Eden n’avait jamais vraiment été témoin de la colère de Dieu, mais il en avait entendu parler, et ne préférait pas tester ses limites, même s’il savait qu’il pouvait plaisanter avec lui, et parfois le taquiner. Mais jamais ne lui manquer de respect ou lui désobéir. Eden était sur que le plus effrayant, entre le Dieu en colère et Satan, était sans aucun doute le premier. Mais Eden n’ayant jamais connu sa colère, ne pouvait s’empêcher de ne voir en lui qu’un être pacifiste, profondément bon, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Et il semblait si….humain qu’il était difficile de l’imaginer en train de faire exploser des volcans ou autre.

- Le plus épique de tous, Monsieur, sans aucun doute. Mais il y a t’il vraiment une musique qui puisse correspondre à votre grandeur? Elle sera toujours imparfaite, même si je sais que vous aimez l’imperfection, sinon vous n’auriez pas créer les humains.

Eden ne trouvait pas Camille exaspérant, il trouvait que son excentricité était plutôt attachante, et ça le rendait moins intimidant alors le jeune archange pouvait être lui-même en sa présence. Le Dieu lui demanda ensuite de choisir sa punition. Il ne voulait pas vraiment se faire exploser par un volcan, et il s’était déjà fait tirer les oreilles par le Dieu quelques fois, et ce n’était pas agréable, loin de là. Là fois ou il avait le plus souffert, c’était quand Eden avait évoqué le grand age du Dieu, qui lui fit regretter automatiquement en lui tirant les oreilles et les joues, jusqu’a ce qu’elles en deviennent rouges. Camille lui donna une petite tape dans le dos, mais il ne doutait pas qu’il devait néanmoins choisir. Il essaya néanmoins de chercher une solution de rechange, une sortie de secours

-Eh bien, vous savez bien quelle sera ma réponse Monsieur, vous m’avez déjà confronté à ce choix plusieurs fois et bien que je songe de plus en plus à me laisser tenter par une explosion de volcan, je vais à nouveau vous laisser m’amuser avec mes oreilles… et ensuite j’irais pleurer tout mon malheur devant votre petit mur pour que lui aie pitié de moi une fois que je me serais repenti de ma faute à votre égard… note qu’il me frapperait peut être aussi, je ne mérite pas d’être à vos cotés après tout, je ne suis qu’un petit archange de rien du tout, qui se permet de faire des remarques que vous juger impertinentes. Et ce que vous juger comme tel, je l’accepte de bon coeur parce que vous je vous aime de tout mon coeur. Si mon erreur ne peut aboutir à un pardon, je l’assumerais, Monsieur.

Il essayait de l’attendrir mais ça pouvait être à double-tranchant et il s’en rendait bien compte. Néanmoins Eden était assez doué pour faire le calimero. Il prit un air contrit et désolé, qui était plus sincère que faux, néanmoins. Il n'aimait pas décevoir Camille
Le Dieu sembla ensuite changer d’avis et finit par dire qu’il ne le punirait pas puisqu’il l’avait joliment dit. Eden en soupira de soulagement, ses oreilles se souvenaient encore de la dernière fois qu’il avait du subir le virement d’oreille spéciale de Camille

- Vous êtes trop bon Monsieur, je ne mérite pas tant de sollicitude, mais sachez que ça me touche. Je ne vous remercierais jamais assez d'épargner mes oreilles

L’ascenseur descendait, et le Dieu lui posa alors LA question. Si on lui cachait des choses. Eden ne voulait pas se compromettre, mais ne voulait pas mentir non plus

- Et bien, je pense que ça arrive a tout le monde, vous faites aussi des choses sans nous avertir, enfin, c’est normal, vous êtes nos supérieurs mais… on ne parle pas forcément de notre vie privée à tout le monde, et parfois nous n’avons pas envie que…eh bien que vous interveniez dans nos histoires, on aime se débrouiller par nous-même aussi, afin de vous prouvez notre valeur. Et puis vous êtes très occupés, alors on ne veux pas vous déranger inutilement.


Ils arrivèrent ensuite chez les Shingamis, et le Dieu fit son petit numéro de star, et n’eut pas les suffrages espérés, alors il lui dit que les shinigamis n’étaient pas très réactifs, parce qu’il avait toujours ses vêtements. En même temps, Eden les comprenait, ils avaient l’air épuisés, et le travail ne diminuait pas pour eux, loin de là. Les humains mourraient sans cesse, ils n’avaient pas vraiment le temps de se reposer entre temps.

- Je suis sur qu’ils ont fait de leur mieux, mais ils ont l’air tous d’avoir besoin d’un peu de repos, quand je les vois comme ça, ça me serre le coeur, et j’ai vraiment envie de les aider

Camille, lui, semblait avoir envie de draguer une des filles Shinigamis, et fit le beau devant celle de la machine à café. Eden avait déjà vu que le Dieu aimait les formes des femmes, il reluquait souvent des magasines avec des femmes en sous-vêtement ou en tenue d’Eve en pensant que l’archange ne le remarquait pas. La demoiselle Shinigami en question n’avait pas vraiment l’air de lui prêter attention. Eden se retient néamoins de pouffer devant la tête de William, qui croyait que ses gestes lui étaient adressés. En tout cas, voir le Dieu se donner du mal pour une femme lui rappela ses efforts pour plaire à Trinity, une archange plus âgée que lui, plus hate dans la hiérarchie aussi, et qui était intimidante. Quand elle le regardait avec ses yeux pales un peu froids, il avait l’impression qu’elle sondait la moindre parcelle de son être, qu’il ne pouvait rien lui cacher, et il se sentait tout petit, mais en même temps il aimait quand elle le regardait avec ses yeux là, parce qu’il avait l’impression qu’elle le voyait vraiment.
Sans vraiment y penser, il dit donc:

- Je trouve Trinity vraiment plus belle, personnellement.

Il rougit quand il se rendit compte qu'il avait pensé à voix haute, il n'était pas très doué avec les filles en général. Dés qu'il se retrouvait devant elles - en particulier Trinity - il perdait tout ses moyens, et se sentait un peu idiot. Il ne pensait jamais aux filles de manière perverse comme Camille, ses yeux ne s'attardaient jamais sur leur poitrine ou leur fesses, la plus part du temps il baissait les yeux ou ne les regardait pas vraiment. C'était bien trop intimidant.

