Ma Loulou, pas déprimée mais... Un peu déçue ^^

Merci ma Now ♥
C'est super gentille et ça me remonte le moral *-*

Je vais essayer de faire la réponse de Lyra! :D

Oui, je réponds à tout le monde! >:] Allez !

Charles avait un cœur doux sous cette apparence froide. Et Riki était quand même content d'être la personne qui pouvait le voir.
Riki n'allait pas se jeter sur le garçon et commencer à être "le dominant", déjà, ça ne plairait pas à Charles, ça serait lui manquer de respect, et il risquerait de se faire taper sur les doigts. Non mais... Prendre une fois les rennes tendrement, faire un pas vers lui. Dans la douceur et la tendresse, ça allait, non? Charles n'avait pas l'impression que ça le dérangeait. Tant que Riki savait où était sa place.

Le coeur de Riki battait plus vite... C'était de nouvelles sensations. Il rougit suite à la remarque de Charles mais ne dit rien. Il passa, timidement, une main sur la joue de Charles, retournant l'embrasser doucement. De l'autre, il prit doucement le t-shirt du Blondie.



Noelya dormait. Elle rêvait que Matthieu épousait Lyra, qu'ils emménageaient ensemble... Que cette foll...Fille, venait ici. Qu'elle devanait également leur maîtresse. Elle la voyait déjà entrain d'expérimenter de nouvelles façon de torturer. Oui, ce n'était pas très joli à voir. Elle voyait la fille aux cheveux roses s'en prendre aux magnifiques ailes de la jeune fée. Lui... Couper. Ou la priver de ses ailes pour voir ce que ça faisait. Et elle, elle lui coupait la queue pour voir si elle repoussait, chose, bien sur impossible.

Elle frissonna dans son sommeil et se réveilla en sursaut. Elle poussa un miaulement affolé, et ses oreilles bougèrent, elle hérissa sa queue et regarda son environnement, un peu paniquée, elle vit Gaëlle à ses côtés, elle la fixa et lui sauta littéralement dessus, la prenant dans ses bras, totalement paniquée. Son coeur battait rapidement et ses larmes coulèrent. Oui, Noelya était très... Sensible et émotive.

Elle se calma dans les bras de Gaëlle. Elle s'écarta les oreilles baissées, un peu honteuse de s'être jetée ainsi dans ses bras. Un miaulement triste s'échappa de ses lèvres.



Chris sourit quand il le vit rougir. Mahiru l'amusait vraiment beaucoup. Il était tellement mignon et attachant. Il ne comprenait pas comment on pouvait faire du mal à quelqu'un comme ça.
Il fit un grand sourire en voyant celui de Mahiru,
- Tu es très mignon comme ça! dit-il amusé.

Elle le serra dans ses bras, heureux de l'avoir.



Kaoria lui frotta la tête,
- Sei... Je suis là, avec toi, je suis revenue... Et je ne partirais plus avant longtemps... dit-elle tendrement.

Elle lui fit un dernier câlin,
- Tu as fini de manger? dit-elle en souriant.

Dernière modification par limonadecitron (2014-03-15 22:42:01)

Sinon j'avais ma Kaoria xD
Enfin bon.

~ Je réponds :3

D'accord ~ Je disais juste ça comme ça... Puis si Kao' n'a pas d'Animal c'est pas grave pour le moment, elle a son fils :P

Faut vraiment que je penses à faire Lyra xD

Oui, Riki pouvait être renvoyé à sa place en 2 secondes.
Mais... Pour le moment, Charles avait plutôt l'air d'apprécier ce que Riki faisait. Il avait donc le droit de le toucher.
Il arrêta le baiser délicatement et le vit qu'il le regardait. Charles était vraiment impressionnant. Il avait fait quelque chose? Non. Charles devait juste le regarder. Alors, Riki se laissa aller et embrassa à nouveau son Maître. Il arrêta et laissa sa tête tomber doucement sur son coussin, restant dans les bras du Blondie. Il tenait son t-shirt, non pas dans le but de déshabiller son Maître mais... Pour être plus près de lui, rester contre lui. Riki ne voyait pas pourquoi il déshabillerait son Maître, il n'avait pas d'envie particulière... Il voulait juste rester dans ses bras, tranquillement, après tout ce qu'il avait subi aujourd'hui.


