuse.
Puis il complimenta ses yeux , il n'y avait pas plus grand compliment pour elle que dire à quelqu'un que la lueur de ses yeux étaient magnifique c'était comme lui dire qu'elle était une personne qui semblait avoir un carctère passionnant . Si bien qu'elle se surprit à rougir un peu même si elle devinait que Vlinder ne la pensait pas ainsi . Mais elle aima ce compliment qui n'était pas un de son père . Elle l'aima bien plus que tout les autres .
- Merci mais ne remarquez vous donc pas qu'ils refletent ce que je vois . Et comme dans un autoportait je ne vois que moi , je trouve cela affreux . C'est vrai que je dois avoir un joli regard pendant que je vous observe . Mon dieu , il doit être magnifique mais je ne peux pas me dessiner tout en dessinant votre reflet dans mes yeux . Dilemne infini , beauté incapturable aaaaah
Oui , Himmel était une artiste qui fit semblant d'être totalement torturé en montrant ses poignets imaginairement ligotés à cause de ce terrible dilemne qu'était la lueur de ses yeux . Himmel avaot beau rire , elle le pensait vraiment ce qu'elle disait . Ces yeux devaiejt être magnifique à cet instant précis , elle aurait voulu voir Vlinder " Un pappilon se reflétant sur les iris bleu du ciel . Cela doit être magnifique Vlinder " chuchota t-elle tandis qu'elle remarqua enfin qu'ils étaient tout les deux seuls . Alors , elle regarda Vlinder attentivement . Ce papillon n'osant virevolter dans le ciel à cause de sa timidité , elle le sentait . Puis quand elle remarqua l'absence des servants elle haussa les épaules
- S'il me pense avec des servants , jl ne paniquera pas mais s'il vous savait seul avecmoi je serais puni . Certainement l'une des terribles punitions dont il me menace quelques fois sans les mettre à exécution mais c'est un risque que je prends . De toute façon , ce soir je serais puni . Il m'a vu poser mon regard sur vous , je vous ai regardé et cela ne lui a pas plus et vous avez fait de même . N'est-ce pas ? Et je crois qu'il vous a lancé un regard assasin mais fort heureusement vous êtes le fils de la reine et il ne levera pas la main sur vous , en tout cas je ne le pense pas si fou
Elle se souvenait des coups de canne que se prenait en plein visage certains des serviteurs avant de tous se faire licensier . À chaque coup de baton , elle regardait son père l'air furieuse et le soir même , elle se faisait punir aussi et elle rit à ce petit souvenir . Pourquoi en rire ? Et bien , elle ne savait pas mais elle en rit comme si tout cela était loin . C'était peut-être l'effet Vlinder . Maintenant qu'elle ètait avec lui , elle avait l'impression que les punitions ètaient loin .
- Partir seule à l'aventure ? Peut-être pourrais-je ... Je suis dans un pays nouveaux . Il n'a pas de contact , il ne me trouvera pas ici et avec les connaissances que j'ai sur les différentes langues je pourrais devenir préceptrice . Avec l'argent des bijoux qu'il m'offre je pourrais vivre dans un petit appartement . Alors , je gagnerai ma vie en apprenant aux autres et le soir j'aurais loisir à venir vous voir pour vous dessiner . Cela serait si beau mais père souffrirait et s'il me retrouvait alors je mourrais certainement . Non cela est une chose sur . Père me tuerait .
Puis il y eut quelques instants silencieux tandis qu'ils se rendaient dans la chambre et le jeune homme rit un instant . Elle se demanda ce qu'il avait . Était-ce un rire nostalgique ou se remémorant du passé ? Mais il expliqua que ce n'etait rien et il n'en dit pas plus . Alors il parla de balade à cheval
- Avez-vous une selle pour monter en amazone ? Au diable père , je veux monter à cheval . Je serais puni quoi que je fasse . Mon sort est scellé Vlinder . En tout cas je le pense . Je veux voir la forêt , courir aussi et tomber et rouler tout comme avant .
S'exclama t-elle impatiente voulant essayer toutes ces choses mais un jour ètait court . Ah , elle en soupira longuement puis rougit un peu " Pardonnez mon âme d'enfant mais j'aime les jardins et la nature et observer les oiseaux en haut des cimes . Ceux sont des choses exquises a faire . J'aimerai les refaire , un jour . Avant de retourner dans mon petit manoir en allemagne enfermé dans ma chambre . " tenta t-elle d'expliqué alors pleine de vie et d'envie .
Puis Vlinder n'expliqua pas ce qu'il faisait ou l'expliqua vaguement et elle se demanda si elle n'avait pas été impertinente . Mais il tenta de lui dire qu'elle voudrait pas le savoir mais curieuse comme elle était , elle en avait plus que le désir et elle le regarda alors , devant incliné la tête legerement vers le hait pour replanter son regard dans celui de Vlinder
- Dites-moi donc . N'ayez peur ma bouche est scellé de plus je n'ai aucun ami à qui répeter ce que vous allez me dire et je suis prête à tout entendre de vos journées . Laissez-moi voir ce que vous vivez , Vlinder . J'aimerais le savoir tout comme vous le savez pour moi
Elle s'étonna d'avoir aussi envie de savoir tout de lui , comme si elle venait voir un vieil ami qu'elle cherissait . Elle voulait savoir ce qu'on lui faisait , ce qu'il faisait , ce qu'on lui disait et comment on lui disait et elle avait l'impression qu'elle prendrait le premier chanderlier pour aller le défendre . Oui , Himmel la battante était dans la place .
Puis il répeta sa phrase et elle eut un sourire doux puis fit semblant d'être faché ' Et bien quel homme emplie de Fougue ! Et bien vous savez ce que je dis aux hommes qui me disent d'aller m'acheter un livre , je leur dit que je vais adorer leurs oeuvres et que je n'en aurais pas besoin ! " puis une fois dans la chambre du jeune homme , elle s'approcha de son bureau et le toucha d'un doigt
- De la cire de bougie ! J'en étais sur , Dieu que vous êtes passionnant Vlinder ! Et lorsque vous rougissez vous êtes adorables . Votre chambre est assez propre , moi qui pensait y trouver des choses terriblements embarassantes ... Mais je vois que père m'a encore mentit et que les hommes n'ont définitivement rien de terrible à cacher dans leurs chambre . Donc il n'y a aucune lettre de concubine sur votre table et ...
Elle se tut quand il dit qu'il avait du papier et un crayon ce qu'elle remarqua " Oui ! Oui ! Oui ! Enfin , j'ai travaillé si dure pour pouvoir en trouver en allemagne sans que mon père ne le voit " puis elle s'approcha de nouveau de Vlinder , son sujet . Elle lui tenu le menton puis ferma les yeux et les rouvrit pour le regarder dans les yeux , ses deux mains sur ces joues " Vous êtes un modèle merveilleux . Mais avant vos histoires puis je vous dessinerai ", elle passa son doigt près des levres de Vlinder étudiant leurs courbes .
- Vous m'inspirez tant . Mais vous êtes un modèle des pays-bas et moi une artiste allemande , je n'aurais jamais le temps de capturer tout de vous . Enfin , je ne peux le faore . On ne capture jamais tout chez un humain
Dernière modification par natsuuko (2015-08-07 10:55:36)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Vlinder repensa à l’instant où son père était mort. Ou il l’avait tué, poussé par la fenêtre alors que sa force était moindre face à lui. Il n’avait pas oublié la sensation des mains sur son cou, la peur incroyable qu’il avait ressentie et l’adrénaline qui avait emplit tout son corps. Il avait tenté de s’opposer à la force de la poigne de son paternel de toutes ses forces alors qu’il lui écrasait la chair, ne laissant aucun son sortir de la bouche de son fils pour tenter de le ramener à la raison. Alors qu’il sombrait doucement dans le noir, que ses bras pendaient le long de son corps et que ses yeux commençaient à se fermer, une force venue de lui avait semblé l’aider. Il sentit presque ses bras se faire pousser et son corps être guidé par quelqu’un. Vlinder avait ressenti quelque chose de bienveillant. Il était tellement été pris par cet état qu’il était resté debout dans la pièce à regarder sans regarder un point du mur, tel un fantôme. Puis il n’était tourné vers la fenêtre et ne regarda pas directement en bas mais vers le ciel. Il eut un pincement au cœur. Mais lorsqu’il avait regardé au sol et vu le cadavre de son père, il était sorti de cet état pour mettre à hurler et à pleurer, tombant à genoux. Il lui avait fallu une heure, peut-être plus, pour enfin sortir de cette pièce et se préparer un balluchon pour partir n’ importe où.
Vlinder n’avait jamais connu sa mère. Peut-être que si elle, elle n’était pas morte, il aurait vécu une vie heureuse avec sa famille ? Il n’arriva pas à se faire à cette pensée : son père avait laissé une bien trop mauvaise impression pour avoir cette illusion de famille heureuse. Peut-être qu’il avait même battu sa mère. Il l’imagina alors se faire battre alors qu’elle était enceinte. Une envie de retuer son père le prit. Il n’était un homme violant, certes, mais il avait toujours eu ces sales manies de vouloir éliminer tout ce qui se mettait sur son chemin. Curieux venant de ce garçon timide. Parfois il avait l’impression que deux caractères se confrontaient, ce qui lui donnait toujours une migraine terrible.
- Vous parlez de ça avec tellement de facilité. A moi, qui ne suit qu’un étranger, que vous ne verrez peut-être qu’une fois. Cependant vous avez choisi un bon étranger pour vous confier. Mais pas pour être d’accord avec ça et avaler vos paroles sans aller contre. Je n’ai pas de pouvoir sur vous lorsque vous êtes en Allemagne. Pas de pouvoir sur ce lien qui vous unis votre père et vous. Mais, en cet instant présent, je vais vous faire comprendre à quel point je suis contre ça. Contre ce que vous, vous semblez avoir assimilé depuis bien des années. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas normal. Que l’eau de cette baignoire va s’accumuler dans ce vase qui vous sert de limite dans votre tête, et que ça va déborder, encore et encore. Mais l’eau ne va pas s’échapper, non : votre corps deviendra lourd d’un trop plein, et vous vous rendrez compte un jour que cette baignoire dans laquelle vous étiez n’a pas de fond. Vous coulerez, sans plus vous arrêter. Et on ne pourra plus vous sauvez.
Etre confronté à un père faisant souffrir son enfant avait fait refluer tous ces souvenirs mauvais. Il se passa la main devant les yeux, sachant pertinemment qu’une lueur qui n’aurait pas dû être là s’était réveillée, et lorsqu’il la retira elle était rentrée dans son trou. Très bien. « Je pense que si votre mère était quelque part dans les cieux à nous regarder, elle m’aurait envoyé les paroles que je vous ai dites. Peut-être l’a-t-elle vraiment fait. Il vous faut de l’aide. Mais il lui en faut aussi, ne pensez pas que continuer cette relation éviterais de faire souffrir les autres. L’avez-vous remarqué ? Vous dites les autres mais il n’y en a pas. Vous n’avez pas d’autres. Il se focalise sur cette souffrance parce qu’il n’a qu’une personne pour le faire. »
Himmel avait le sourire de quelqu’un ayant abandonné. « Le vrai courage n’est pas celui d’accepter la mort mais de se battre pour vivre. Dans votre cas Himmel, le courage n’est pas de se laisser sacrifier mais de se battre pour ne plus l’être. » Il s’était trop laissé marcher dessus dans son enfance pour ne pas être conscient de ces paroles. Lui aussi s’était laissé faire par ce père sans toute sa tête. Et il le regrettait amèrement, car la fin s’était trouvée être tragique. Il ne voulait pas qu’une telle chose arrive à Himmel car, comme lui, ça finirait mal. Le destin l’avait-elle envoyé ici, au Pays-Bas, pour qu’il lui dise ces mots ?