Le Dieu fit ensuite quelque chose qui plu énormément à Eden: il donna un congé aux Shinigamis, si épuisés qu’ils lui tordaient le coeur. Le Dieu voulait donc les aider lui aussi. Il en sourit, tout heureux. William les invita ensuite dans son bureau pour parler de leur affaire, et sa mène devient tout de suite plus sombre, la mort de l’ange lui revenant.



Elspeth alternait entre conscience et inconsciente. Quand elle entendit la porte s'ouvrir sur Alluka, la jeune fille retrouva un instant ses esprits. Elle eut peur pour Harry quand le couteau fila, mais il eut de la chance: il lui atterrit juste a coté. Alluka leur dit ensuite de partir et cela étonna Elspeth, qu'est ce qui lui prenait? Et Sherill qui ne faisait rien! Une fois que la jeune tortionnaire fut partie, Elspeth prit la parole

- Sherill! Si Harry venait à mourir, Kagerou ne te le pardonnerais jamais et adieu le mariage alors prends soin de lui! 

Ensuite sa démone dit une absurdité, et Elspeth grinça des dents en levant les yeux au cie. Quelle idiote. Et qu'elle couillonne!

- Tu es censée me protéger!

Elle la regarda trébucher, et la jeune fille soupira devant tant de maladresse et de ridicule. Mais apparement ça lui remit les idées en place parce qu'elle s'activa enfin à les libérer, aux grands soulagements d'Elspeth

- On va s'en sortir, Harry

Elle commençait vraiment à y croire, même si parfois elle doutait de la compétence de Sherill, mais elle semblai s'être pleinement remise sur le droit chemin, à partir de maintenant ça devrait aller mieux

Dernière modification par esperance96 (2015-08-18 19:50:07)

L’origine de Nanika était inconnue. Un trouble psychologique, certes, mais était-il possible d’atteindre de tel niveau de non-maitrise ? Alluka se faisait littéralement posséder par son double, qui s’amusait d’elle lorsqu’elle était dans ce corps fragile. Mais Nanika était un esprit fort. Il était déjà arrivé qu’Alluka émerge avec des os cassé et des plaies ouvertes dues à une maltraitance de Nanika, qui n’hésitait pas à se plier de façon inhumaine, la brisant. Mais jusque-là Yvan avait toujours réussit à limiter les dégâts. Mais que pouvait-il faire ? L’attacher il avait déjà essayé. Des cordes, du câble, des chaines. Mais Nanika se débrouillait toujours pour la blesser et forcer son démon à la détacher. Du moins c’est ce qu’Yvan lui racontait. Elle n’avait jamais souvenir de Nanika, ou du moins très peu.

Elle était consciente du dilemme de son démon. Ils s’étaient mariés, vivaient une histoire d’amour. Pourtant il allait devoir les tuer toutes les deux. Quelle idées avaient-ils eut en construisant pareille relation, ils étaient fous … Tout le monde dans cette histoire allait finir malheureux. Enfin, il est dur de deviner les pensées d’un démon mais Alluka croyait que ça allait se passer ainsi. Egoistement, elle espéra qu’il soit triste de sa futur mort. Cependant elle n’était pas encore sur le pas de la porte : aucun indice pour le moment de comment se débarrasser de Nanika. Alluka soupira.

Elle avait croisé Yvan qui redescendait à la cave et l’avait arrêté d’une main ferme, même si elle savait très bien que si son démon le pouvait il lui briserait la main juste en continuant sa route. Ce qu’il ne fit pas. Elle sourit.

- Oui. Les laisser.

A présent assise sur la chaise en bois, elle la fit balancer doucement, plongée dans ses pensées. Tout cela la fatiguait. Elle se sentait lasse et même son corps reflétait ses sentiments. Avachit sur la chaise, les bras tombant. Nanika n’en était pas pour rien, l’ayant épuisée en quelques secondes. Yvan avait encore la tasse de lait fumante en main mais elle devait avouer ne plus trop en avoir envie. Aussi elle la regarda en grimaçant. Il la posa devant elle comme de rien et retourna faire les cookies. Puis il se tourna vers elle avec cette couleur plus menaçante que d’origine qui la fit immédiatement cesser de se balancer pour retomber avec un clac sur le carrelage. Un frisson la parcourut alors qu’elle le regardait s’avancer.

Elle se mit debout et eu le réflexe humain de se reculer devant la menace. Alluka le vit se mordiller la lèvre, ce qui lui donna une fougueuse envie de l’embrasser, ce qui était complètement paradoxal dans cette situation. Puis il la plaqua contre la table. Son souffle fut coupé brutalement avant de revenir à la normale. Ils étaient proches. Elle était coincée entre la table et son corps bien plus grand. Elle se mit à respirer plus fort. Ainsi il savait. Quelle idiote elle avait été de croire que ce n’était pas le cas. Ces deux petits mots « je sais » pouvaient faire s’écrouler sa carapace et Dieu sait que c’était une des choses qu’elle redoutait le plus.

Alluka l’écoutait alors que des tremblements d’angoisses la prenaient. Elle ferma ses yeux, secoua sa tête pour ne plus rien entendre, tenta même de se dégager de l’emprise d’Yvan, sans succès bien sûr. C’est lorsqu’il lui montra sa bague qu’elle cessa de gesticuler. Elle regarda l’anneau, les yeux brillants, comme si elle se rendait compte de son importance seulement maintenant. Ses mains fines s’accrochèrent aux vêtements de son mari alors qu’il continuait sa tirade. Mais, penchée sur le cœur d’Yvan, elle l’écoutait.

- Yvan … Commença-t-elle la voix enroué.

Le visage légèrement tourné sur le côté, elle vit sa propre bague. « Je … » Elle ne voulait pas passer ces sortes d’aveux, parce qu’elle ne voulait pas se montrer faible en face d’autres et surtout en face d’Yvan. Mais elle continua aussi pour Yvan. Son bien-aimé. Son compagnon. Son mari. Son démon.

- J’ai peur Yvan ! Je ne suis pas doté des mêmes pouvoirs que toi, je ne sais pas lire en toi comme tu le fais si bien avec moi. Tout ce que j’ai eu comme cadeau c’est cette double personnalité dont je cherche à me débarrasser. Elle me suit jusque dans mes rêves Yvan … Mes dit des mots durs, me roue de coup … Mais ça allait parce que tu m’en disais des doux à mon réveil.