[Je ne suis pas très fière de ma réponse... J'espère qu'elle t'ira... :{ ♥]

Oh oui, en 17 ans Matthieu a put la connaitre cette jeune fille, il avait pu voir beaucoup de chose venant de sa part. Subir, ce serait le mot le plus juste. Et dans son adolescence la jeune fille n'était pas plus tendre qu'aujourd'hui. Lyra était imprévisible, ça promettait pour un avenir à deux. Mais bon, Matthieu savait très bien dans quoi il s'engageait.
Peut-être était-elle une tyran, un fille sans remords et sans limite. Elle n'appréciait que son frère et Matthieu, mais Lyra était une humaine et elle pouvait changer. Même si ce n'était qu'une gamine insensible, elle arriverait surement avec l'âge à changer.

Et même si Lyra avait déjà frappé Matthieu, elle l'avait quand même regretté par la suite, tient, des remords? Oui, mais juste avec Matthieu. La seule personne sur qui elle n'avait jamais voulu ou plutôt oser lever la main, c'était sur son frère. Oui, déjà, elle n'avait pas eu de raison et pour elle, son frère était le seul être qui avait le droit, plutôt le pouvoir de lui donner des ordres. Enfin, c'est pas comme si elle les respectait au doigt et à l'oeil... Mais, disons que Charles étant le chef absolu, Lyra obéissait quand même.

De toute façon, Matthieu savait très bien se faire pardonner auprès de la jeune fille... Un cadeau, un compliment, une caresse, un câlin, un baiser, un moment plus tendre. Oui, Matthieu avait trouvé les combinaisons ou plutôt les solutions pour calmer la jeune femme, se faire pardonner.

Elle sourit, amusée par la remarque de Matthieu,
- Si tu me prends souvent dans tes bras, que tu fais attention à moi... Que tu me laisses ma liberté, je ne vois pas pourquoi je serais malheureuse... Avec un homme comme toi... dit-elle avec un sourire en coin et un petit air coquin à la fin de sa phrase.

Lyra restait dans les bras de Matthieu, elle restait contre son corps. Elle adorait cette sensation... Elle adorait être près de lui.
La jeune fille sortit quelques secondes des bras de Matthieu, pour changer de position et se mettre à califourchon sur lui. Sa robe remonta légèrement, ses cheveux cascadèrent sur le dos de la jeune femme, elle mit ses mèches derrière ses épaules, elle lui sourit et remit ses bras autour du cou de ce dernier. Dans cette position, Lyra pouvait se coller un peu plus au garçon, elle pouvait mieux sentir son corps. Elle serra sa poitrine contre son torse, approchant ses lèvres pour lui faire un baiser plus langoureux, elle alla entre-mêler sa langue avec celle de Matthieu.

Dernière modification par limonadecitron (2014-03-15 23:21:04)

Toutes les choses qu'il avait vécu aujourd'hui ? La journée de Riki n'avait pas été si pire que ça, non ? Il avait été capturé puis était devenu son Animal et, parce qu'il s'était rebellé, il l'avait juste un peu torturé sans l'abîmer et il avait finalement terminé a journée dans ses bras. Charles le laissa, une nouvelle fois, l'embrasser, soutenant toujours sa nuque de sa main, caressant doucement, de son pouce, sa peau et la pointe de ses cheveux.
S'il tenait son haut seulement pour être près de lui, ça lui convenait parfaitement. En fait, c'était beaucoup mieux comme ça. Le Blondie appuya sa tête sur la sienne, calme.

-Je crois que ma sœur à terminé de torturer Hana, ça te dis d'aller la voir ? lui demanda-t-il gentiment mais impassiblement.

[Louve, inscrite ! ;)
Citron, tu peux ! ^^ ]
[Je vais commencer à faire Devil Demon :) ]

Cool!^^ J'ai hâte de voir Devil
J'avoue tout de même que je sais pas vraiment comment commencé les autres

Tiens, mais c'est Jem! xD
Merci Penschip's :3

Je vais dodo ♥

[Oh mon dieu, si Charles va faire un commentaire à Lyra... Ca va être marrant. xD Nan, Lyra est gentille avec son frère *-*]

Riki le regarda puis, il se redressa tout de suite, quittant le beau lit de luxe de son Maître. Il était bien dans ses bras mais l'envie de voir Hana était forte. Au moins pour s'assurer qu'elle aille bien.