Himmel l’écoutait, les yeux toujours rivés sur lui. Le même dilemme faisait tornade en lui, alors que, il devait l’avouer, baisser ses yeux ainsi lui donnait envie de protéger cette jeune fille comme jamais. Il crut encore qu’il avait parlé tout haut lorsqu’elle rougit à sa manière. Il eut peur de sa réaction quelques instants avant de se rendre compte cette fois qu’il avait bien fermé sa bouche qu’il trouva un peu trop animée aujourd’hui. Mais que faire, il avait envie de parler. Ici, mit à part en compagnie de la reine, tout le monde se portait mieux quand Vlinder n’était pas dans les parages.
- Je suis touché par ce que vous dites mais, vraiment je pense que cela n’a rien à voir avec moi …
Il se gratta l’arrière de la tête, gêné. « Regardez donc à travers les miens à quel point les vôtres sont splendides. » Il lui prit les épaules, déterminé à lui montrer, se mit à sa hauteur et s’approcha assez pour qu’il sente son souffle. Bien sûr d’autres choses passèrent dans sa tête à ce moment-là mais là n’était pas son objectif. Il se vit dans les yeux d’Himmel qui devait se voir elle dans les siens. Puis il se recula, jugeant que son objectif risquait de changer s’ils restaient trop longtemps dans cette position. Elle avait les lèvres joliment rosée.
Elle lui présenta ses poignets. Il ne comprit pas aux premiers abords mais finit par rire légèrement lorsqu’elle prit l’air torturée. Finalement il ne savait pas trop s’il devait rire ou trouvait cela triste. Car il trouvait que ce geste reflétait la elle d’aujourd’hui. « Magnifique effectivement… » Cette phrase, en résonnance dans son cerveau, lui faisait ressentir quelque chose qu’il ne savait expliquer. Et personne dans cette pièce ne pouvait l’aiguiller car, justement, il n’y avait personne. Ils étaient complètement seuls dans cette pièce et celle avoisinantes. Himmel lui reparla ensuite des punitions.
- Ne dites pas de choses aussi horribles, Himmel.
Car oui, ce qu’il ressentit en entendant ces paroles étaient bien l’horreur. « Je me fiche bien de ce qu’il pourrait tenter contre moi, mais je vous en prie Himmel, prenez en considération mes paroles de tout à l’heure. » Il la suppliait presque.
Au final, ils rirent tout deux d’un souvenir désagréables. Mais qui se transforma en douce angoisse lorsqu’Himmel lu presque dans ses pensées. Il profita donc du fait qu’elle ait amené le sujet pour enchainer.
- Si tel est votre rêve, pourquoi ne pas essayer d’y accéder au plus vite ? Nous ne savons pas de quoi serre fait demain, voilà pourquoi il ne faut pas perdre de temps, dit celui qui passait devant les maisons d’éditions trois fois par jour pour essayer de se décider à lancer sa carrière. De plus pouvoir vous revoir serrait vraiment plaisant. J’ai rarement eu pareille conversation avec quelqu’un.
Il sourit, puis s’ensuivit un moment silencieux, guidé par le bruit de leurs pas. « La reine en a plusieurs. Mais ne vous inquiétez pas, elle ne verra aucune objection à ce que nous en empruntons une. » Vlinder décida de la laisser faire comme bon lui semblait pour cette journée avec lui. Il voulait la laisser s’amuser et redécouvrir les petits plaisirs de la vie. La faire sourire de bonheur, car ceux qu’il voyait pour le moment étaient tristes et fades. Il prévu donc cette balade à cheval qui s’annonçait déjà être inoubliable. Il rit alors quand elle évoqua son âme d’enfant. « Ne vous inquiétez pas pour cela, je ne suis guère mieux. Toujours à revenir au palais avec les vêtements boueux et en lambeaux. Mon état n’est pas mieux, des égratignures de ronces et des bleus partout. Je vais vous dire un secret mais ne le répétez pas … Il se trouve que je passe ma vie à embrasser le sol. » Elle paraissait si enthousiaste qu’il ne put s’empêché d’être attendrit. « Tout ce que vous voudrez. Aujourd’hui vous êtes aussi une reine. »
Vlinder pensa alors à sa vie au château comme elle le demandait.
- Très bien, alors je vais vous le dire. Je jongle entre équitation, fêtes mondaines, écriture, escrime, précepteurs, petite sœur et petit rebel de la forêt. Voilà, vous savez tout. Pour ce qui est de mes activités. Mais il y a aussi les angoisses, les remarques désobligeantes … Soit. Tout ce qui fait le charme de la cour. Surtout pour en enfant adopté.
Himmel paraissait avide de ce qu’il racontait. Ses grands yeux curieux lui firent de nouveau penser à Juliana. Il faudrait qu’il la présente à sa chère petite sœur plus tard dans la journée. Encore faudrait-il la trouvé quelque part, doué comme elle était pour se cacher et se faufiler ni vu ni connu derrière vous. Elle avait 5 ans. Vlinder cru avoir le même âge en prononçant cette phrase énoncée par Himmel. Mais ce sourire doux en valait tout de même la peine. Elle fit ensuite semblant d’être fâchée. « Très bien ! Alors sous vous voulez bien vous bouger pour hurler sur tous les toits que mes œuvres sont les meilleures ! » Il s’était laissé prendre par le ton qu’elle avait employé, et il était mi-figue mi-raisin. Il hésita entre le rire et la gêne. Alors il eut rire gêné. Ce n’était rien avec Vlinder, c’était tout.
Ils entrèrent ensuite dans la chambre ou heureusement rien ne trainait. Le nœud qui s’était formé dans son estomac se desserra. Vlinder observa Himmel toucher du bout du doigt pour ensuite s’exclamer qu’elle avait eu raison. Elle l’attaqua ensuite avec une avalanche de compliment.
- Non pas à ce point-là … Ah, merci. Mais est-ce vraiment une bonne chose pour un homme ? Je la range tous les matins, avait-il répondu, se perdant un peu dans le flot de parole qu’était Himmel.
Il se remit à rougir lorsqu’elle parla de cette lettre. Mais ne voulant pas paraitre adorable car ce n’était pas très viril, il reprit un peu contenance. « Vous pouvez les emmenez avec vous mademoiselle Himmel. Cela me ferrait très plaisir. » Elle s’approcha alors de lui et lui tenu le menton. Il se demanda ce qu’elle voulait faire alors qu’elle ferma ses yeux comme si elle s’avouait battue contre Vlinder. Elle décida de lire en premier les histoires pour ensuite le dessiner. Lui ayant donné son accord il ne pouvait plus fuir, même si il appréhendait ce qu’elle lui réservait. Himmel passa alors son doigt sur sa lèvre, qui s’entre-ouvrit. Il eut un regard qu’il ne vit pas et ne comprit pas vers elle. Il se recula.
- Si vous voulez capturer tout de moi réalisé votre rêve. De partir de chez vous et de vous installer ici. Au Pays Bas.
Il lui demanda presque. Un petit silence s’était installé, et pour le briser Vlinder décida d’aller chercher ses œuvres, vu qu’elle n’allait pas trouver les livres en questions il contourna son lit pour ensuite s’agenouiller devant son armoire. Il tira son tiroir à chaussettes, les poussa vers le fond du tiroir. Il prit ensuite une aiguille qui trainait sur sa commode pour la planter vers le devant entre le côté du tiroir et la plaque horizontale. Il appliqua une petite pression et la plaque se souleva, montrant sa collection de carnet reposant sur le véritable ventre du tiroir. Il les sortit et remit la plaque en place.
- Voilà tout ce que j’ai.
Une petite pile d’environ 20 centimètres. Il les étala tous sur le bureau.
Pouvait-on vraiment comparer Dieu à un poisson rouge ? A une chique oui, à une petite sœur qui veut sans cesse jouer oui, à un enquiquineur de première oui. Mais un poisson rouge ? Si c’était pour le physique il était très très triste. Était-il donc si moche ? Camille se mit à renifler contre la pierre, la frottant toujours tendrement.
- Nous sommes des âmes torturées ! Epaulons-nous.
Il s’écarta à contre cœur du mur devenu son ami.
Ils étaient dehors à marcher sur de jolis nuages blancs. Camille avait installé cet ascenseur qui allait jusqu’au QG des Shinigami, après ils prendraient un portail jusque sur terre. Ilse devraient atterrir dans un bar tenu par toutes les races de la planète. Démons, anges bien sûr, Dieux … Soit un gros merdier.
Alluka fut très déçue lorsqu’Harry tomba dans les pommes. Elle lui chotta de nouveau dedans mais il n’eut aucune réaction. Il n’était pas si fort que ça pour finir. « Je veux qu’il se réveille. » Elle lui lacéra le bras avec les morceaux de verre. « Je veux qu’il se réveille. » Elle lui donna des baffes. « Je veux qu’il se réveille. »
Mais il ne se réveilla pas. Enervée, elle quitta la pièce pour se faire une tasse au lait chaud. « Laisse là dans son sang. »
Sullivan fit la moue alors qu'elle se frottait la joue, au dessus de là ou sa mâchoire avait été déboîtée. Son regard se perdit au sol quelques secondes alors qu'elle encaissait ce qu'l s'était passé. Comme si sa famille la rejetait.
- Je vais me coucher.
Elle était fatiguée de cette journée. Sullivan reprit sa route vers son manoir.
(Le reste arrive >.<)
Dernière modification par ornelle (2015-08-07 19:27:25)
“Dieu vaincu deviendra Satan, Satan vainqueur deviendra Dieu.” Anatole France
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Elspeth aurait voulu défendre Harry qui se faisait torturer à nouveau pour être réveillé, mais il resta évanoui, c'est ce qu'il était sans doute le mieux, en pus Alluka partit irritée, et demanda à Yvan de la suivre. Ils allaient pouvoir rester seuls, et récupérer peut être un peu. Elspeth attendit qu'Yvan et Alluka aient définitivement quitter la pièce avant d'enfin relâcher la pression et d'éclater en sanglot. Elle voyait trouble, elle perdait trop de sang. La jeune fille s'évanouit aussi. Puis, son pied gauche bougea tout seul, formant un cercle parfait avec son sang, qui était à disposition en quantité, et dans le cercle elle traca un symbole d'étoile. On pouvait voir qu'elle était en faite à moitié réveillée, et pas vraiment elle-même. Elle ne prononça qu'un mot, qui fit s'illuminer le cercle et l'étoile durant un centième de seconde.
- Sherill...
Ensuite elle s'évanouit à nouveau, trop faible pour rester éveillée, surtout après cet exercice plutôt compliqué et épuisant qu'elle avait effectué.