Sa main alla se perdre dans les cheveux d’Yvan. « Dis-moi Yvan … Est-ce toi qui arrête ces mauvais rêves ? Est-ce toi qui laisse cette fraicheur à côté de moi dans mon lit ? Me prends-tu dans tes bras ces nuits-là ? »

Son démon accrocha son regard pendant qu’elle lui posait toutes ces questions. Il lui dit ensuite l’aimer sous toutes les formes, ce qui la fit sincèrement sourire. Alluka se détendit dans ses bras, se laissant bercer par son mari. Mais une nouvelle fois la peur la prit lorsqu’il lui confia ses propres doutes. Elle se sentit mal pour lui.

- Ne me demande pas Yvan, je ne sais pas ! Je voudrais que nous vivions éternellement ensemble mais cela est impossible. Je devrais mourir, mais si cela te fais trop mal, enterre une partie de toi avec moi. Le fragment de ta longue vie qui me concernera, laisse là auprès de moi pour qu’elle veille sur ma dépouille.

Elle non plus ne comprenait pas vraiment pourquoi elle s’attachait tant à Yvan. Elle était parcourue de bien des émotions qu’elle connaissait, mais ne parvenait pas à mettre un nom sur ce qui les englobait.

Il la laissa, reprit le verre de lait sur la table pour le jeter. Alluka le regarda de dos, le cœur tambourinant dans sa poitrine. Elle vit ses épaules s’affaisser : il se calmait. Elle s’en voulu de l’avoir autant mis en colère. Elle le rejoignit en quelques pas et pris ses mains dans les siennes. « Allons chercher du pain. » Elle sourit tristement puis rit à l’évocation du tapis.

- Ce doit être ça. Oui, j’en suis certaine.

(Le reste arrive :3 )

Dernière modification par ornelle (2015-08-19 13:23:12)

[ Accepté bien sur ~ ]



Lorsque Vlinder avait vu cet homme à la chevelure argentée, tout d'abord aucun sentiment ne lui parvint. Il était là, à la fenêtre, à l'observer de ses yeux vitreux. Puis l'homme s'était tourné vers lui, faisant reluire sa faux avec les rayons du soleil et là il s'était sentit prêt à s'évanouir tant un torrent d'émotions l'avait traversé. Vlinder avait même dû se tenir au rebord de la fenêtre et une envie de pleurer l'avait soudainement prit. L'homme avait alors plongé son regard vert dans le sien. Il semblait presque le couver du regard. L'argenté avait disparu alors que ses yeux étaient embués de larmes. Il lui avait fallut bien des minutes pour se reprendre et essuyer rageusement ses yeux.

Qui était-il donc ? Comment avait-il atterrit devant chez lui, au milieu de nulle part pour disparaître de nouveau ensuite ? Et pourquoi un tel sentiment de reconnaissance envers lui  ? Toutes des questions que Vlinder se posait depuis ce jour. Et même si il se bornait à aller de l'avant, il ne voulait pas oublier cet homme. Si il le revoyait un jour ... Il n'hésiterait pas à en savoir plus. Mais aujourd'hui il était avec Himmel. Il ferait tout ce qu'elle voudrait pour lui offrir une journée éblouissante.

Vlinder avait beau être le fils de la Reine, ce n'est pas pour cela qu'il ne pouvait amuser Himmel de ses révérences qui n'avaient pas lieu d'être. Il voulait juste lui montrer à quel point il était enthousiaste quand au professeur que deviendrait sans aucun doute son amie, Himmel. Il aimait répéter ce nom. Il ne savait pas pourquoi. " J'ai besoin de tout ce savoir. J'ai beau ne pas être l'héritier de la couronne il me faut de la conversation et de la culture pour survivre dans ce monde qu'est l'aristocratie. Si je ne peux parler correctement la langue d'un invité par exemple Allemand, je ne ferais pas honneur à la Reine." Il était très important pour lui de ne pas ternir l'image de la Reine qu'elle avait elle-même malmené en l'adoptant. Le peuple avait été mitigé. Certains louaient ce acte de bonté venant de leur souveraine et d'autres dénonçaient le statut social du nouveau petit noble et de la crasse qu'il pouvait apporter. Aujourd'hui cette histoire s'étaient tassée et tout le monde semblait l'accepter, enfin presque.

Himmel lui prit la main alors qu'il était plongé dans ses pensées. Il fut surprit par ce geste aussi il sursauta légèrement. Mais il se laissa emmener par la jeune fille et ainsi sceller cet accord. La main d'Himmel et la sienne vinrent donc se poser sur leur cœurs, ce qui fit incroyablement rougir Vlinder qui avait les yeux braqués sur là ou reposait se main. Quand elle se recula il expira enfin tout cet air contenu dans ses poumons et espéra qu'elle n'avait rien remarqué, ce qu'il doutait fortement.

- Ma mère ne m'empêchera jamais d'agrandir mes connaissances en voyageant.

Il se permit de lui faire un clin d'œil.

- Il serait préférable en effet de ne pas être considérée comme une fugitive. Mais nous y travaillerons, il n'y a des avantages à faire partie de la noblesse, surtout de la haute noblesse. Ce ne serait pas raisonnable qu'on sache que la fils adoptif de la reine baigne dans l'illégalité. Mais pensons juste à nous amuser aujourd'hui, Himmel. Que ces pensées disparaissent !

Et il claqua des doigts comme si il l'avait hypnotisée, ce qui le fit sourire.  Vlinder voulait bien évidemment partir dans toutes ces aventures mais il ne voulait pas faire de mal à sa mère ou a sa popularité encore une fois. Sans oublier qu'il était encore un héritier potentiel si il arrivait malheur à Juliana, il espérait de tout cœur que ça n'arrive pas. Car sa petite sœur était incroyablement précieuse à ses yeux, même si c'était une petite diablesse qui profitait de sa gentillesse pour lui faire ramasser tout les jouets qu'elle faisait tomber (et qu'elle faisait retomber après), jouer à la dinette avec elle, le maquiller comme un dessin dans sa chambre toute rose de princesse ou encore sa ramasser à la figure un jet de purée sur le table royale. Mais il gardait toujours le sourire. Crispé parfois mais le sourire quand même.