Il attendit à la porte comme un petit animal tout... Foufou? Oui, c'était le cas de le dire.
Enfin, en apparence il semblait calme. Il avait son attitude habituel.

Il se demandait si Lyra était capable de faire pire... D'être plus méchante que ça. Enfin, il n'aimerait pas vraiment qu'Hana ou lui en fassent les frais.

~ Luka ~

Marchant calmement dans les rues de Canaï, le loup avait réussi à s'échapper. Bien fait à ses sales Blondies. Il marchait en direction des Bas-Fonds. Oui, il n'allait pas rester ici plus longtemps. Certes la vie n'allait pas être facile, mais c'était beaucoup mieux que d'être au pied d'un Maître impitoyable.

Luka était très heureux de sa nouvelle liberté. Il remit son bonnet en place et dans l'ombre il avançait.

Dernière modification par limonadecitron (2014-03-16 02:51:15)

Si sa vous gène, sa me dérange pas vraiment de chercher une autre image pour Mix^^

Fall*
Se bruit de pas, reconnaissance entre mille désormais. Fall sourit amèrement. Il aurait préférer savoir reconnaître les pas de sa petite amie s'approchant que celui de son geôlier, mais malheureusement il n'avait pas eu la chance de se trouver une petite amie encore moins d'avoir eu le temps de reconnaître le bruit de ses pas.

Du coin de l'oeil, il vit une ombre apparaître derrière le panneau bleu. Relevant lentement la tête il porta son regard sur Devil, un sourire narquois apparut sur ses lettres, il savait tout deux qu'il ne parlerait pas. C'était des questions inutile, le jour ou se sentirait craquer il essayerait sans doute de se tuer a la place de parler. En attendant il ne pouvait qu'endurer et attendre. Attendre quoi, sa il ne le savait plus trop.

- C'est pas comme si sa te dérangeais de le voir couler, finit-il simplement par répondre en laissant sa tête retomber. Il était fatiguer, sa fessait combien de temps qu'il était ici, il ne savait plus. Il ne comptait plus.

Dernière modification par loupblanck (2014-03-16 04:10:53)

Je répond à Tobias, puis à Tom, puis à Mathieu, puis à Hana et c'est bon o/

Bienvenue Louve :'D

Dernière modification par transparente (2014-03-16 11:07:16)

Tu es adorable ♥♥♥

En entrant à Osiris, Tobias aurait probablement peu de chances de rester en vie. Même si Charles, pourtant si puissant, autorisait à ce qu'on le soigne, le peuple en réclamerait davantage. Il était l'Assassin, le seul qui avait osé toucher mortellement un Blondie. La population se poserait sans doute un millier de question si le chef des Blondies autorisait un tel criminel à retourner dans l'enceinte d'Osiris pour se faire soigner. Devenait-il plus laxiste, moins ferme sur ses positions? Après tout, n'était-ce pas lui qui avait condamne le jeune homme a être éxécuter sur la place publique et à ce que les morceaux de son corps soient vendus à prix d'or aux nobles qui les souhaitaient, voilà près de neuf ans auparavant? Si Charles revenait sur sa parole, ou du moins la parole du cercle fermé des Blondies, que se passerait-il? Il ne pourrait pas être chassé de sa place, clairement. Mais comment réagirait la population mondaine? Cela donnerait-il trop d'espoir, qui deviendrait incontrôlable, au peuple pauvre et misérable qu'étaient les Rats des Bas-Fonds? Après tout qu'un vagabond condamné à mort par le cercle des Blondies soit soigné, n'était-ce pas un signe que les choses étaient en train de changer?

