Les esclaves hein? Peut être que les faire danser leur apporterait un peu de bonheur, mais accepteraient-ils de leur enseigner la danse? Ils pourraient avoir des ennuis.

- Nous irons voir des gens du village demain pour qu'ils nous apprennent alors, et ensuite nous irons voir le spectacle. Cela me semble bien non?

Adria " Nous pourrions un peu observer les esclaves , du haut d'un arbre . Juste aujourd'hui et ne faire aucun bruit . Je sais ou ils se rassemblent . Il ne faut pas attirer l'attention et nous pourrons voir un ou deux bas " elle bailla un peu


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Kadir posa sa tête entre ses deux mains , la regardant un peu plus attentivement " Ça veut dire que tu n'es pas une esclave , sinon tu danserais pour un maître ou pour exprimer ton envie de liberté " puis il sourit

- La seule chose que j'ai apprit au près d'un maître généreux c'est l'art de manier l'épée et chez un autre le dessin .

Mais il ne savait pas lire . Ça il l'assumait . Il était comme tout les autres esclaves qui n'avait pas eu le temps pour cela . Souvent il avait déjà la chance d'être le favoris de son maître alors demander à lire serait trop

- Encore une fois ? Tu ne sera plus seule ! On se fera même plein d'ami . Je ne te le promets car je suis un roublard et voleur mais je ferais de mon mieux

Puis il pensa au fait qu'il ne  pouvait pas la voler

- J'aime tout ce que je ne peux pas voler . Les humains ça ne se vole pas .

- D'accord, c'est une bonne idée. On verra les mouvements de loin comme ça. Et s'ils ne dansent pas, il nous reste toujours la solution de demain.

Il remarqua son bâillement.

- Tu es fatiguée, tu es sure de vouloir les observer maintenant?



Elle se coucha donc simplement sur une branche d'un arbre, là ou elle espérait ne pas se faire repérer, et elle se remettrait en route demain.
Morgiana ne savait toujours pas si c'était bien prudent d'y aller, mais ce que ce Labyrinthe pouvait lui apporter était bien trop grand pour laisser tomber comme ça

Adria faillit faire un bon câlin au sol , mais réussit à peu à se rattraper avant de se cogner . Elle se tourna et vit sa mère déjà dans les arbres . Étant la petite passion d'Adria , grimper aux arbres étaient une seconde nature et elle alla sur une autre branche puis sourit

- C'est partit

De plus elle avait oublié sa petite fatigué à cause de l'adrénaline


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Kadir la regarda , pencher ainsi , elle ressemblait à une enfant ." Tu veux apprendre l'art de l'épée . Mais c'est seulement si tu obéis à deux règles . Tu dois le faire pour protéger ce que tu ne peux pas voler , et voler ce que tu ne peux pas protéger . Compris ? "


- Les oiseaux ne sont pas réellement libre , ils ont un temps pour migrer ou pour faire des petits , ils font tous leurs nids d'une manière . Nous les humains , nous sommes vraiment libre . Nous pouvons faire n'importe quoi.


Puis il la regarda dans les yeux ' Je te montrerai quand j'aurais quelque chose pour dessiner ... Demain je me ferais passer pour un noble et les gens m'offriront des choses et c'est en faisant semblant que nous réussirons à nous offrir une bonne maison ! Une bonne maison et de bons outils pour dessiner "

( Je dois pleurer parce que j'ai été spoilé ? XD )

[ Bien sur qu'il y a de la place pour toi non, toujours :) Aha pauvre Natsu xD ]




Azami eut un sourire en voyant l'assurance d'Adria.

- Je t'en prie, ouvre la marche, lui dit-elle.

Elle la suivit donc, s'amusant également dans ce petit jeu "en famille" donc. Mais le pauvre Solemn. A peine partit de sa vue ils revenaient ! Mais bien caché cette fois ci.



Il lâcha sa lance et leva les mains en l'air, lui prouvant qu'il ne contait pas lui faire de mal. Il était même prêt à reculer de quelques pas, mais ce n'était pas une bête effrayée non plus.

- Pourquoi me parle tu ainsi ? Dit-il avec un ton légèrement accusateur. Je ne te ferais rien.

Oui, ce qu'il s'était passé il y a quelques minutes l'avait légèrement refroidit.

Morgiana regarda le jeune prince lâcher sa lance. Etais-ce un piège? Il avait l'air vexé qu'elle se méfie autant, mais elle préférais se méfier que de se laisser attraper facilement. Alors ses yeux restèrent froids, mais son attitude moins distante, elle tacha de se détendre un peu.

- Ca, je ne peux pas en être sûre. Peut être faites-vous le gentil maintenant pour mieux me poignarder dans le dos ensuite. Si ça peut vous rassurer, je traite tout le monde de la façon dont je vous traite maintenant, même si, étant un prince, j'ai encore plus de méfiance à votre égards. Réfléchissez-une minute, c'est votre famille qui autorise l'esclavagisme dans cet empire, et on ne peut pas dire qu'elle est remplie de pitié.



Aladdin fut aussi vigilent que ça sœur, et ne tarda pas lui aussi à entendre les chants. Il s'assis sur la branche d'Ia, à ses cotés. Il aimait partager des moments comme cela avec sa famille. En tout cas, en bas, les esclaves avaient l'air de bien s'amuser. Il n'y avait pas autant d'ambiance parmi les nobles du palais.

- C'est beau

Dernière modification par esperance96 (2014-07-15 22:53:13)

Aladdin n'était jamais venu les voir en secret, il s'amusait davantage avec les jeunes gens du château, et a aidé les gens du mieux qu'il pouvait, que ce soit en déplaçant des sacs, en aidant à faire la cuisine, etc. Mais le spectacle que leur offrait les esclaves valait le coup d'œil, il viendrait peut être plus souvent à l'avenir.