- Je ne peux pas vous retenir. Faites donc comme vous le penser mais je précise que si les choses vous sont trop difficiles, je viendrais vous aider.

Il ne pouvait pas la garder avec lui comme son père faisait, ça n'aurait juste aucun sens. Il voulait lui laisser son indépendance et sa liberté, même si il l'observerait le plus possible de loin, Vlinder savait qu'il ne pourrait s'en empêcher. Ils reparlèrent alors de choses moins gaie.

- Mon histoire vous intéresse-t-elle donc tant pour que vous ne soyez pas emporté par ce rire ? Ce sentiment de fierté que vous ressentez le remplace donc, comme si nous étions amis bien avant aujourd'hui et que j'avais accomplit quelque chose qui vous rassure. C'est étrange n'est-ce pas ? Bien sur que vous pouvez rire. Tout le monde peut rire, mais encore faut il qu'il soit sincère. 

Il sourit. "Je ne suis pas courageux pour un sous. J'en ris parce que cela m'évite de penser trop longuement à mon passé. Je préfère considérer ça à une grosse blague au lieu de l'affronter en face. Je ne suis donc pas courageux du tout. Parfois la lâcheté fais du bien. Imitez donc mon rire lorsque c'est pour une chose que vous dites, il serra beaucoup plus agréable à l'oreille." 

Ils s'étaient ensuite regardé dans les yeux, observant les nuances et ressemblances de leurs prunelles. Mais Vlinder ayant vu la supercherie, il s'était reculé et un battement de paupière avait rompu le contact. Il ne fallait pas qu'elle en lise trop tout de même. "Alors comme ça vous êtes une jeune femme impatiente et avide ? Je ne l'aurais pas cru !" Il en rit une nouvelle fois mais une teinte rougeâtre vint colorer ses joues lorsqu'il remarqua qu'elle coloraient celles d'Himmel. Il ne savait pas trop pourquoi elle était gênée mais ce qu'il savait par contre c'est qu'il était lui-même gênée devant la tête gênée d'Himmel. Tout cela est bien complexe. 

- Mais je démarre ce jeu avec un malus, Himmel ! Vous êtes beaucoup plus douée que moi pour voir mon trouble, tandis que je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. Comment suis-je censées savoir votre état de trouble ?

C'était là une question qui le démangeait. Alors qu'ils avançaient Himmel regarda sa robe blanche puis sembla accuser Vlinder du fétichisme des vêtements sales. "Je suis effectivement un gros pervers qui aime voir ses invités avec des vêtements remplit de boue. Je parviens à mes fins en les hypnotisant, en les troublant et en leur donnant divers défis comme ... Grimper dans les arbres." Il frissonna en se demandant si pareille personne existait sur terre. " Non, c'est juste le fétichisme du fils adoptif et ancien fermier de la Reine." C'était tellement drôle de dire du mal de soi et de taquiner Himmel. Mais elle revint à la charge en lui reparlant de cette idée de modèle qui l'enchantait autant qu'il le mettait mal à l'aise. Surtout après ce qu'elle venait de lui dire.

- Heu ...

Il oubliait parfois la politesse de l'étiquette.

- Si ça peut vous faire plaisir, je suis prêt à me plier à vos exigences. Après tout c'est même ce que j'ai décidé aujourd'hui.

Vlinder scella son destin.

Vint ensuite les objets du paris. Elle garda donc le secret de ce qu'elle ferait jusqu'à ce qu'il lui dise le sien. Ca attisa sa curiosité. "Eh bien ..." Il eut soudainement une idée qu'il ne voulut pas dire à Himmel. "Gardez donc le secret, car je ne peux pour l'instant révéler le mien." Il mit un doigt sur sa bouche pour ponctuer ses paroles.

Himmel lui promit ensuite de ne pas afficher toutes ses pages en plein centre ville mais seulement dans sa chambre, ce qui le fit sourire. Elle allait lui refaire le papier peint.

- Mais qu'elle horreur d'être heureux, modestes et bien bons. Quel criminel je fais d'être à l'origine de tout cela, vraiment. N'exagérez donc pas Himmel, je ne mérite pas autant de compliment. J'espère mourir bien vieux avec vous à mes côtés en train de me rappeler toutes ces aventures que nous aurons vécus, sans savoir qu'en fait je ne les ais pas oubliée mais que vous vous oubliez que je n'ai pas oublier ... Ah les joies de la vieillesse. Que le Ciel soit avec nous et nous porte chance. Je croise les doigts. Himmel, n'avez-vous donc pas pouvoir sur tout cela, vous qui êtes liée au Ciel ?

Vlinder fut ensuite complètement plongé dans son univers, là ou il avait tiré la jeune fille par la manche pour le suivre. Il ne s'arrêtait plus de lui faire découvrir son monde, ses personnages et ses histoires. Il lui donnait livres sur livres et c'est seulement lorsqu'une énorme pile s'était entassés en face d'Himmel qu'il sortit de cette tornade qui l'avait emporté. Il respira un grand coup et s'excusa de s'exciter ainsi.

- Il me faudra vous aider à tout porter, je crains de m'être emporté. Même si je suis sûr du contraire, je n'attends que de voir vos oeuvres à mon tours Himmel, serrez-vous donc aussi intenable que moi en me le montrant ? Plus intenable que maintenant, je demande aussi à voir.

Ah, il s'était découvert taquin avec Himmel.

- Peut-être parce que j'ai l'impression de vous connaître déjà que je ne suis plus aussi timide. Je vire même en petit joueur avec vous, ça ne vas vraiment pas.

Il sourit. " J'ai le sentiment qu'il y a des secrets dans mon cœur que j'ignore Himmel. Si vous voulez tenter de les découvrir je ne suis pas contre, mais ne profitez pas de mon regard pour lire en moi comme vous le faites, ce serrait trop facile. Ou bien ces secrets sont ils trop enfouis pour votre perception ? Voici un défi en plus. Ne vous en faites pas, je n'y ferrais jamais allusion devant votre père ni les montrerais. Lorsque vous en aurez finis un je vous en passerait un autre caché dans la doublure de ma veste."

Vlinder dit ensuite une partie du nom d'une autre dont il ne se souvenait pas, ce qui le gêna énormément alors que le regard d'Himmel le sondait. Mais elle prit vite papier et crayon puis entamer un dessin.