Passant un bras sous ses épaules puis sous ses genoux, l'ami de Tobias le souleva et le porta jusqu'au lit que Renka avait libéré pour le déposer avec douceur. Il n'eut aucun mal à le faire: avec sa musculature, porter le vagabond revenait à porter un enfant. Il reprit alors la couverture jetée pêle-mêle au pied du lit et en recouvrit son ami. Déjà les bouts des doigts de celui-ci commençaient à devenir glacé, comme la mort. Sa respiration se faisait plus lente de minutes en minutes et progressivement son teint semblait pâlir. Cela sembla inquiéter le grand gaillard qui fronça les sourcils, avant de se retourner vers le noble. Ce dernier ne lui inspirait aucune confiance: c'était normal, quel individu des Bas Fonds ferait confiance à un habitant d'Osiris? Aucun, strictement aucun. Tout simplement parce que les populations pauvres en voulaient trop à cette élite privilégée, car ces derniers pouvaient se permettre tout ce qu'ils voulaient, se rassasier et vivre proprement tandis qu'eux mourraient de faim, de soif et de maladie sans que le gouvernement ne fasse quelque chose pour les aider à survivre.

- Revois ta façon de parler, ici, tu n'es pas en position de force. , dit-il de sa voix bourrue.
Malgré ses airs brutaux, sans doute que Renka pouvait déceler une lueur d'inquiétude dans ses yeux aux couleurs charbon. Dans les Bas Fonds, Tobias était devenu une sorte de Prince vivant: il représentait l'espoir de celui qui avait réussit à échapper aux Blondies. Un Prince ni aimé, ni haï simplement craint. Certains l'appréciait cependant, comme cet ami colossal qui venait au secours du jeune vagabond, après avoir apprit la mort de Guy à cause des gaz.
- Je refuse de mettre sa vie entre tes mains. Cela ne lui fera aucun bien de retourner à votre capitale de malheur. Pars maintenant, et fait le plus vite que tu peux. Il vient de survivre pendant une semaine à cette inhalation de gaz, il pourra bien survivre deux heures de plus., s'exclama-t-il.

Cependant, Renka marcha d'un pas tremblant vers sa veste, posée au bout du petit lit et en sortit une tablette minuscule, qui semblait faire partie de la nouvelle génération. L'ami de Tobias en avait aperçu les pubs en allant faire un tour à Canaï un jour, peu de temps avant que se déroule les fameuses Enchères des Animaux, l'évènement le plus important de l'année. Ses sourcils se fronçèrent sur son front lorsque le noble pianota dessus quelques instants. Une sirène troubla alors le silence de la rue, et ce n'est que quelques secondes plus tard, qu'une armée de soldats armés jusqu'aux dents entrèrent de force dans l'appartement du vagabond. Ils défoncèrent brusquement la porte et se jetèrent sur lui pour l'immobiliser. Le grand gaillard savait qu'il ne pouvait rien faire contre eux, à lui tout seul, alors il les laissa l'immobiliser. Une flamme de rage et de colère s'alluma au fond de ses prunelles alors qu'il prit la parole.
- Vous n'êtes qu'un traître! Vous n'avez pas le droit de vous emparer de Tobias ainsi, après qu'il vous ai aidé!, s'exclama-t-il avec force envers Renka.

Tobias fut alors placé sur une civière confortable et rapidement recouvert d'une couverture bien plus épaisse que celle qu'il possédait, afin qu'il n'attrape pas froid. Son visage n'affichait aucune expression, et son teint devenait plus pâle au fil des instants, comme il ne l'avait jamais été. Même ses jolies mèches brunes s'éparpillaient sur les couvertures blanches du brancard sans leur éclat habituel. Ainsi installé, Tobias paraissait extrèmement chétif. Son torse ne se soulevait qu'à des périodes irrégulières et son souffle se faisait plus creux. Sans doute que si il n'était pas emmené à Osiris dans les prochaines heures, il mourrait ainsi: son ami devait le reconnaître. C'est pour cela, que malgré son dégoût de voir son ami aux mains de la sécurité, il le laissait partir. La vie était précieuse, malgré tout.

On le laissa partir, une fois que le vaisseau eut à son bord toute la sécurité, Tobias et le noble qui venait de les trahir. Le grand gaillard les regarda s'envoler vers la capitale.
- Reviens-nous vite Tobias..., murmura-t-il pour lui même.