Eden n'avait pas voulu être méchant en traitant le Dieu de poisson rouge, mais il ne l'avait pas dit tout haut, aussi ce n'était pas trop grave. Il le regarda s'éloigner à contre coeur de son nouvel ami si sensible qu'était le mur
- Nous reviendrons bientôt le voir, ne vous en faites pas Monsieur
Eden adorait marcher sur les nuages, c'était une sensation si douce de légèreté. Eden avait très envie de se coucher dedans et d'enfuir sa tête dedans. Il avait aussi hate de rencontrer d'autres races, même si ce bar n'était pas des plus fréquentables, et que les circonstances étaient sombres. Ils arrivèrent devant l'ascenseur
- A vous l'honneur
Abbadon avait fait son boulot en la remettant sur pied, mais il ne pouvait pas la réconcilier aves ses amies prostituées par contre. Pour ça, elle devrait se débrouiller toute seule, mais elle n'avait pas l'air motivée pour essayer. Elle lui annonça d'ailleurs qu'elle allait se coucher
- Très bien
Ils se dirigèrent vers le manoir, et une fois arrivé, Abbadon alla lui préparer son lit et la bouilloire qui lui tiendrait chaud
La famille s'agrandit avec Mamie Nastuu, Mama Nono, Sister Esp' et Enfant Nelle :p
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Himmel écouta Vlinder qui tentait de la convaincre de ne plus se laisser faire par son père . Et quelque chose en elle lui dit d'agir égoistement , de vivre la vie d'artiste qu'elle voulait tant , de visiter tout les recoins et les paysages , de découvrir le peuple et son regard et d'un autre côté , elle avait une peur immense celle de tuer son père , de décevoir sa mère qui devait la voir en haut et elle pensait aux punitions qui finiraient par se faire plus sévère s'il la trouvait . Mais la trouverait-il ? Et la jeune blonde laissa Vlinder , qui était un inconnu il y a si peu de temps la conseiller mais elle se rappela de la voix de son père lui disant de ne jamais la quitter alors qu'il pleurait sa mère . Himmel se mordilla la lèvre inférieur discrétement . C'est comme si toute sa vie fondé sur des mensonges et des promesses venait de s'écrouler . Elle touchait enfin la vérité du bout des doigts .
Elle se tut un long moment , durant quelques minutes , et après ce long silence la voix d'Himmel se fit entendre . Himmel ne savait pas pourquoi mais elle avait l'impression que Vlinder avait une expérience en plus qu'elle n'avait pas et c'était peut-être pour cela qu'elle lui parlait ainsi aussi librement car elle n'expliquerait pas sa situation au premier venu . Elle avait tenté de l'expliquer à une servante et elle n'avait jamais revu cette femme alors elle avait préferè ne plus jamais parler de ce secret . C'est ainsi que son père l'avait qualifié car une mise se taisait et ne faisait que paraitre .
- Je ne veux pas que cela arrive . Si , je vous en parle c'est peut-être une envie d'être sauvé qui me secoue donc l'âme . Je sais qu'il n'y a pas de fond dans cette baignoire , je le sais mais je tente de me rassurer et de me dire qu'un jour je le toucherai . Un jour , mais ce jour ne vient pas . Il est facile de dire je vais partir mais je ne veux pas que père puisse , un jour souffrir autant que je souffre . J'ai appris à vivre avec mais lui finira par mourir de sa souffrance , je sais comme il est fragile .
Puis Vlinder parla de sa mère et elle imagina la femme aux cheveux bruns , regarder toutes les scènes qu'elle avait pu vivre et elle secoua la tête négativement . Elle ne le voudrait pas , au grand jamais elle n'aurait sacrifié sa fille pour l'art et elle aurait prit l'initiative de quitter son mari malgré les moeurs de leur époque . Elle ne dit rien sur cela , ne voulant arreter Vlinder dans son plaidoyer pour la libérer de son père c'est alors qu'elle serra le poing . Était-ce de la colère ? De la souffrance ? Non Himmel frappa son poing contre la paume de sa main decidé de ne pas se laisser aller
- Vous avez raison , je partirai ce soir . Je dormirai dans une auberge , non loin d'ici ce soir une fois que mon père se sera endormi . Je ne peux rester avec lui , je le priverai de ma présence pendant un mois et ensuite j'irai lui parler . Peut-être voudra t-il m'écouter sans me punir ? Oui , je vais partir ce soir , vivre dans une auberge durant quelques jours et ensuite me chercher un endroit où habiter , devenir preceptrice mais il sera bien dur de l'être . Personne ne ferait confiance à une jeune fille sortit de nulle part .
Vlinder semblait avoir prit confiance en lui d'un seul coup . Ce monologue était celui d'un homme assuré loin de celui du jeune homme timide . Elle n'eut pas peur de lui demander alors " Pourquoi êtes vous si emplie de force à propos de mon futur mais que vous semblez être un homme si timide quand j'évoque votre personne ? Vous avez un regard ... Plus assuré et comme une sorte de colère qui monte en vous et qui fait le bout de vous doigt bouger très légèrement . Comme si vous cherchiez à refaire un geste ... " puis le regard de Vlinder changea et il prit soin de lui montrer son reflet dans son regard tandis qu'il regardait le sien . Elle entra dans une admiration , elle aima son regard , son reflet , elle sentait son souffle tandis qu'elle en eut presque le souffle coupé et elle eut envie de rester près de lui .
- Je ...
Bredouilla t-elle alors , ayant perdu tout ces mots à cause du plein d'émotion et de beauté qu'elle voyait en Vlinder " C'est si différent des tableaux . Je veux rester , je vais capturer tout cela , je veux que l'on voit ce que je peux admirer . " elle remarqua alors les mains de Vlinder sur ses épaules , elle lui sourit alors
- Vous me troublez Vlinder .
Et la jeune blonde se dégagea de son emprise et il lui conseilla de ne pas s'inquiéter pour lui mais si elle partait ce soir , son père aurait une dent contre lui qui avait posé son regard sur sa fille , sa précieuse enfant . Il n'aurait pas peur de le denoncer alors qu'il n'en serait pour rien et elle avait aussi peur de cela .
- Vous ne connaissez pas mon père . Je ne sais ce dont il serait capable pour moi . S'il venait à se mettre à dos votre famille , quelques malheurs pourraient arriver . Il dira que converser avec vous et les servants a eveillé en moi quelques désirs de jeunes fille peu sages . Il pourrait me dire folle pour me garder près de lui .
Puis Vlinder lui dit qu'il voulait pouvoir lui reparler " Moi aussi , je m'amuse de nos conversations et je crois que je ne veux pas qu'elle se termine , je n'aimerai pas que la fin de notre séjour puisse y mettre un point final . " Puis elle rit quand il lui avoua être aussi enfantin qu'ellemalgré leurs seize ans approchant , elle imagina alors Vlinder chahutant mais il était si calme qu'elle avait du mal à l'imaginer dans la foret
- Alors nous serons deux sali par la bout , amusons nous cher camarade qui aime grimper aux arbres et enlacer la terre . Nous l'embrasserons et nous lui donnerons l'amour dont elle a besoin à deux et de plus , je suis très bonne grimpeuse . Je vous défierai même de grimper plus haut que je ne le peux .
Dit-elle alors en riant " Mais un papillon doit parfaitement virevolter jusqu'au Ciel " leurs conversations s'enfilaient tel des perles dans un collier et on parla ainsi du planning de la journée de Vlinder , il évoqua le fait qu'il soit adopté . Elle entra dans sa chambre à cet instant et elle se tourna vers lui
- Une petite soeur , j'aimerai beaucoup la voir ! Remarques et reflexions ? Et bien , je suppose qu'il y a des mauvaises personnes partout . Il est bien triste de n'avoir que pour s'occuper le loisir de critiquer les gens alors qu'on préfère se pencher sur la vie des autres que la sienne .
Vlinder entra dans la chambre à ses cotés , elle regarda la chalbre , les moindres recoins elle voulait s'emparer du moment " Est-ce bien pour un homme ? Je suis pour l'égalité , si je grimpe aux arbres alors vous avez le droit de faire ce que vous voulez jeune Vlinder et oui je lirai vos récits et les lancerai aux passants en leur disant de les lire et je fuierai pour ne pas me faire enfermer par la police " Elle s'imagina fuir les forces de l'ordre dans sa robe blanche . C'était assez comique et alors , après avoir rit , il lui demanda en quelques sortes de rester ici aux pays-bas . Un instant , elle eut le désir fort de passer doucement ses doigts sur sa joue tandis qu'il entrouvit les lèvres . Ses pensées la dérangèrent et elle laissa son modèle aller chercher des tectes et elle lui assura alors d'une voix sure d'elle
- Vous me verrez souvent , vous vous lasserez de moi , et vous le demanderez de ne plus revenir car j'emplierai votre vie .
Himmel lu ensuite les textes , elle plissa les yeux , puis pencha sa tête sur les cotés " Il faut que je perfectionne mon néerlandais , vous avez des termes très soutenu que je ne comprends pas tous " expliqua t-elle alors puis elle sourit alors " Vous l'avez écrit seul , c'est incroyable . J'apprécie beaucoup ce que vous écrivez . "
- Je vous ordonne en tant que reine de la journée de ne pas hésiter à me donner certains de vos textes avant que vous soyez connu . Bientôt , vous aurez des fans essayant de grimper à votre fenêtre pour vous voler ou voler vos récits .
( La suite arrive , désolé ... Pfiou )
Yvan suivit Alluka/Nanika quand elle quitta la pièce , regardant alors Elspeth se vider de son sang , et ensuite Harry ne pas se réveiller a cause de la fatigue mais surtout l'émotion et son amour pour Elspeth . Les humains faisaient tellement pitié . Il regarda alors sa femme
- Avez-vous faim , mesdemoiselles ? Une envie après cette séance ?
Il se pencha à son oreille " Cette séance quelque peu décevante , j'aurais voulu quelque chose de plus ... Tragique " expliqua t-il sachant que les séances peu réussi frustrait au plus haut point sa femme , il la prit dans ses bras de dos
- Une autre séance pourrait se faire , j'ai hâte du jour où je bous torturerai ...
Il sourit " Mais que voulez vous pour le moment ? "
Harry lui était bien trop perdu pour se réveiller et ceux sont les quelques bruits de sanglots qui le fire reprendre un semblant de connaissance .nil ouvrit ses yeux collè par le sang et Harry regarda alors la jeune fille en face de lui faire un cervle puis une ètoile . Il regarda le sol . Que faisait-elle ?
Dernière modification par natsuuko (2015-08-07 21:42:26)
- ornelle
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Vlinder voulait sauver cette jeune fille. Il ne voulait pas qu’elle connaisse la même chose que lui, la perte d’un être que l’on n’aimait pas forcément beaucoup mais qui était tout de même lié avec vous pas le sang. La perte du dernier être qui vous restait surtout. Car, comme lui, sa mère était morte. Dans quelles circonstances il ne savait pas et il ne jugea pas utile de le savoir. Cette femme était morte, c’était tout. Himmel avait cependant eu la chance de connaître la sienne. Lui n’avait pas eu ce privilège, l’amour d’une mère … Aujourd’hui c’est la reine qui le lui rendait. Quelle femme formidable.