- Si il y en a de multiples comme vous, ce serraient uniquement des réincarnations ... Enfin, si vous y croyez.

Elle lui tourna ensuite autours, balaya son corps du regard, si bien qu'il se sentit presque déshabillé. Bon, c'était peut être un peu extrême. Alors qu'il la suivait du regard il tenta de se souvenir d'une certaine Riri et de donner une suite à ce nom. Malheureusement rien ne lui vint et ce petit bout de mot ne lui donna pas d'information quand à l'origine de la personne. Il en fut bien embêté, aussi il jugea qu'y penser ne lui apporterait rien et que c'était souvent lorsqu'on n'y songeait plus qu'une ampoule s'allumait soudainement dans votre tête. Il s'appuya alors contre le bureau, les bras croisés.

- Suis-je donc si simple à dessiner ?

Elle lui dit alors qu'il pouvait bouger si il le désirait, mais il ne voyait pas ou aller dans cette petite chambre, aussi il se contenta de rester là ou il était. Peut-être le préférait-elle près de la fenêtre ceci dit ? Elle posa son crayon, ce qui coupa ses neurones en action. "Il y a beaucoup plus de femmes artistes que j'admire que d'hommes. Il y a quelques chose dans leurs oeuvres ... Tellement de volonté et de courage que bien souvent leurs tableau éveille bien des sentiments en moi. Je les respectes beaucoup et j'espère de tout cœur que vous ferez partie de ces femmes." Elle se remit à dessiner mais pendant quelques minutes seulement.

- Je peux voir ?



- Je ne saurais jamais ce qui se passe dans la tête de ce Shinigami. Pourquoi se préoccuper de Ciel et Ririchyo comme il l'a fait ? Pourquoi toute cette mascarade ...

Sébastian soupira. Il sentit que ça ne servait à rien de se le demander, la conséquence de tout cela était arrivée et leurs contractants surement en route pour une vie meilleure ou le temps ne leur serrait pas compté. Le démon se fichait du pourquoi du comment d'Undertaker. "Ne me parle pas de Kagerou, j'ai juste envie de lui faire avaler sa poule lorsqu'il m'adresse la parole. Son contractant n'es pas mieux. Grell ... "

Ah son fils qui se prenait pour sa fille et qui faisait une grosse crise d'œdipe à son encontre. Comme il lui avait cassé les pieds. Mais bizarrement il semblait s'être plus assagit après avoir découvert que son amour de toujours était en fait son père. Encore maintenant Sébastian refusait cette idée.

- Il s'es coupé les cheveux ?

C'était un grand pas en avant pour le Shinigami. Peut-être avait-il voulu récupérer un peu de dignité. Si c'était la cas il l'accepterait avec un peu de chance un peu plus comme un fils. Mais vraiment un peu. A vrai dire il ne savait pas d'où Grell avait tiré un tel caractère. Surement pas de lui ni de sa mère. Lizzy, elle, avait beaucoup en commun avec son père, même plus qu'avec sa génitrice. Et cette attirance commune pour les chats renforçait cette idée.

- Yvan Bragnonski, bien sûr que je le connais. Mais je n'avais jamais été au courant de ton petit passage chez lui.

Sébastian fronça les sourcils. A l'entendre, mis à part cette idée de meuble, Yvan avait presque été un père pour elle. Mais ce qu'il avait surtout retenu c'est qu'Yvan avait eu connaissance tout ce temps de l'existence de sa fille chez lui et qu'il n'avait jamais prit la peine de lui en parler. Il hésita entre le démembrer ou ne rien faire.

- Je ne t'ai pourtant jamais vue avec lui par la passé.

Est-ce qu'il l'avait caché ? Le démembrement sembla plus attirer Sébastian. Il vit alors Lizzy revêtir ses lunettes, ce qui lui donna vraiment l'air d'un Shinigami : pire, elle ressemblait à son frère. C'était bien mal venu de penser qu'être un Shinigami n'était pas terrible vu que son amour de toujours et que son fils en étaient. Mais c'était dans la nature des démons et des Shinigami de se détester. Certaines exceptions confirment donc la règle. "Je me demande parfois si il n'y a pas d'asile en enfer qui aurait laissé s'échapper Kagerou et Yvan."

Ils partirent donc en direction du manoir pour fabriquer de beaux cercueils dignes de Ciel et Ririchyo. Sébastian eut soudainement une montée de fierté quand elle parla des chats. Il se voyait vraiment en elle, mais même si c'était perturbant il se surprit à vouloir chercher encore plus de points communs à l'avenir.

- J'avais un chat au tout début de mon existence, lorsque j'étais encore en Egypte. Enfin, c'était plutôt le chat de ma mère adoptive mais il ne cessait de faire son apparition lorsqu'Elsa, ta mère, était dans les parages. Il se mettait souvent entre nous dans l'herbe qui bordait le Nil.

Tout des souvenirs agréables, comme lorsqu'il était avec elle il y a à peine quelques heures et qu'ils y repensaient tout les deux. Il lui faudra la rejoindre, maintenant qu'il l'avait trouvée, il ne la laisserait pas s'enfuir.

Elle parla ensuite des coussinets et il fut rêveur. "Ah, j'aime tellement les mettre sur le dos sur mes jambes lorsque je suis assis, pour leur prendre leurs coussinets et appuyer dessus ... " Sa fille sembla dans le même état que lui.

- Je verrais ce que je peux faire. Enfin, ce que ma connaissance pourrait faire ...

Il devait avouer être lui aussi attiré par ces bêtes génétiquement modifiées qui pourraient être immortels comme eux, et la perspective d'un cadeau (le premier) pour sa fille le fit sourire. La voir si impatiente, on aurait dit un enfant. Sa fille avait un sang-froid extraordinaire, tout comme lui. Mais là elle lui montrait une autre facette d'elle qui ressemblait d'avantage à sa mère et lui lorsqu'ils étaient jeunes.

Sébastian entreprit de colleter le verre qu'il pourrait trouver, dans les fenêtres ou les tables, n'importe où. "En savoir plus sur moi ? " Il était en train de retirer la vitre d'une grande armoire dans le salon.

- Je ne le savais pas non. Mais elle ne savais pas non plus que j'étais un démon, jusqu'à ce que je me trahisse de manière assez stupide.