Une fois à bord du vaisseau, des infirmiers et médecins se précipitèrent sur le vagabond. Tous savait que le gaz qui avait été utilisé pendant les bombardements était particulièrement traître. Il laissa croire qu'il n'avait aucun effet pendant plusieurs jours, avant de provoquer la mort en quelques heures, même si il n'avait été que très peu inhalé. Si ils n'agissaient pas rapidement, Tobias mourrait ainsi, son coeur se retrouvant paralysé. Déjà son corps se refroidissait et son pouls s'abaissait, allant même jusqu'à inquiéter les médecins. Ceux-ci le branchèrent à de nombreuses machines, chacune vérifiant l'une de ses données vitales. Ils lui purgèrent également le sang ainsi que les poumons, pour nettoyer toute trace toxique du gaz, avant de le plonger dans une situation proche du coma afin d'augmenter considérablement ses chances de survie.

Quelques heures plus tard, Tobias fut allongé dans l'une des chambres d'hôpital dont bénéficiait la capitale. Il resta encore longtemps endormi au milieu de ce lit moelleux et confortable comme il n'en avait jamais eu. Ainsi installé, qui aurait pu  croire qu'il s'agissait d'un Assassin? Ses yeux étaient fermés et une expression de sereinité calmait les traits très masculins de son visage. Ce ne fut que quelques temps plus tard, qu'il commença à s'éveiller. Par mesure de sécurité, les infirmiers lui avaient attaché les poignets ainsi que les chevilles par des sangles particulièrement épaisses sur le lit. Il n'ouvrit pas les yeux immédiatement, mais ses constantes s'affolèrent. Immédiatement son rythme cardiaque et sa respiration s'éccélère et il se mit à bouger un peu. Tobias sentit alors qu'un collier avait été passé autour de son cou, et commença à angoisser, comme il ne l'avait plus guère fait depuis sa fuite neuf ans auparavant. Un film de sueur recouvrit sa peau, quand il commença à s'agiter au milieu de ces draps blancs qui le recouvrait. Ses prunelles brunes s'ouvrirent brusquement et s'agitèrent, observant la pièce sans savoir ce qu'il se passait. Ses liens le maintenaient allongé sur le lit, et une nouvelle crise d'angoisse le secoua. Ce lieu lui rappelait trop de mauvais souvenirs, de mauvais traitements qu'il avait reçus alors qu'il n'était qu'un enfant.

Ce fut  près d'une demi-heure plus tard, qu'il perçut la présence de Renka. Ses yeux s'animèrent d'une lueur de fureur, alors que malgré sa faiblesse, il prit la parole.
- Tu n'es qu'un traître! J'aurais mieux fait de te laisser cr..er dans cette rue! Laisse-moi partir immédiatement! Je refuse de rester plus longtemps ici! Libère-moi! Tu n'es qu'une enf.ure, un sa..ud!, fit-il en s'agitant énormément au milieu de ses draps.

Et encore, il n'avait pas apprit qu'il serait forcé de redevenir l'Animal de ces populations mondaines. Comment allait-il réagir une fois que Renka le lui apprendrait?





Comme l'avait demandé son Maître, Sarah s'assit sur la chaise sans rechigner. Au fond de ses prunelles chocolats brillait une lueur d'inquiétude face à la situation. Rien dans cette pièce ne lui inspirait réellement confiance. Que ce soit ces murs en gris béton, cette lumière tâmisée qui faisait naître diverses ombres sur les parois ou même l'attitude de son maître, tout semblait fait pour créer une ambiance angoissante. Ramenant ses genoux sur son menton, la jeune femme se recroquevilla sur elle-même, comme elle le faisait toujours quand elle avait peur. Raphaël lui faisait peur indéniablement et le fait qu'un sourire étire doucement ses lèvres n'avait rien de bien rassurant non plus. Elle était bien loin cette attitude rebelle qu'elle avait eu lorsqu'il l'avait acheté au marché: Sarah avait perdu de sa superbe. Elle était ainsi tel un animal pris au piège, face à un prédateur que cela n'amusait que davantage.

Serrant ses lèvres, la jeune femme ne répliqua pas lorsqu'il prit la parole: sans doute ne valait-il mieux pas aggraver sa situation maintenant. Malgré le ton calme de Raphaël, il était clairement perceptible, qu'il était profondément agacé de son attitude et ne laisserait pas passer ses actes rebelles. Son Maître se mit alors à tourner autour de la petite chaise où elle se trouvait assise, la frôlant parfois. Ses longs cheveux, qu'il portait comme tous les Blondies, venaient parfois chatouiller son visage et ses épaules où cascadaient ses cheveux en de jolies boucles brunes. Les mots durs de ce dernier résonnaient dans sa tête. Il la prenait pour un animal, un simple animal comme un chien ou bien une vache. Sans doute qu'il avait sans doute raison: après tout, elle s'était soulagée sur lui, sans en éprouver aucune gène. Et comme tout animal, elle devait être, selon lui, dressée.