Il sentit que ses paroles avaient touchées Himmel. La jeune fille s’était tue après son long discours, méditant ces paroles. Il se doutait du combat qui se déroulait en elle. Ne rien faire ? Se battre pour ne plus souffrir ? Enfin vivre sa vie ? Rester auprès de son père ? Il espéra de tout son cœur que ses paroles l’avaient emporté sur l’autorité de son père et sa dépendance à sa fille. Vlinder se sentait honoré qu’Himmel lui parle de ses problèmes. Ils se connaissaient depuis à peine une heure et une confiance solide régnait déjà entre eux. Il avait l’impression qu’à présent un fil était relié à leurs cœurs, et que si ils s’éloignaient trop leurs cœurs allaient saigner.
Himmel montra son hésitation. Elle ne voulait pas voir son père souffrir comme elle souffrait, ce qui était compréhensibles. Mais c’est comme si ils se mutilaient l’un l’autre. Ce qu’elle ne comprenait pas c’était que son père souffrait sûrement déjà. Vlinder imagina l’homme dans l’esprit d’Himmel la journée mais, dès que le soir arrivait, seul dans sa chambre, il souffrait aussi de cette situation anormale en repensant à sa fille. C’était l’avoir sous les yeux qui le rendait fou.
C’est l’évocation de sa mère qui sembla décider Himmel. Elle secoua la tête énergiquement et frappa de son poing sur sa paume. Il trouva ce geste magnifique et se dit que si une peinture avait été faite à ce moment, il serrait rester devant pendant des jours. Il savait que ce n’était pas raisonnable mais il était tellement heureux de cette décision qu’il la prit dans ses bras et la fit tourner.
- Je vous accompagnerais dans ce voyage Himmel. Nous nous verrons dans les bois en cachettes et je viendrais prendre des cours d’Allemand à vos côtés ! Vous serrez payé équitablement.
Il la reposa. A vrai dire le geste lui avait paru si naturel qu’il ne pensa même pas à être gêné. Et puis il était trop content pour l’être. Il avait essayé de persuader Himmel comme il le pouvait. Il avait trouvé les mots justes et avait su lui faire changer d’avis. Himmel lui avait raconté ses tracas, sa vie. Il jugea légitime de donner plus d’informations sur l’homme qu’il était. « Je ne suis pas né noble mais fermier. » Il eut un rire car c’était assez ridicule. « Ma mère est morte en couche et j’ai eu une enfance violente. Ce n’est pas très joli à détailler mais disons que j’ai quelques cicatrices sur le corps. » Vlinder releva son bras, observant sa paume. Il fit bouger ses doigts lentement.
- Mon père m’étranglait quand il est mort. Je l’ai fait tomber de la fenêtre.
Il guetta la réaction d’Himmel, craignant de l’avoir choqué ou de lui avoir fait peur. Vlinder fut envahi de nouveau par ses souvenirs. Lui qui croyait que tout cela était derrière lui, il se trompait. C’était encore tellement douloureux. Il était cependant lancé dans son explication et sa main glissa vers le cou d’Himmel. Il testait le point de vue qu’avait eu son père ce jour là et imagina son propre visage déformé par la peur et les larmes. Il retira son bras comme si il avait été brûlé. Mais maintenant qu’il avait touché la jeune fille il réclamait plus et s’était approché d’elle pour qu’elle admire ses yeux. Mais il avait plus l’impression qu’elle admirait les seins que de se rendre compte de la beauté de ses prunelles à elle. Puis ce qu’elle dit sur le tableau le rassura. « J’ai cru que vous ne vous regardiez pas et que vous en profitiez pour m’observer de plus près. » Il eut un air faussement sévère. « C’est bien ça un ? » Et tapa de l’index sur son bras comme le ferrais un professeur devant un élève qui ne disait pas la bonne réponse. Ainsi il la troublait. Il rangea tant bien que mal son petit regard séducteur dans une caisse pour la livrer loin, au pôle nord peut-être. Il avait déjà trop abusé de cette mademoiselle précédemment.
- Je ne peux vous dire que vous n’en faites autant Himmel. Vraiment pas.
Elle se dégagea se son emprise et lui fit part de ses craintes le concernant. « Ce genre de choses n’arrivera pas. Il sait que je suis trop proche de la reine et qu’il ne peut rien contre moi. Quand bien même il essayerait ce serait inutile, car la Reine séparera toujours le vrai du faux. » Il essaya de la rassurer du mieux qu’il put.
Ensuite c’est elle qui le rassura en lui disant qu’elle aimait parler avec lui. Cela amena un sourire sur son visage. « Il n’y aura pas de point final. Car vous avez décidé aujourd’hui même de changer. De plus je serais terriblement triste s’il y en avait un. Mais ne pensons pas à cela mais plutôt à la journée chargée qui nous attend. Par politesse je vais vous demander si par la suite monter à cheval et gambader dans les bois ne tâchera pas votre belle robe mais je dois avouer que j’ai envie de voir du bruns terreux la tapisser. » Il voulait voir qu’elle n’avait plus fais attention à rien. « Mais peut-être voulez-vous que je prête une tenue adéquate d’équitation. »
Il s’imagina grimper aux arbres avec elle, déchirer leurs vêtements et revenir avec de la boue partout. Il la trouverait toujours aussi belle si pas plus qu’avec cette blancheur parfaite et scintillante. Vlinder verrait dans cette fille boueuse celle à qui il pensait, libre comme l’air sur son rocher.
- Vous défiez un professionnel ne me sous-estimez pas !
Il partit dans un petit rire. Quel incroyable talent que cela. « Je relève votre défi. » Il prit la main d’Himmel et la tapa dans la sienne qu’il avait tendue pour sceller ce défi. Ils entrèrent dans la chambre et elle se tourna vers lui. Il imaginait l’effet que ça aurait donné si ses cheveux étaient lâchés.
- Si j’arrive à l’attraper seulement ! Dit-il avec amusement. Je ne me préoccupe pas de ce que les gens disent mais de ce qu’ils font.
Il eut un sourire énigmatique. Himmel regarda ensuite partout comme si elle cherchait une imperfection. « Je ne me gênerait pas mademoiselle Himmel. Vous allez regretter de m’avoir mis au défi toujours l’heure. Je ne perds jamais les défis. Ne vous en faites pas, si cela arrive, je viendrais directement payer caution.»
Ils étaient l’un en face de l’autre devant le bureau au étaient étalés les textes. L’assurance de Vlinder retombait légèrement alors qu’elle choisissait le premier qu’elle allait lire. Il espéra ne pas la décevoir, après tout si il n’était pas lui-même satisfait de son travail comment quelqu’un d’autre pouvait l’être … Mais c’était subjectif surement.
- Je ne pense pas me lasser de vous.
Il coula un regard vers elle pour l’admirer discrètement, l’œil brillant et cet air gêné qui avait été trop longtemps absent sur ses joues. « La venue d’une personne comme vous semblait tellement improbable or c’est arrivé. J’ai beaucoup à découvrir encore, mais cela me donnera encore plus envie de votre compagnie. »
Elle lut ensuite. « Si vous me dites ce que vous ne comprenez pas, je peux vous aider. » Il se mit derrière et regarda par-dessus son épaule. « Ou est-ce ? » Il ne remarqua pas qu’ils étaient forts proches, ou plutôt il fit comme.
- Je vous remercie … Je pense que c’est le meilleur compliment pour n’importe quel écrivain. J’aimerai tous ces fans mais le premier est toujours celui qui compte le plus je suppose, j’en suis certain. Lisez autant que vous voulez Himmel.
Alluka était effectivement très frustrée. Rien ne se passait comme elle le voulait et l’envie de planter ses griffes dans quelque chose se fit sentir.
- J’aimerai des cookies et un grand verre de lait chaud.
Elle se consolait comme en enfant. Mais lorsqu’Yvan la prit dans ses bras, c’est bien avec une âme de psychopathe qu’elle finit par planter les véritables lames au bout de ses doigts dans les mains dans son mari. Cela la calme, de plus ce n’était pas n’importe qui. « Je dois avouer que je n’ai plus envie de les faire durer mais de les tuer après ce bon repas que tu vas me faire. » Elle soupira d’aise dans ses bras.
- Arrêtons de la retarder. Je rêve aussi de cette séance, mon amour, j’y rêve sans cesse.
Alluka ferma les yeux à cette pensée mais elle dévia de nouveau vers Harry et Elspeth. « Ce que je voudrais c’est arrêter cette chose ridicule. Et que tu me fasses des cookies et un lait chaud. » Elle eut ensuite un sourire. « Après s’être débarassé de ce couple inutile tu feras ce que tu veux Yvan » Alluka ne lui disait pas ça souvent.
Sherrill apparut sur les fesses au milieu de la salle de torture.
- Kagero ? Kagero-samaaaa !
Elle ne fit même pas attention à Elspeth et Harry enchaînés. Peut-être … Peut-être avait enfin été enlevée par des extraterrestres ? Elle se mit à rayonner de joie en poussant ses cris habituels, des « kriiiiii » incessants.
Sullivan était glissée dans son lit, la couverture remontée jusqu’au nez. Elle s’évertuait à fixer le plafond, mais alors qu’Abbadon finit ses affaires et se prépara à partir, elle braqua son regard sur lui.
- Reste avec moi jusqu’à ce que je m’endorme.
- J’en doute Eden. J’en doute.
Sur ces mots ils s’étaient retrouvés dans l’ascenseur. Dès qu’ils entrèrent une musique d’ambiance (mais d’ambiance ratée pour le coup) retentit. Qui avait changé sa musique ? Il avait pris soin de mettre du hard métal et on lui mettait maintenant des notes sans charme dans les oreilles ! Ce devait être Régis le responsable technique. Il irait lui en toucher deux mots. On ne contestait pas les choix de Dieu sur sa musique d’ascenseur.
- Eden, si tu étais un gentil ange s’occupant de la technique, face à la chanson que j’aurais choisie pour MES ascenseur, aurais-tu changé cette dernière.
Il en faisait peur être tout un foin mais il devait remettre tout ça au clair. Ils arrivèrent ensuite chez les Shinigami et les portes s’ouvrirent.
- Mes amis ! Dit-il bruyamment en ouvrant le creux de ses bras.
Tout le monde l’ignora.
- Je vais baisser vos payes.
Effet immédiat.
- Oh, monsieur Camille comment aller vous ?
- Quelle belle journée, vous sortez, Kami-sama ?
- Nous nous occupons de la paperasse entassée dans votre bureau mon Dieu !
C’était bien mieux comme ça. Il eut un sourire fort satisfait.
Sébastian avait reposé Ririchyo à terre, contre l’arbre, pour réussir à creuser efficacement. Il la trouva cependant triste assise ainsi tout seule, et se tourna vers sa fille. Il regarda Ciel puis elle. « Je peux ? »Demanda-t-il. Et il les plaça appuyé l’un contre l’autre. C’était ainsi qu’ils devaient être. Il se remit à creuser et donna une seconde pelle à Lizzy.
- Hum ?