Il soupira. "Je ne savais même pas qu'elle était enceinte de moi non plus. Je pensais que vous étiez les enfants de Moise à la base."

Il avait d'ailleurs tué ce dernier alors qu'Elsa accouchait dans la pièce d'à côté, puis s'était enfuit comme un voleur. Là aussi ça n'avait pas été très intelligent, l'amour fait vraiment faire n'importe quoi.

- Te craindre ? Voila un bien grand mot. Je n'avais juste pas envie de m'encombrer de toi.

C'était la vérité, il ne le cachait pas. " Parce que j'étais un démon qui ne se souciait que de son repas, à ses plans vicieux et à la propreté de ce manoir. Maintenant disons que ... Je deviens plus ouvert ? Ca doit être ça." Il ne savait pas trop lui-même en fait. Peut-être parce que toute la famille était maintenant à Londres qu'il voulait recoller les morceaux ?

Lizzy défendit ensuite son frère avec vigueur, ce qui fit arrêté Sébastian dans son geste. "Je l'ai connu bien avant de savoir qu'il était mon fils, et lui bien avant de savoir que j'étais son père. Je ne l'appréciait pas plus que ça à ce moment là, alors il est dur de changer d'opinion. Mais ne t'en fais pas, je crois qu'il apprécie la manière dont je le traite." Grell était, selon Kagerou, complètement M.



(J'ai fais une nouvelle ban pour Yvan <3 http://img11.hostingpics.net/pics/330840BanTvan.png )

Nanika avait en effet une puissance égalant celle d'un démon et les combats avec Yvan la divertissaient et l'amusaient beaucoup. Le faire s'écraser contre les arbres (car Yvan l'amenait hors du manoir pour ne pas éveiller les soupçons d'Alluka) et faire couler son sang était très drôle. Elle l'embrassait ensuite systématiquement alors qu'il était étalé à terre pour enfin redonner la place à Alluka qui s'écroulait alors sur lui. Au réveil elle savait bien sur ce qui était arrivé. Mais Yvan se régénérait trop vite pour qu'elle puisse s'imaginer ce qu'il se passait vraiment. Le seul jour ou elle avait eu un doute était à son mariage, lorsqu'elle avait fait une véritable boucherie des invités (qui étaient tous des condamnés à mort, mais quand même.), et que pour une fois elle ne s'était pas évanouie en changeant avec Nanika. Yvan avait été dans un sale état, mais elle ne l'avait pas vu, ce dernier s'étant écarté pour se régénérer au plus vite - il avait prétexté être resté coincé sous un amas de cadavres. Elle l'avait cru à moitié. Mais elle pensait encore que Nanika n'était pas assez forte pour blesser un démon. Elle se trompait.

Ce triangle amoureux tenait bon pour le moment. Et aucun d'eux ne voulait de toute façon briser cette relation, même si il est vrai qu'Alluka veut se débarrasser à tout prix de son double, après tout tel était le pacte. Que ressentait Yvan par rapport à tout ça ? C'était une question qu'Alluka se posait, mais jamais elle ne poussait son démon à lui dévoiler les réponses.

Savoir que trois personnages étaient actuellement en train de s'échapper de sa cave ne dérangea nullement Alluka, qui voulait les laisser filer sans remords. Visiblement, Yvan avait plus de mal mais il se plia à sa volonté. Alluka connaissait bien l'amour qu'Yvan lui portait. Tendresse, attention. Mais aussi parfois violence et passion. Elle savait aussi beaucoup le limiter au niveau de la violence et de la passion, il se retenait. Il lui suffisait de voir Alluka sourire pour oublier ses idées, mais elle savait qu'un jour il aurait peut-être besoin d'ouvrir sa chair. Elle aimerait lui faire plaisir aussi, quitte à avoir mal, elle voulait avoir mal pour lui. Elle remarqua que contrairement à elle, Yvan n'avait jamais enfoncé ses ongles dans sa chair comme elle l'avait fait quelques minutes à peine.

Alluka était bloqué sur la table, Yvan la maintenant. Elle le regardait comme il la regarda, sembla la dévorer comme la déshabiller des yeux. Mais elle ne fut pas gênée et lui renvoya même son regard, allant de son buste à ses yeux, passant par le cou, la bouche et le nez. Alluka l'admirait, ce démon dont l'apparence et la façon d'être l'attirait comme un aimant.

Mais sa contemplation fut interrompue par Yvan qui lui disait des choses qu'elle ne voulait pas entendre, puis elle se calma dans ses bras. L'emprise sur ses poignets ses desserra, et elle vit qu'il regardait sa bague avec un regard qu'elle ne parvenait pas à définir.

Entendre dire ensuite de la part d'Yvan qu'elle était faible fut comme un coup de couteau dans le ventre.

- Tu pourrais me tuer avec le petit doigt, et pourtant tu ne le fais pas. Je te regarde dans les yeux...

Elle le fit.

- Et je te le dis. Je suis faible.

Alluka posa ensuite sa main sur la joue d'Yvan, ne le laissant pas briser le lien. "Alors maintenant regarde moi dans les yeux. Et dis moi ce que tu n'ose me dire. Il y a quelque chose j'en suis certaine, car "tu sais lire un tant soi peu en moi."" Les iris d'Yvan reprirent ensuite leur formes humaines, l'éclat rouge disparu.

Yvan lui avoua ensuite, suite à ses questions, qu'il restait près d'elle les nuits ou elle était prise de terribles cauchemars, c'est-à-dire la plupart du temps. Une douce chaleur prit alors possession de son corps ainsi qu'une énorme gratitude. Elle lui offrit un sourire puis s'imagina ainsi avec Yvan, dans la même lit alors qu'il la touchait, lui murmurait des mots à l'oreille et la dévorait de regard. Une sorte de tension émana d'Yvan lorsqu'il lui expliqua cela, faisant faire à la chaleur en Alluka quelques loopings. Elle se demanda alors qu'elle était les choses qu'il lui susurrait tandis qu'il accentuait ses mots avec des gestes et qu'elle ne pu s'empêcher de frissonner longuement, voir s'appuyer encore plus lui.

- C'est peu convenable ....

Elle lui sourit de nouveau. Un bel homme et une jolie jeune fille seuls dans un lit. Mais ils étaient mariés, aucuns mœurs ne pourrait les accuser. "N'es ce pas ce que les couples mariés font ?"