Ses jolies prunelles chocolats se vissèrent sur le sol, pour éviter ce regard accusateur qui pesait sur elle. Une main glacée glissa alors sur sa douce joue, avant que Sarah ne tourna la tête pour éviter ce contact. Elle n'était pas idiote, si elle le mordrait, il lui ferait payer au centuple tous les affronts qu'elle lui avait fait depuis qu'il l'avait achetée. Son Maître lui demanda alors ce qu'elle pensait sur la punition qu'il allait lui infliger, mais cela n'attendait pas de réponse. Restant silencieuse, elle finit tout de même par relever la tête pour l'observer. Le son de ses pas s'était maintenant arrêté: il se trouvait devant elle. Malgré sa position qui ne lui permettait pas de l'injurier de nouveau, la jeune femme planta son regard dans le sien, où une lueur de dédain brillait. Il ne lui fallut guère longtemps pour analyser quel était l'objet avec lequel il jouait entre ses longs doigts. Une cravache. Face à cela, seul un hochement d'épaulel répondit à Raphaël. Sarah avait l'habitude d'être frappée, à l'élevage, que ce soit avec un fouet, une cravache ou même une ceinture. Sans doute que son Maître s'en apercevrait rapidement lorsqu'il verrait les longues cicatrices caractéristiques qui marbraient son dos. Le vendeu se moquait bien de lui faire de telles marques, après tout: il savait depuis longtemps qu'il la vendrait au rabais car aucun Blondie ni aucun noble ne souhaiterait s'embêter avec un animal aussi indocile. Sauf Raphaël.

Gardant ses yeux bien ouverts, la jeune femme attendit le coup de cravache qui ne tarderait à tomber sur son corps. Déjà son Maître levait son bras, pour prendre de l'élan et de la force pour ce premier coup. Sarah ne dévissa pas son regard du sien, malgré tout. Après de longues années à l'élevage, elle avait rapidement compris qu'il était bien plus dur pour un bourreau de frapper un animal lorsque celui-ci le regardait dans les yeux. Elle se moquait bien du fait qu'il pense que c'était une marque de respect que de le dévisager ainsi si elle pouvait avoir moins mal et que ça ne rouvre pas des plaies récentes sur ses côtes.
Cependant, le coup ne vient pas, et elle entendit la cravache s'abattre sur le mur. Ses sourcils s'arquèrent sous la surprise, alors que Raphaël lui expliquait qu'il ne la fouetterait pas. Il jetta alors la cravache dans un coin de la pièce, sous le regard étonné de son Animal. Sarah ne le quittait pas des yeux. Qu'allait-il faire maintenant? Il était clair qu'il ne la frapperait pas, mais ses mots n'annulaient pas la punition qu'elle recevrait. Elle prit alors la parole doucement. Cependant un détail retint son attention: il avait sortit sa cravache de sa veste. C'est à dire qu'il la portait déjà sur lui quand il l'a achetée au Marché des Animaux. Ses sourcils se froncèrent sur son front blanc: avait-il déjà prévu de la punir avant même qu'elle ne lui manque de respect?
- Tu as sorti cette cravache de ta veste. Avais-tu l'intention de l'utiliser avant même de me connaître? La portais-tu déjà lors de mon "achat"?, reprit d'un ton calme.
Ses yeux aux douces couleurs chocolat ne se détachèrent pas des prunelles de son Maître, l'accusant visiblement du regard. Bien qu'elle ne soit clairement pas en situation de force, la jeune femme se permettait de lui parler ainsi. Qu'est_ce qu'elle risquait? Il venait de lui faire la promesse de ne pas la frapper.
- Que vas-tu faire maintenant?, lui demanda-t-elle en le dévisageant.
La jeune femme se moquait bien de le vouvoyer ou non. Bientôt, il prendrait surement possession de son corps et il était hors de question qu'elle le vouvoie alors. Il ferait mieux de s'y habituer.

La suite arrive bientôt, j'espère o/