Il était concentré sur sa tâche, mais lorsqu’elle parla de ses chats il s’appuya sur l’outil, pensif. Mais finit par sourire imperceptiblement. « Tu penses vraiment que je vais te dire non alors que j’étais prêt à tous les donner à des inconnus ? »
Dernière modification par ornelle (2015-08-08 01:29:57)
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Elspeth fut à nouveau sortie de son inconscience par un petit torsion dans son estomac, pile au moment ou Sherill apparaissait. La jeune fille ouvrait les yeux alors que Sherrill était en train de crier de joie à sa manière, ce qui allait alerter les tortionnaires
- Chuuuut! Délivre-nous Sherrill c'est... un ordre.
Elle était encore toute faible, presque sans énergie, et elle avait l'impression qu'elle allait bientôt retomber dans l'inconscience, aussi espérait-elle que Sherrill avait bien compris
- Sors-nous... d'ici
La jeune noble ne se demanda même pas comment sa démone avait atterri ici, elle verrait ça plus tard, il y avait plus urgent, et de toute manière, elle n'avait pas les idées claires
Abbadon la regarda se glisser dans le lit et contempler le plafond, comme si elle essayait de ne penser à rien. Avait-elle été si blessée par ses amies de fortune? Il haussa les épaules et se prépara à partir, mais elle le retient par une demande. Il se tourna vers elle, prêt à refuser, il n'était pas sa nounou non plus. Mais en voyant son regard qui semblait triste, il hocha la tête, et s'installa sur une chaise à coté du lit
- Dans ce cas dormez vite parce que je n'ai pas que ça à faire.
Eden fut étonné que le Dieu réponde cela. Etait-il si inquiet à propos de ce meurtre? C'était une tragédie certes, mais ce n'était peut être qu'un cas isolé ou ils trouveraient vite un coupable. Eden préférait être optimiste que pessimiste, mais Camille semblait croire qu'ils allaient un bon bout de temps sur Terre, et il ne savait pas encore si la nouvelle lui plaisait ou non. Eden écouta la musique d'ambiance, il le trouvait très bien, lui, mais elle ne plu pas à Dieu, et ce dernier lui posa une question
- Pas quand vous êtes dans les parages Monsieur, c'est sur, mais si vous n'êtes pas là, je pense que je n'hésiterais pas. Vous avez des gouts particuliers.
Eden répondit avec un peu de malice, mais en toute sincérité. Les anges n'avaient pas été programmés pour mentir. Ils arrivèrent ensuite, et les Shinigamis ignorèrent Camille, ce qui arracha une grimace à Eden, ils ne savaient pas à quoi ils s'exposaient : la sentence ne tarda pas à tomber, ou plutôt, la menace, et soudain, tout le monde s'intéressait au Dieu. Cela arracha un petit rire au jeune archange qu'il tenta de cacher pour ne pas froisser les Shinigamis en effervescence.
- Il faut toujours que vous vous donniez en spectacle Monsieur, vous ne pouvez vous en empêcher.
La famille s'agrandit avec Mamie Nastuu, Mama Nono, Sister Esp' et Enfant Nelle :p
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
( Je ne pourrais pas me connecter souvent mais j'ai réussi à me connecter pendant quelques minutes )
Himmel savait que c'était une chance d'avoir eu sa mère auprès d'elle durant douze années de sa vie . Elle avait toujours été tendre et compréhensive , essuyait les larmes de ses joues quand elle venait se plaindre d'un maux et courrait après les palefreniers quand ils disaient qu'elle ne pourrait jamais grimper à l'arbre . Oui , elle leur courrait après en agitant une branche qu'elle avait prit de l'un des arbres les plus haut . Oui sa mère avait été une femme active , agréable et tendre mais c'était aussi douloureux de l'avoir connu car elle avait encore cette terrible douleur quand elle pensait à elle , tant de souvenir qui la faisait rire puis pleurer et elle avait surtout du s'habituer à son père changeant , oui si sa mère n'avaig pas été là . Elle en aurait eu l'habitude se disait-elle quelques fois et elle se disait parfois qu'elle était terrible de penser ainsi . Se blamant encore et encore dans la nuit . Oui , Himmel à ses douze ans ne pensait plus qu'à une seule chose en voyant les larmes de son père . Être une gentille fille obeissante , qui allègerait la peine du coeur de l'homme en deuil .
Mais tout avait tourné au drame et son effort la fit briller pour son père comme une bougie dans la pénombre , il s'y accrocha maladivement alors qu'il aurait du entretenir cette bougie et l'aider à ne pas se consummer , il laissait sa fille l'éblouir sans ne jamais chercher à l'aider à ne pas s'éteindre . Il la garderait auprès de lui aussi longtemps que possible pour ne pas sombrer dans le desespoir . Mais il savait que ces flammes qui étaient bienveillantes le dirigeait vers un enfer , un amour bien trop passionnel pour celle qu'il avait éduqué aux cotés de sa femme et quand il tentait de se convaincre de ne plus jamais la garder ainsi auprès de lui , il la revoyait le lendemain et il oubliait toutes ses promesses de futur nouveau pour son petit Ciel . Oui . Il la garderait . Mais Himmel , elle ne voyait en aucun de ses gestes le mal . Tout était emplie d'un amour , d'une fille envers son père
Alors elle choisit de rester , elle lui expliqua son désir , son projet . À lui , Vlinder . Il était le seul à qui elle dirait tout , il l'écouterait . Il l'écoutait attentivement . Alors quand elle décida de transformer son rêve en réalité devant lui , il l'attrapa et Himmel se sentit infiniment légère , elle laissa échappé un petit glapissement de surprise . Himmel tournoya , ses pieds ne touchèrent plus le sol ce qui montrait symboliquement comment Vlinder venait de la pousser vers son rêve , Himmel eut un rire bon enfant , et certainement un sourire plus vrai que les autres , elle aima cette première sensation de liberté et elle se réjouit du bonheur partagé avec son ami , elle avait cette impression qu'ils rythmeraient à présent leurs petits bonheurs à l'unisson . . Vlinder lui proposa d'être son premier élève tout en la faisant virevolter dans les airs . Elle trouva l'idée merveilleuse . Himmel bien qu'avec son allure bien plus d'élève que de préceptrice , se voyait déjà dans un avenir proche , au pied d'un arbre , les cheveux lâchés comme elle les aimait apprendre l'allemand au jeune Vlinder .
- Oui , nous nous rejoindrons dans le petit bois et je vous apprendrai ma langue maternelle . Mais je ne veux point vous faire payer ces leçons . Considérez-les comme des cadeaux et pour me remercier de mes cours s'ils se trouvent qu'elles vous sont utiles , emmenez moi visiter votre pays , parlez moi de votre quotidien et amusons nous lorsque je n'apprendrai rien à mes autres élèves et je pourrais ainsi vous dessiner . Bien évidemment , je vous ferais voir tout tableaux tiré de vous chez moi enfin si vous avez un jour le temps et si je me trouve une maison
Ce qui lui paru incroyablement accessible . Oui tout ce futur semblait être écrit à l'encre noir sur le papier blanc . Personne ne pourrait l'effacer malgré toute la volonté du monde . C'est alors que Vlinder lui compta aussi son destin , il rit tout d'abord en expliquant n'être que fils de fermier . Chose qu'elle trouvait incroyable vu qu'elle n'avait jamais eu la chance de poser un pied dans une ferme et quand il rit , elle ne rit pas avec lui . Loin de là , elle était calme , le regard attentif ayant soif de savoir comment à son jeune âge , il avait put arriver aux cotés de la reine . Il lui conta son enfance qu'il qualifia de mouvementé et quand il aborda le terme de cicatrice quelque chose en elle s'eveilla . Elle voulait les voir ces cicatrices pour les panser et punir le criminel mais elle apprit bien vite aussi que le jeune homme dans un élan de colère et certainement de force (car une personne de 15 ans ou moins en face d'un homme , père de famille devait paraitre bien faible ) il s'était débarrassé de son bourreau et elle s'en voulu d'en être heureuse et soulagé . Des sentiments si égoïstes l'envahissaient et c'est dans un soupir de soulagement qu'elle clôtura la suite de ses réactions
- Je suis désolé pour tout vos malheurs , j'aimerai panser les quelques blessures que vous avez avec mes mots mais cela est impossible et je ne pourrais vous faire oublier tout cela mais vous avez le devoir d'avancé car vous avez choisi ce jour là que votre vie était plus prometteuse que celle de votre père en le poussant et vous aviez raison . Alors ne restez pas bloqué sur tout cela . Allez de l'avant tout comme moi , tout comme vous me pousser à aller de l'avant mais n'oubliez pas d'où vous étiez parti . Être un fermier n'est pas une tare et je hais la façon dont vous en riez . Auriez vous l'audace de rire devant des fermiers travaillant à élever leurs animaux ? Non . Alors ne riez pas de votre ancienne condition ? Dieu soit loué , vous avez eu la force de vivre Vlinder , il le fallait , il le faut car votre avenir valez plus que celui de votre père qui en vous tuant aurez fini en prison ou aurez continué à être ivre de violence . Mais , la terre a eu la chance de garder un brave garçon et l'a fait être adopté par la reine après tabt de douleur , voilà un peu de répit car votre mère adoptive vous aime , cela se voit dans ses yeux de mère . Elle a le regard aimant de toute ces maries dans les églises catholique qui regarde le petit enfant
Et quand il la toucha au cou , elle ne cessa de le regarder et quand il enleva sa main rapidement , elle eut le réflexe de l'attraper et le reporter vers son cou comme pour guérir le mal par le mal " Vivez , car vous le méritez " puis elle le lâcha et ils se regardèrent dans les yeux , tentant de se regarder mais ce qu'elle voyait le plus c'était Vlinder , elle plongeait dans ce regard bleu si semblable et éloigné au sien . Alors , il lui demanda si elle se regardait , Vlinder ressemblait à un précepteur et elle eut une petite mine d'enfant sage " Mais c'est qu'il est dure de ne pas se plonger dans ce bleu sans s'y perdre et s'y noyer Messire ... Mais pourtant même si je sais que je m'y noie , je n'en veux pas m'en sortir . C'est ce qui est troublant . " Et elle aimait ce regard séducteur bien qu'en chercher le sens ne lui avait pas effleuré l'esprit . Mais elle aimait le voir et s'il avait été envoyé au pole nord , elle ferait en sorte de le ramener au pays-bas .
- Je vous trouble donc . Alors je m'amuserai à le faire bien plus souvent .
S'enquit-elle de dire tout en avançant . Elle n'allait pas se priver de lui faire l'effet qu'il lui faisait . Pourquoi donc l'empecher de vivre cette chose douce amère que le trouble à leurs jeunes âges ?
Peu de temps après il la rassura , une énième fois sur son père et la menace que cet homme en colère représenterait . Aussi puissant qu'il pouvait l'être , il ne pourrait pas faire Vlinder fauter aux yeux de la reine , qui serait leur majeur atout et qui elle l'esperait n'aurait pas trop pitié de son père pour ne pas mener d'enquête pour rechercher la jeune Himmel dans tout les pays-bas à partir de demain . Himmel pensait déjà à son père se reveillant , se précipitant les cheveux grisonnant comme à son habitude dans un désordre presque artistique , le comte ne trouverait pas Himmel dans sa couche et la chercherait donc dans le petit salon , puis sur le balcon du petit appartement qu'ils avaient loué pour le voyage , il chercherait dans chaque coin , il transpirerait par tout les pores d'inquiétude puis il lâcherait un cri qui ferait se réunir chacune des femmes le servant .Toute laisserait leurs travaux inachevés s'attelant à chercher le ciel de monsieur . Alors un murmure se ferait entendre , puis une phrase serait sur toutes les bouches du Pays-bas et très vite à l'Allemagne " Le Ciel a disparu " . Himmle savait que son père courrait trouver la reine , disant qu'Himmel n'était plus , qu'on l'avait enlevé , qu'il avait trouvé son lit défait signe de bataille puisque sa Himmel ne quitterait jamais son père , puis on le raisonnerait et on le consolerait mais alors il blamerait les pays-bas , puis le monde , puis l'univers .