- Oui, à la place d'être plein d'amertume et de rancœur, ils dansent pour se vider et affronter une nouvelle journée. C'est une manière très belle de soulager le cœur, et qui, à l'opposé du faire du mal, fait du bien à tout le monde. Ils ont trouvés la bonne méthode.

La jeune fille regarda la lance.

- Je ne sais pas me battre avec une lance. Et puis maintenant qu'elle est à terre, si vous tentez de la récupérer, je le verrais, et avant que vous ayez pu m'attaquer avec, je serais loin.

Il ne pourrait effectivement pas la battre à main nue, mais elle se méfiait toujours. Il existait plusieurs moyens de vaincre un Fanalis, comme paralyser avec une flèche ou une griffure, l'attaquer dans son sommeil, ...

- Pourquoi me suivez-vous alors, si vous ne me voulez aucun mal ?

Il n'aimait peut être pas rester au palais, mais ça ne voulais pas dire qu'il n'adhérait pas au loin. Après tout, c'était un prince.

- Qui n'aimerait pas être dans votre position? Ne jamais avoir faim, ne jamais avoir peur d'être poursuivi, être riche....

Dernière modification par esperance96 (2014-07-16 01:05:58)

Morgiana avait l'impression de passer pour un vrai idiote à travers les mots du jeune prince. D'abord, il la corrigeait en disant qu'il voulait juste qu'elle confisque son arme, ensuite il la traitait de naïve, mais en plus il l'insultait! Bien sur que leur sens était plus affiné que ceux des humains normaux. Alors avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste, elle se retrouva sur lui, qui était plaqué au sol, avec sa lame de poignard sur le cou.

- N'insultez plus jamais la race des Fanalis devant moi! Vous pensez peut être qu'étant de sang royal vous êtes supérieur à tout le monde? Ensuite, sachez que nous avons tous cinq cens, et non quatre. Ne me prenez pas pour une idiote, je sais bien que le monde ne sera jamais parfait, je dis juste que vous plaindre de vivre dans un palais est de mon point de vue, irrespectueux pour ceux qui n'ont rien, ou presque. Vous n'avez pas le droit de vous lamentez!

Maladroit... cela, elle l'avait déjà remarqué avec l'histoire du cailloux, mais elle était trop en colère pour s'apaiser à cette excuse. Dans ses yeux dansaient des flammes, ses sourcils étaient froncés, et elle l'affrontait du regard, comme pour le provoquer " osez seulement me faire un tour pendable et vous ne serez plus de son monde. Cap ou pas? " voilà ce qu'ils semblaient dire

Morgiana ne savait plus que penser. Il avait l'air sincère quand il disait qu'il voulait aider les autres, et qu'il voulait se mettre sur un pied d'égalité, mais c'était si rare qu'une personne de son rang tienne un tel propos que la jeune fille peinait à le croire.

- Vous passez votre temps en dehors de chez vous pour essayer de vous convaincre que vous êtes différents de vos semblables. Je ne sais pas si vous l'êtes pas vraiment, mais je ne suis pas convaincue que nous aider soit la seule raison. Malgré tout, il y peut être encore de l'espoir pour faire de vous un être plus compatissant que vos prédécesseurs.

Puis elle l'écouta parler de regard, de cœur, de sentiment. C'était très poétique, ce qui la rendit méfiante à nouveau. N'essayait-il pas de l'embobiner avec de belles paroles? Elle, elle ne serait jamais capable de 'exprimer aussi bien que lui, vu le peu d'instruction auquel elle avait eu droit. Elle ne savait même pas lire, et bien qu'elle en avait honte, elle n'avait jamais réussi à apprendre toute seule. Il fallait au moins deux personnes.

- Je vois quand même plus loin et dans un environnement plus sombre que vous. ce n'est pas avec ces yeux là qu'on peut voir l'intérieur d'une personne, mais plus... avec les yeux de...

Elle avait du mal à trouver les mots, ou même a trouver l'idée, et elle en rougit de gêne, elle devait paraitre bien simplette. Ce qui lui donna la force de trouver son idée pour lui prouver qu'elle pouvait le faire aussi.

- Avec les yeux de notre cœur. Ce

Il y avait surement une meilleure façon de le dire, mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé. Ensuite elle le regarda dans les yeux, à la recherche de trace de moquerie à propos de ce qu'elle venait de dire.

Morgiana allait le laisser se lever, tout en pensant qu'il se trompait." un peu " d'espoir était trop demandé déjà. Le terme " vous avez au moins une once d'espoir en moi" serait plus approprié, mais elle ne se faisait pas d'illusion, il était tous pareil.
Quoi qu'il en soit, elle allait se dégager quand soudain il se moqua d'elle. Ne vous offensez pas... trop tard, mais ce n'est pas pour ça qu'elle allait le frapper, elle n'était pas un monstre.

- Tout le monde n'a pas eu droit à une éducation telle que la votre alors vous n'avez nullement le droit de vous moquez. C'est très déplacé de votre part, ce n'est pas comme si j'avais eu le choix de ne pas m'instruire... en plus vous vous surestimez, je sais que vous serez comme tout les autres, mais malgré tout, je suis prête à vous lissez une chance... comme ça, vous ne pourrez pas dire que je juge sans connaitre. Montrez-vous en digne.

Au moins, elle fut un peu calmée par la prochaine phrase. Elle avait peut être mis longtemps à sortir son idée, mais au moins elle était juste, et compréhensible. Finalement, elle soupira devant son regard insistant et se releva.