- Ne trouve pas tout seul des solutions. J'aimerai passer l'éternité à tes côtés, mais est-ce seulement accessible pour moi ? Ne mourrais-je donc pas aux côtés de Nanika malgré tout, même si cette vengeance n'aurait aucun sens si je perdais la vie avec elle. Peut-être t'ai je demandé l'impossible ?

Il se recula alors pour jeter le lait chaud comme elle l'aimait. Oui, son cœur battait plus fort et ce depuis plusieurs minutes, et même si elle n'entendait pas celui d'Yvan dont les battements étaient inexistants, elle était sûr qu'il ferait pareil son.

- Il neige aujourd'hui ... Je veux en profiter.

Elle pensa alors au pays natal d'Yvan.

- Y irons-nous un jour ?

Alors qu'elle s'imaginait une neige plus épaisse et plus dense que celle de Londres, le paysage blanc à perte de vue, Yvan lui déposa un baiser sur le coin de la bouche. Il lui dit que Nanika ne devait pas avoir le monopole des baisers, ce qui fit comprendre que cette dernière l'embrassait sur la bouche sans aucune gêne. Alluka fronça alors les sourcils et serra les poings. Puis, de manière décidé, elle posa une main sur la nuque d'Yvan et l'embrassa, sur la bouche cette fois. C'était un sentiment de déjà vu et de nouveau en même temps, ce qui était assez curieux. Mais ça ne l'empêcha pas d'avoir les traditionnel papillons, même si elle s'était dépêchée pour faire ce bisous et s'enfuyait à présent vers la sortie.



Camille n'avait, pour ainsi dire, jamais vraiment été "Dans la colère de Dieu." A part lors du déluge et de la tour de Babel. Mais jamais il n'était tombé dans une vraie colère terrible, telle que la fin du monde en serrait sûrement le résultat. Enfin, fin du monde, pas vraiment. Si vous avez lu les messages philosophiques de Camille sur le monde une page avant celle-ci vous comprendrez.

- Si les choses étaient trop parfaites ce serrait d'un ennui ! Rien n'es parfait mon petit Eden, ne pense pas que les humains soient les seuls concernés. Toi, moi, les autres anges et les démons. Chacun à ses petits vis qui font qu'ils sont eux. Sinon nous serrions des automates !

Il imita donc le robot, mettant ses bras en angles de 90 degrés pour bouger ensuite curieusement le corps, comme si on arrêtait le temps toutes les secondes. Peut-être était-ce une danse obscure pour l'archange. Lui avait-il seulement montré sa collection de robot ? Pas ceux qui font partie de sa collection d'Otaku en tout cas (là ou les filles en maillot de bain te disent à quel point elle t'aiment et marches vers toi, certes pas vraiment de manière sexy mais soit.)  Elles étaient partout sauf dans son bureau au paradis et chez les Shinigami. Sa chambre secrète regorgeait de poster, de mangas ecchi, d'éventail, de kimonos à l'effigie de ses idoles et de coussins en grandeur nature.

Aujourd'hui il portait d'ailleurs un T-shirt ou il était marqué : "Keep calm and be an otaku" La mode en 2015.

En parlait de choses parfaite, il connaissait une chose qui ne l'était surement pas : Lucky ! L'incarnation de la malchance qu'il avait créé ... Par malchance alors qu'il tentait de retenir le futur Japon des flots trop impétueux qu'il avait créé le jour d'avant. (ou d'après, il ne savait plus trop.) Ca avait fallait lui coûter une partie de son travail. Par la suite il n'avait pas cesser d'avoir des problèmes tout le long des jours restants. Il avait maints fois envoyé Lucky au coin pour lui avoir donné cette malchance, même si le pauvre n'y était pour rien. Cependant, il adorait Lucky, qui l'embarquait toujours dans des aventures avec ce pouvoir qui n'a à première vue aucune qualité. Mais au contraire, c'était très drôle car Lucky était lui-même touché par sa malchance. C'était une chose à voir. Une autre chose à voir c'était Luckette. Héhé.

Il en oublia presque sa conversation avec Eden. Camile lui tira dont fort les oreilles. "Je ne suivais plus mais je crois que tu as parlé d'oreilles ?" Il relâcha ensuite et lui redonna une tape vigoureuse dans le dos qui l'envoya valser vers les portes alors qu'elles s'ouvraient. Il n'est pas tombé. Dommage. Si Lucky avait été là ...

- Luckyyyy ! Où es-tu je brûle de te retrouver !

Camille s'appuya contre la parois de l'ascenseur, comme si une partie de lui avait été arraché. Et une seconde lui fut arrachée lorsqu'Eden lui avoua que les anges faisaient des choses dans son dos. "Et puis on s'étonne de c'qu'y s'passe après ! Je vais à tous vous flanquez des baby sitter !" Sa voix avait résonné dans la salle, la faisant presque trembler un peu. Camille resta un moment silencieux puis eut un sourire. "Tu m'avertiras si quelque chose arrive à ton oreille." Il était satisfait de sa petite prestation.

Que faisait les anges en fait, par rapport au Shinigami ? Rien. Nada. En tout cas rien de comparable. La vie était mal faite. Haha.

- Les Shinigami sont trop fiers pour se laisser aider, sauf si c'est leur Dieu qui leur accorde congé ! Car Dieu a encore plus de fierté (on se demande bien où) que ces Shinigami en leur offrant ces vacances !

Mais oui, où était donc cette fierté ? Vu comment se comportait Camille, c'est à dire comme une star Hollywoodienne devant cette jolie Shinigami, elle devait s'être évaporée dans l'air depuis longtemps. Même Trinity, elle qui lui était si dévouée avant, le traite presque comme du caca. La crise d'adolescence angélique surement, elle était comme ça avait tout le monde depuis quelques centaines d'années maintenant, même avec ce petit Eden à qui on ne pouvait rien reprocher. Camille se pencha à l'oreille de ce dernier.

- Je peux t'arranger un plan avec elle... Si tu veux.

Enfin, même si il ne voulait pas il allait le faire quand même.

- Hum, messieurs.

- Tu veux aussi un plan avec Trinity ? Oula ça devient cochon.