- Demain .
Chuchota t-elle alors excité par l'autre aspect de l'histoire , des balades à ne plus finir aux cotès de Vlinder , d'une ville d'un monde à découvrir , d'effort à parcourir pour devenir une parfaite préceptrice et ensuite une artiste même s'il était dure pour une femme de se faire un nom . Oui , elle avait hâte de quitter à la hâte sa couche et l'hôtel sur led pointes de pied pour se fondre parmi la masse , sa valise à la main et les rêves pleins les yeux . Vlinder la conforta , lui aussi désirait lui parler encore et encore et l'envie n'existait pas que chez elle " Il ne faut jamais de point final à nos discussions '" Oui ,elle en avait la ferme conviction et elle continua de parler ayant trop envie de lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur , et surtout ces souhaits pour cette journée " Vlinder vous verrait aujourd'hui que la tenue adéquate pour faire une chose ou une autre n'existe pas . Je monterai en amazone et irai au galop plus vite qu'un homme malgré ma robe et je grimperai aux arbres en retroussant mes jupons et s'il le faut j'arracherai quelque couche de tissus superflu car père aime me prendre pour un ange et m'alourdis avec mes vêtements pour que je ne m'envole pas . Oui m'envoler , prenez garde à ce que je ne m'envole pas une fois grimpé aux arbres , vous pourriez être surpris par mes capacités "
Vlinder se vanta de ses capacités , et elle avait une hâte de le voir à l'action incommensurable . Ivre de le voir aller le plus haut possible et toucher le ciel du bout des doigts . Ils scellèrent donc leur défi mais elle fit une moue d'enfant " Ne faudrait-il pas mettre quelque chose en jeu ? " demanda t-elle ou plûtot proposait-elle .
Dans la chambre , elle s'appuya sur le bureau une fois les textes devant-elle pour choisir l'un d'entre eux . Vlinder lui dit une phrase qu'elle ne comprit pas vraiment affublé d'un sourire énigmatique ce qui fit son coeur presque faillir mais ne tintèrent pas ses joues . En peu de temps , elle choissit un premier manuscrit au titre qui l'interpella après avoir touché les lettres tout en écoutant Vlinder , elle dit
- Et si vous découvriez tout de moi ? Serais-je donc ennuyante par la suite ? Vlinder ... Vlinder ... Vlinder . Attention à ce que vous dites ou votre préceptrice va vous punir . Il faudra que je réfléchisse à vos punitions . Peut-être pourrais-je afficher des dessins de vous dans tout le centre de la ville pour que l'on vous admire ? Ou vous ferais-je étudié tard le soir au coeur de la fôret à mes cotés ou la punition suprême , je vous troublerai tendre ami
Puis elle lu . Etant enfermé depuis quelques années , elle avait eu le temps de lire des livres de toutes les langues et de tout les genres . Si bien que se plonger dans un livre était rapide pour elle et elle n'aurait pas mâché ses mots si le texte avait été mauvais , elle aurait cherché à ce que Vlinder se dépasse pour sa passion . Et elle fut étonné de voir qu'un garçon de son âge puisse écrire avec autant de talent que Baudelaire et molière mais avec une intrigue charmante à la Sherlock sans en être qu'une simple copie . Non , cette oeuvre semblait impressionnante et imposante mais on s'y immergeait sans soucis . Bien , elle imaginait que pour un natif cela serait encore plus facile car elle avait encore la barrière de la langue bien qu'elle était moindre
Puis son ami se proposa pour lui expliquer les mots qu'il avait choisi , elle sentit doucement son torse contre son dos . Elle irait même inventer quelques mots pour rester ainsi et apprendre à ses cotés mais elle s'interdit de penser cela car c'était un geste non loin d'être voulu , il était là pour l'aider . Elle effleura donc les mots qu'elle ne connaissait pas
- Excusez mon ignorance de la langue . Pauvre de vous , votre première fan aux premières pages ne peut se delecter de votre écriture mais je vous l'assure si je n'aimais pas votre oeuvre , je vous l'aurais dit et je n'y vois aucun défaut . Une richesse de la langue sans en abusé , des personnages très bien construit , un espace spatio-temporelle intéressant ... On se croirait sur les lieux et l'intrigue semble se présenter bien noué même trop si bien que je crois qu'il y aura un regournement de situation qui retournera nos coeurs de fans .
Elle resta ici , contre lui " Si vous disiez qu'il est rare de rencontré des gens comme moi , sachez qu'il l'est encore plus d'en trouver des comme vous , vous êtes incroyable Vlinder . Je vous l'assure, je veux plus que vous découvrir , je veux vous apprendre et vous raconter partout et vous répéter telle une douce prière . Il est malheureux qu'un homme comme vous sois timide et peu bavard car beaucoup devrait apprendre de vous mais fort heureusement vous parlez avec moi "
Lizzy quand on lui enleva son dernier souvenir de Ciel , soit le petit Ciel en entier n'en fut pas fâché car il était au coté de Ririchyo et qu'elle avait gardé son cache oeil . Il état signe de son passé , de son pacte , il n'en avait pas besoin . Il partait vers un monde nouveau . Elle prit une pelle, celle que lui tendu son père et elle creusa une tombe . Ce n'était pas la première fois . Cela lui arrivait bien plus souvent qu'on ne l'imaginait . Mais enterrer son maitre Ciel , ne lui déplaisait pas tant qu'il était près de ririchyo . Bien qu'elle ne connaissait pas l'amour malgré son âge . Enfin , elle connaissait si bien l'amour fraternel , qu'elle le rapprochait de cela . Seul amour qu'elle connaissait en plus de l'amour maternel qui n'avait duré que 9 ans enfin bien qu'elle aimait comme un enfant Kenichi . Et l'amour paternel , elle n'en savait que peu de chose .
- Je peux donc . Je ne sais pas , quand je demande quelque chose presque personne ne m'écoute , c'est pour cela que je n'ai jamais eu de chat . J'en ai demandé à Kagerou , il m'a donné une croix , j'en ai demandé à Yvan et il a faillit me tuer ... Je crois qu'il jouait à mot interdit et je me suis prit trois coups de couteau dans l'estomac .
Expliqua t-elle calmement Après avoir creusé le trou
- J'aurais pu en acheter un , mais comme j'ai peur de devoir partir des années pour un pacte , alors quand je reviendrais mon chat sera mort et je n'ai jamais trouvé de contractant qui accepte les chats . Mais j'ai mon animal de compagnie en bas ... C'est Stan qui me l'a offert .
Quand elle parlait de Stan , elle parlait bien de leurs boss car à une période il avait tenté de la courtiser et lui avait donné un animal des enfers . Qui ne meurs jamais mais qui n'est pas mignon
Yvan avait sentit sa frustration , la séance avait été ennuyante . Sa pauvre maitresse et femme décu se blottit dans ses bras réclamant alors du lait pour pouvoir certainement la calmer mais elle transperça sa main de ses ongles qui se mit à saigner un liquide couleur sang . Mais loin de s'éloigner , il lui ceintura la taille de ses bras . Ça en était presque douloureux
- Le lait et je m'occupe de ces deux ...
Une récompense parfaite , de plus ,lui était accordé si bien qu'il la lacha et alla faire le lait et quelques cookies en vitesse . Mais il sentait Sherill . Bien sur à son âge , on connaissait tout le monde
- Ah ...
Harry regardait Sherill qui venait d'arriver mais il ne se sentait pas assez fort . Les blessures , le sang d'Elspeth le rendait plus malade que jamais et il se connaissait une faiblesse nouvelle àprésent mais il était heureux de voir Sherill
Dernière modification par natsuuko (2015-08-10 11:47:41)
- ornelle
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Re: Kuroshitsuji - T2 -
Vlinder, durant cette enfance qu’il ne pouvait qualifier de tendre, avait souvent pensé à sa mère. A quoi ressemblait-elle ? Aurait-elle été une mère aimante ? Ce qui amenait à une autre question, inévitable pour le jeune homme : Son père avait-il toujours été ainsi ? Sa violence pouvait couler de la mort de sa femme lors de l’accouchement. Vlinder savait que rien ne pouvait justifier ce comportement mais au fond de lui, il se sentait coupable d’avoir rendu son paternel ainsi autant qu’il le détestait pour ce qu’il avait fait. Vlinder n’avait donc pas eu l’occasion de profiter de son enfance comme grimper dans les arbres, s’absenter des heures et des heures car il partait à l’aventure dans les bois jouxtant la ferme … Non, il avait eu trop peur pour s’aventurer dans tous ces jeux. Voilà pourquoi il en profitait autant aujourd’hui. Repenser à tout cela lui fit mal.
Il pensa soudainement à cette chevelure argentée. Lorsque, alors qu’il avait repris ses esprits dans la pièce de l’étage et regardé son père, un homme aux longs cheveux d’argent s’était penché sur le cadavre. Avec son énorme faux il faucha son corps puis il se tourna vers Vlinder avec un sourire. Pas ironique, moqueur ni même dément. Il était sincère et voilé d’une légère tristesse qui se reflétait également dans ces beaux yeux verts. Puis il s’était volatilisé.
Comment Vlinder avait-il pu l’oublier ? Une scène ainsi … Il fronça les sourcils, la réponse ne lui venant pas. Il se rendit compte qu’il était resté trop longtemps silencieux et s’était repris, laissant ces questions sans réponses pour plus tard. Il préférait de loin faire tournoyer Himmel, dans ses bras, alors qu’elle riait. Bien plus plaisant de même que cette proximité. Il put ainsi inspirer son parfum, un mélange de fleurs et de peinture. Il eut un léger sourire puis la reposa à terre.
- Vous m’honorez Himmel ! Dit-il avec une petite révérence. Je pourrais apprendre l’Allemand en merveilleuse compagnie et même l’argent ne sera pas une barrière entre cette personne et moi.
Il se redressa, amusé. « Nous parcourons mon pays et si cela est possible j’aimerai en visiter bien d’autres en votre compagnie. Vous ne vous trouverez jamais sans toit Himmel, croyez-moi. Vous logeriez ici-même si cela était possible… Encore une fois. »
Vlinder lui parla donc ensuite de son passé. Elle eut différentes réaction lors de son petit récit, mais un manque de ces réactions lorsqu’il rit en parlant de son passé de fermier. Il se sentit alors terriblement mal à l’aise même si il était conscient qu’Himmel voyait juste cette histoire avec un très grand sérieux. Il avait appris au fil des années, même si ces souvenirs lui faisaient encore mal, d’en rire. Un humour plutôt noir et un peu forcé certes. Le jeune homme avait beau beaucoup aimer la jeune Himmel, en sa présence son passé revenait au galop, la seule chose dont il aurait bien voulu se passer. Mais il ne lui en voulait guère car la curiosité de l’adolescente stimulait aussi la sienne. Elle soupira ensuite, ayant vraiment été prise dans son discours, lorsqu’il clôtura ses mésaventures. Vlinder ne lui en voulut pas.
- Ne vous excusez pas, vous n’y êtes pour rien. Le meilleur moyen de penser mes blessures est de ne pas y penser, dit-il avait un sourire triste. J’aimerais parfois devenir comme ces amnésiques qui oublies leurs vies d’avant leurs incidents mais je sais que ce serrait terriblement égoïste non pas envers mon père mais envers moi-même. Car ces épreuves façonnent l’homme qui est devant vous. Alors je ne sais pas si j’avance mais je fais de mon mieux. Je suis toujours là. Je pensais à l’énorme différence entre être fermier et fils adoptif de la reine … Pardonner ce rire je ne pensais pas que cela allait vous froisser. Mais parfois j’ai envie d’en rire, car je trouve quand même cela comique. Je ne sais pas si je rirais devant ces fermiers, à savoir que je riais de ma propre position lorsque j’étais jeune. Mais je vous rassure, ce ne serait pas un rire hautain que je revêtirais en face de ces fermiers. Enfin, c’est vrai que pour une raison de politesse je pense que je fermerais ma bouche tout de même. Les gens ont tendance à mal me comprendre. Ce n’est pas pour ces fermiers que je rirais, non, mais envers la vie qui les as mis là et qui m’a mis là aussi à la naissance. Rire car j’ai gagné contre elle. Maintenant que j’y songe je n’étais pas très net quand j’étais jeune.
Il s’autorisa à rire encore une fois car aujourd’hui il avait envie que la journée soit pleine de ce son si agréable. Vlinder pensa alors à sa mère, la reine. Il savait qu’elle le regardait toujours avec tendresse. Ce regard l’avait poussé à survivre dans le monde de la noblesse, Vlinder ne remercierait jamais assez cette femme, que sa vie soit d’une douceur de soie.
Vlinder avait mis sa main sur le cou d’Himmel et s’était ensuite ravisé. Mais la jeune fille la lui avait reprise avec autorité pour la remettre à sa peau pour de nouveau la relâcher par la suite. « Je peux vous dire la même chose. » Ils s’étaient ensuite approchés, les yeux dans les yeux. Ils étaient identiques –était-il d’ailleurs possible d’atteindre une exactitude aussi exacte ?- et étaient pourtant différents par ce qu’ils cachaient et reflétaient. Vlinder eut soudain peur du regard de son vis-à-vis et se recula brutalement. Il avait eu l’impression que s’il restait ainsi Himmel allait le décortiquer sans répit et tout savoir de lui. Et il ne le voulait pas, non parce qu’il voulait garder ça en lui pour toujours mais il le voyait plutôt comme un défi ou un jeu. Je suis avide de jeux, papillon. L’envie de se surpasser et de gagner devant ce talent qu’avait Himmel, et la petite voix qui surgissait partageait son avis, paraissant l’alimenter même.
Pendant quelques instants il eut l’impression qu’ils se connaissaient depuis longtemps et qu’ils jouaient.
- Je sais que je vous trouble aussi, ne pensez pas pouvoir en jouer sans que je ne m’y prête également.
Ses lèvres s’étirèrent sournoisement. Ils avancèrent ensuite dans le couloir qui les guidaient jusqu’à sa chambre. Vlinder apaisa de nouveau ses craintes concernant son père. Il ne le connaissait pas mais voyait assez de lui pour savoir qu’il retournerait la terre pour la retrouver, se lancerait même dans l’univers. Mais Vlinder ne le laisserait pas la trouver et nierait savoir où elle se trouve car les doutes du père d’Himmel se porteront sur lui sans aucun doutes. Et lui mentirais sans aucuns regrets. « Vous m’en voyez soulagé, pour tout vous dire je voulais vous voir faire toutes ces choses avec cette robe même, elle est bien trop blanche. Je ne doute de votre capacité. Mais si vous êtes ce Ciel vous volez déjà Himmel. Mais ne me sous-estimer pas, le papillon peut très bien voler également. »
Himmel accepta donc son défi ce qui le fit sourire d’anticipation. « Bien sûr … » Son regard se détourna d’elle, fixant la suite du couloir. Il réfléchit à ce qu’ils pourraient mettre en jeu. Vlinder avait déjà relevé beaucoup de défis mais rarement avec quelque chose en jeu. C’était quelque chose qu’il adorait, comme une bouffée d’adrénaline de plus dans son petit monde. C’était vital, il en avait besoin.
- Que proposez-vous ?
Ils rentrèrent enfin dans la chambre et Himmel se pencha sur les différents textes qu’il avait sortis. Elle en prit un qui l’intrigua et se mit à la parcourir. C’était un des plus petits, une dizaine de pages surement, et aussi un des premiers. Vlinder savait qu’il n’était pas extraordinaire, son style d’écriture ne s’étant pas encore étoffé à ce moment. Il lui expliqua quelques phrases.
- Mis à part la première toutes ces punitions me semblent bien agréables. S’il vous plait ne m’afficher pas dans tout la ville ou l’on me prendra pour un prince narcissique, et l’on me méprisera car j’oserais me croire supérieur alors que je suis juste un enfant recueillit ayant profité de la gentillesse de la reine... Ah je suis bien horrible. Horrible pour cela mais aussi pour avoir mis le doute en vous. Peut-être arrivera-t-il un moment où je saurais tout, oui. Mais vous ne m’ennuierez jamais Himmel, car bien que j’aurais découvert la Himmel qui vous caractérise, il restera la Himmel du futur. Car il y aura encore des épreuves qui vous forgerons, et jamais vous en ressortirez la même. Et ce jusqu’à ce que vous mourrez.
Il avait dit ces paroles dans le bleu de ses yeux alors qu’il lui piquait le livre dans mains. Il le referma d’une seule main et le laissa s’échouer de nouveau sur la pile. Vlinder en prit un autre, d’une date moins reculée et lui donna donc. Elle lut. C’était un jet bien plus imposant bien qu’il ne soit pas fini. Le cahier qu’il avait pris pour écrire cette histoire était remplit, et d’autre portait le même nom que celui-là. Les suites.
- J’ai créé beaucoup d’histoires à partir du monde que vous tenez entre vos mains.
Vlinder prit un autre cahier et le feuilleta. Ses yeux brillèrent alors qu’il tournait les pages avec douceur. Une légère teinte rouge prit possession de ses joues. Mais ce n’était pas de la gène. Tout ça ne dégageait que de la tendresse car pour Vlinder, l’écriture était plus qu’un passe-temps. Et chaque univers, chaque personnage était une partie de lui qu’il chérissait. La journée il se demandait ce que ces personnages feraient à sa place. Ce qu’ils penseraient lors de cette journée. Il s’amusait parfois à se mettre dans leur peau. Cela lui permettait de reprendre du poil de la bête lorsque ce n’était pas un bon jour. Lorsqu’il était mélancolique, il jouait Sharin, la jeune fille au passé cruel qui était devenue un brillant inspecteur malgré son sexe et qui se battait pour la justice. Lorsqu’il était en colère, c’était Yan et son côté sage et réfléchit qu’il endossait. Bien sûr il arrivait que cette méthode ne marche pas mais ses personnages l’avaient maints fois sauvé. Il referma le livre et retourna aider Himmel avec certains mots. Il avait épousé le dos de la jeune fille du sien, se penchant par-dessus son épaule.
- Si je devais lire un livre Allemand ce serrais une catastrophe. Ne vous rabaissez dont pas comme ça vous vous débrouillez très bien.
Elle le complimenta ensuite, ce qui lui donna un sourire qu’elle ne vit pas. « Je vous remercie de ces gentils mots, j’attends de pouvoir vous dire les miens en voyant vos œuvres. J’ai hâte. Pour ce retournement de situation, je suis le seul à connaitre ce secret. » Vlinder prit tous les cahiers qui étaient liées de près ou de loin à cette histoire et les mit en pile proprement sur le bureau.
- Les clés du secret. Vous vous en emparerez en temps voulu.
Il revint ensuite dans son dos pour l’aider à lire les dernières pages. C’est à ce moment qu’il se rendit compte de leur proximité et qu’une teinte rougeâtre cette fois-ci très gênée apparut. Il s’écarta et se remit à côté d’elle, fixant le bois du bureau. Quelques centimètres les séparaient à présent.
- Je ne pense pas mériter à ce point vos éloges mais sachez que ce sentiment est partagé et que je ne suis donc pas d’accord avec vous. Vous êtes une personne incroyable, Riri …
Vlinder s’arrêta brusquement. Riri … ? Il allait l’appeler autrement qu’Himmel alors qu’il connaissait très bien son nom. Vlinder se sentit alors mal à l’aise mais continua, terminant sa petite tirade malgré le trouble qui l’habitait. Quel était la suite de ce nom ?
- Vous êtes une personne incroyable Himmel.
Dieu était Dieu. Camille instaurait le respect, car quiconque lui désobéirait subissait sa colère. Il avait le pouvoir de déchainer les mers, faire s’écarter les terres et exploser les volcans. Il était sur toutes les lèvres, gravé sur les pierres de l’humanité et inscrit dans leurs bibles. Il était dans les esprits, dans le ciel, la terre, l’océan. Dieu était partout. Mais Dieu était également et surtout un être bon et compatissant. Une référence affective. On l’aimait et il aimait.
- Voilà pourquoi il me faut de la musique épique Eden. Car je suis épique. Il partit alors dans un fou rire et le son se répercuta à l’infini sur les parois de l’ascenseur. Dieu était aussi Camille. Un être plein d’humour (bien que tordu), joueur et taquin. Il aimait les mangas, la J-pop et le langage jeune des années 2015. Camille était exaspérant. Mais Camille et Dieu sont la même personne. Camille eut un sourire. « Attention Eden ou le courroux de Dieu s’abattra sur toi ! Je ne sais pas si je dois te faire exploser un volcan à la figure ou si je dois te tirer l’oreille. Alors, la méthode Dieu ou la méthode Camille ? » Dieu donna une grande tape dans le dos de son petit archange dont la vie n’était que poussière à côté de son grand âge. Ne lui faites d’ailleurs jamais remarquer ce dernier ou il le prendrait très mal. Dieu tient à la fougue de sa jeunesse.
Camille était le plus vieux sur cette terre à l’exception cette dernière bien sûr. Imaginer donc. Cependant, l’enveloppe charnelle de Camille n’avait jamais dépéri. Jeunesse éternelle, il y en a qui tueraient pour ça. C’était assez paradoxal, sachant qu’une partie du mal sur terre était alimentée par cette envie farouche de rester frais et sans ride. Dieu était bien différent de ce que les humains pensaient de lui. Il devait donc rester dans l’anonymat le plus complet s’il ne voulait pas créer la zizanie. Comme vous le savez Camille n’est pas très discret en temps normal. Mais il met un point d’honneur à ne jamais éveiller les doutes et se faire découvrir sur terre.
- C’est une façon polie de dire que je suis complètement fou et à côté de la plaque. Mais c’était assez bien formulé et joli à l’oreille, je ne te le tirerais donc pas. Pas plus que de t’envoyer de la lave à la figure.
Il croisa alors les bras, l’ascenseur descendant toujours.
- Ça veut dire que vous faites des choses dans mon dos ?
Camille s’était tourné vers lui avec une mine qui se voulait ahurie. Puis les portes s’ouvrirent et il montra tout son amour à ses petites Shinigami qui bossaient comme des malades pour lui. Il y avait d’ailleurs bien plus de machines à café dans leurs QG que chez les anges.
William T.Spears vint à leur rencontre alors que la foule agglutinée devant Camille se dissipait. Ça aurait été cool de dire qu’ils avaient été totalement en furie et qu’il en avait perdu des vêtements et des cheveux dans cette bagarre fanatique mais il n’en était rien. Rien sur Camille n’avait bougé, même pas une mèche de cheveux. Il fit claquer sa langue contre son palais, mécontent. Il espérait une arrivée de Rock Star.
- Ces petits ne sont pas réactifs du tout. Quand je me donne en spectacle, ils ont l’obligeance de montrer un minimum de bonne volonté !
William remonta ses lunettes sur son nez et arriva à sa hauteur. Camille passa une main dans ses cheveux pour les décoiffer artistiquement et poser des yeux de star sur les personnes présentes puis sur le Shinigami qui se contenta de hausser un sourcil. Dieu resta dans cette pose de mannequin quelques secondes, espérant faire de l’effet. L’interrogation muette de William se lisait sur son visage.
- Ce n’est pas toi que j’essaye de draguer William, je ne suis pas gay. Mais la jolie jeune femme devant la machine à café … Ah elle se penche.
Un sourire qui se voulu classe apparu sur ses lèvres alors que se tenue redevenait un peu près normal. William soupira bruyamment, ce qui lui fit revenir à la réalité. « Oui ? » Dit-il innocemment. « Dis-moi William, est-ce que tu traites tout ce petit monde avec respect ? Ils ont tous l’air de zombie … Regarde celui-là ! » Camille pointa un homme à la mine grise et aux cernes noires qui était complètement vouté, abattu.
- Il a fait des heures supplémentaires.
Camille l’observa quitter la pièce avec un café en main. « C’est grâce à moi et ces machines (et a Régis le technicien) que ces gens ne sont pas encore morts ! J’ordonne à tous les Shinigamis de prendre un week-end de congés ! Sauf toi William, tu m’as l’air tout fringant. Avoue tu les utilises pour faire ton travail. »
William allait revenir sur la déscion de son Dieu mais lorsqu’il vit tous les yeux brillants de ces collèges il ne dit plus rien et ne répondit même pas à l’accusation.
- Venez. Allons dans votre bureau pour plus de détails sur cette affaire.
Ciel et Ririchyo étaient appuyés l’un contre l’autre au pied de l’arbre. Ils étaient à présent protégés des flocons de neige mais ils paraissaient à présent gelés, la vie et sa chaleur ayant quitté leurs corps. On aurait dit deux poupées de porcelaine qu’une jeune fille aurait posée là en attendant. Lui et Lizzy avaient décidés de les enterrer ensemble. Ils resteraient ensemble à jamais.
- Ils ne sont pas morts Lizzy.
Sébastian avait laissé échapper ces mots alors qu’il s’était arrêté de creuser, regardant les amoureux. « Undertaker détiens leurs âmes. Il est tordu et complètement fou, mais j’ai la certitude que Ciel et Ririchyo n’ont pas finis leur voyage. » Le démon n’oublierait jamais le regard du Shinigami alors qu’il s’était emparé des deux contractants. Il était sûr de ce qu’il avançait, même si Undertaker avait cette fâcheuse habitude de tomber dans des expériences douteuses. Oui, bien sûr, il n’y avait pas à s’en faire.
Il rit soudainement à cette pensée. « Que dis-je, c’est complètement ridicule. Depuis quand Undertaker est emplit de bon sens ? » Il se remit à creuser. La pelle était aussi légère qu’une plume dans sa main, aussi il finit rapidement le trou qu’il mit en commun avec celui de Lizzy. Il n’y avait pas de raisons qu’ils soient séparés par la terre.
- Tu n’es pas très douée pour choisir à qui tu t’adresses. Kagerou est dans ses délires sadomasos et Yvan est complètement psychotique. Aucun chat ne pourrait survivre là où il loge …
Sébastian repensa à ce manoir de la mort. Yvan et lui étaient amis, enfin autant qu’un démon puisse être en bon termes avec quelqu’un. Mais il était tombé le jour où ils changeaient les meubles. Tout le manoir puait le sang et la chair pourrie, c’était intenable. Kagerou, il se contentait de le mépriser. Lui et son poulet, qu’ils aillent faire coucou à Satan.
- Seulement trois coups de couteau ?
Sébastian en était surpris. Il devait y avoir un air de famille évident entre elle et lui pour qu’il ne l’ait pas poignardé plus. Yvan n’avait jamais levé de couteau ou quoi que ce soit de tranchant vers lui, sinon il savait que c’était lui qui allait finir tranché. Il devait savoir que Lizzy était sa fille. « J’ai connu bien des démons dont le nom de cette machine à torture les fait tourner de l’œil. J’ai toujours trouvé ça drôle. » Parler de ses collèges était assez drôle en soit.
Ils finirent de creuser le trou et Sébastian récupéra les pelles, qu’il posa au sol. Il les ramènerait après. « Il aurait fallu un cercueil. » Sébastian aurait bien tapissé le fond du trou de roses pour sa demoiselle et Ciel, même si elles devaient se faner un jour ou l’autre, pour y mettre un cercueil de verre tout aussi remplit de fleurs à l’intérieur, leur servant de lit. Il regarda les vitres du manoir.
- Je devrais pouvoir faire quelque chose.
Elle lui parla de ce chat qu’elle semblait ardemment désirer. « Je pense que tu as raison. C’est seulement parce que j’ai eu de la chance avec mademoiselle que j’ai pu accueillir tant de chats. Mais ce ne sont pas des êtres fidèles ni immortels. Tu risquerais d’être déçue. Si tu le souhaite … Je peux t’offrir un animal des enfers y ressemblant. Il n’y a pas qu’Undertaker qui fait des expériences. » Lui n’en faisait pas. Il ne s’y était jamais intéressé mais une connaissance à lui qui croupissait aux enfers était un vrai spécialiste.
Sébastian regarda Ciel et Ririchyo tour à tour. Il utiliserait les vitres des fenêtres et des tables de verres pour leur cercueil.
- Faisons une cage de verre à notre image.
Ils enterraient également une partie d’eux ce soir. « Laisse les ici. Le choc de température serrait trop grand. Il ne leur arrivera rien. »
Alluka regarda ses mains lorsqu’Yvan fut partit. Elles étaient emplies de sang, celui d’Harry et maintenant d’Yvan. Elle décida d’aller se les laver dans la neige lorsqu’elle vit les flocons tomber au-dehors. Elle traversa les couloirs sinistres et qui commençaient à sentir. Elle plissa le nez et pressa le pas jusqu’à dehors ou elle passa quelques instants tranquilles. Le vent sur son visage lui fit du bien. Il y avait toujours un passage après les séances de tortures où Alluka faiblissait. Surtout après passage de Nanika.
Depuis toujours Alluka avait des problèmes mentaux. Elle ne distinguait pas le bien du mal, se complaisait dans la torture, laissant parfois la place à Nanika lorsqu’elle ne parvenait pas à la réfréner. Peut-être est-il temps de vous rappeler les raisons de son contrat. Alluka veut se débarrasser de Nanika qui a massacré toute sa famille malgré le traitement que cette dernière avait infligé à la jeune fille, la séquestrant dans les sous-sols, ayant peur de sa double personnalité. Malgré cela elle les aimait. Alors, lorsqu’elle se faisait possédé par son double pour revenir ensuite à elle, il lui arrivait de se détester, de pleurer, de …. Vomir. Ce qu’elle fit. Penchée en avant, le souffle court et se tenant les cheveux d’une main, elle glissa à terre et régurgita son repas. Puis ça se calma et elle rentra dans ce manoir de la mort.
Alluka passa devant la porte de la cave alors qu’elle se dirigeait vers la cuisine. Elle y posa une main maintenant nettoyée de toute trace, hésitant à entrer. Puis elle se décida et poussa la porte. En bas des escaliers elle y découvrit ses deux prisonniers ainsi qu’une illustre inconnue. Enfin, vu comment elle était apparue Alluka ne douta point de ce qu’elle était. Elle resta face à tout cela sans rien faire d’abord, comme si elle évaluait la situation. Enfin, un sourire apparut sur ses lèvres.
- Vous avez encore eu de la réserve pour appeler à l’aide apparemment.
Elle les regarda tour à tour puis ses yeux glissèrent brièvement vers le plafond. Yvan devait déjà être au courant de cette intrusion. Alluka sortit un couteau de kimono, joua avec puis le lança avec précision juste à côté de la tête d’Harry. Il perdit un petit peu de cheveux.
- Partez.
Elle n’était pas clémente. Juste fatiguée.
Alluka remonta donc dans la cuisine pour y voir un Yvan prêt à lui redescendre dans la cave. Elle le stoppa, lui attrapant le bras. Puis elle vint se coller à lui, le visage enfuit dans ses vêtements. « Laisse-les. Je n’ai plus envie. » Elle le repoussa dans la cuisine pour qu’il continue de préparer son lait et ses cookies. Elle s’assit sur la petite table non loin.
- J’ai encore vomi.
Alluka montra de la faiblesse. Yvan aimait sa femme lorsqu’elle torturait. Aimait aussi Nanika, elle le savait. Mais l’aimait-il aussi lorsqu’elle était dans un tel état ?
***
Sherril était restée béate tout le long. C’est seulement lorsqu’elle entendit la porte claquer derrière Alluka qu’elle recommença à gesticuler. - J’ai failli laisser mourir Harry !
Elle était choquée. Et d’avoir laissé Harry face à un tel danger n’arrangeait pas son cas déjà grave : elle roucoulait avec Kagerou alors que les jeunes maîtres s’étaient fait enlever, séquestrer et torturer. La démone allait avoir des problèmes. Elle haussa les épaules. Bah, de toute façon, qu’est-ce que ces petits humains pourraient lui faire ? Elle redevint tout sourire.
- Kriiii j’aimerais bien vous détacher mais je n’ai pas la clé ! Et je n’irais surement pas aller la chercher auprès d’Yvan, kriiiii !
Yvan était le diable parmi les humains. Enfin, le plus psychopathe et Sherril en avait une peur bleue. Elle tremblota alors qu’elle reculait vers le fond de la pièce et trébucha sur une chaise, atterrissant les fesses d’abord sur le sol dur. Elle se frotta le dernière douloureusement mais au moins ça lui avait remis les idées en place. « Mais oui, je peux les briser tout seule…. » Elle s’activa donc dans sa tâche en bonne démone qu’elle était.
Dernière modification par ornelle (2015-08-18 18:21:04)
“Dieu vaincu deviendra Satan, Satan vainqueur deviendra Dieu.” Anatole France
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