William prit ses lunettes pour les nettoyer dans un chiffon plié en quarte au millimètre près se trouvant dans sa poche. Geste qu'il faisait lorsqu'il essayait de se calmer. Il les remit ensuite sur son nez et partit en direction du bureau de Dieu, laissant Camille et Eden le suivre. Ce fut bizarre de se retrouver dans ce bureau après plusieurs mois d'absence, mais il s'y fit vite et fit même le petit fou avec se chaise, se donnant la nausée alors qu'il ne cessait de tourner sur lui-même. William l'arrêta.

- Voici les photo de la scène de crime.

Tam. Tadam. Tam. Tadam. Ouuuuuuh ah ouh. Ouh. Ouh. Ouh. Les experts sont dans la place. "Arrête de m'envoyer en tête tes débilités, Eden. Je les ai captées jusqu'ici et je n'arrive pas à me concentrer !" Il prit donc les photos en main.

- Nous avons ici l'adresse exacte.

Il pointa du doigt le dos de la photo, qui Camille retourna donc. "Ca va je suis pas idiot." Dit-il dans sa barbe inexistante.

- Il y avait aussi un objet sur le sol.

William lui tendit une pochette avec une bague plutôt grosse et complexe. On aurait dit une bague familiale, ou encore de secte. Mais le type qui afficherait ainsi ses membres avec une chose si voyante serrait un idiot (comme lui) aussi il supposa que c'était la première idée. "Qu'en penses-tu, Eden ?" Les jeunes d'aujourd'hui devaient le plus possible être poussés à la réflexion ...



Kagerou, même si elle lui vouait un respect et un amour profond, n'avait qu'a être la lui aussi. "Ne rejeter pas toute la faute sur moi maitresse ! Kagerou est en ce moment sur le toit d'un manoir, et je veux le rejoindre !" Sherril s'était véritablement entichée du démon, et elle voulait absolument que leur promesse d'aller sur mars et de rencontrer les parents de kagerou. Ils devaient préparer tout ça.

Tu es censée me protéger blablabla. "Vous n'êtes pas morte, cette accusation n'es pas fondée." Elle finit ensuite les fesses sur le sol, s'étant donc prit une chaise alors qu'elle reculait à l'idée de se faire avoir par Yvan.

Elle délivra ainsi Elspeth et Harry, ce dernier lui donnant d'ailleurs raison. Elle décida à ce moment qu'elle aimait bien Harry.

- Je vous ai montré la commode à culotte d'Elspeth, Harry ?

Dernière modification par ornelle (2015-08-27 20:04:59)

Luck venait amener du courrier à Undertaker , c'était de la part du bureau des shinigami . Il travaillait là-bas quelque fois . Cela n'avait pas été aisé de se faire accepter mais Undy l'avait pistonné et en un rien de temps , il avait commencé à travailler mais il était si nul dans son travail qu'on lui demandait de partir en congée toutes les semaines . Mais il était payé . N'est-ce donc point le principale ? Car Luck voulait s'ériger un temple et non point devenir travailleur . Luck en chemin s'amusa à observer ses pas dans la neige , voilà trois jours qu'il neigeait. C'était beau et triste ,. Beau car la neige était d'une blancheur immaculé et triste car les femmes étaient couvertes de la tête au pied . Des châles , des bonnets , des longs bas . Quoi de plus barbant que l'hiver . C'est ce que pensait Luck qui s'était aussi prit trois fois le sol en s'amusant à faire du patin mais il profitait de ses gaffes pour regarder quelques fois les jeunes femmes tant habillés.

Luck lui était dans une sorte de kimono blanc . Pourquoi ? À vrai dire , entre ses origines grecs et les japonaises . Il préférait les japonaises car la toge lui allait mal . Puis quoi de mieux pour passer inaperçu que du blanc , il ne voulait pas que ses huissiers le traque à cause de ce fameux pont . Oui , il devait encore rembourser la cille de Londres car leur pont était tombé pédant qu'il regardait la vue . Une fois sorti des décombres , on ne l'ausculta pas mais on lui donna le prix . Luck toqua à la porte d'Undertaker , il y entra comme chez lui . " Undy-manche , Undy bonjour et l'autre dit au revoir , Undy-ce ... Ou un vingt . " . Luck , une fois à l'intérieur regarda les cercueils sachant bien que son ami y dormait quelque fois . Il posa les courriers sur l'un d'eux et toqua sur les autres pour réveiller cet espèce de shinigami vampire dormant dans des boites .

- Tu sais que j'ai découvert pourquoi les pompes funèbres sont appelés pompes funèbres .

Dit-il alors en rougissant un peu " Quel métier ouvert ." Puis une fois les lettres posés , il s'assit sur un cercueil et il finit par tomber dedans et rester coincer . C'était bien digne de lui mais évidemment Luck ne retint pas la leçon .Il bougea beaucoup tout d'abord ce qui fit tomber le cercueil " Je vais bien ... Ah non , je saigne un peu ... Beaucoup de la tête mais c'est rien mais je salis parterre et je crois que je vais mourir et si je meurs ... À vrai dire personne sera triste mais je fais les meilleurs croquettes du monde et je suis un homme qui aura un jour plus de temple "

- En passant , la dernière fois on m'a prié ... Prié de sortir d'une maison mais c'est déjà ça ! Au japon , on me donne du miso pour m'en aller . En passant , ça te dirait d'aller voir Camille et lui proposer un bowling contre ses revues cochonnes ? C'est que t'es plus fort que nous deux réunis et ...

Luck aimait Camille , il l'avait crée sans faire exprès et à cause de lui , il s'était fait rétamé par un dieu de la guerre et il était aussi super malchanceux mais Luck aimait s'inviter chez le créateur et écouter de la musique et lui parler bien que ça ne durait jamais longtemps car Luck s'attirait des problèmes mais cela amusait Undertaker et camille alors il se sentait moins seul dans ce monde , où on ne l'aimait pas . Même si Camille l'envoyait au coin ... Lucky prit place de manière discrète , il n'y avait aucune coupure entre le mode fille et garçon , il ne le remarquait même pas . Lucky , elle n'était jamais envoyé au coin mais bon que voulez vous  " Où l'on pourrait parier les peluches d'Eden qu'il collectionne ou le pouvoir durant un jour . T'imagine tout les tsunami qu'on pourrait faire ? Ou l'on pourrait hatiser le début de friction entre pays qui créerait une guerre mondiale " s'exclama Lucky tout en refermant son kimono pour cacher sa poitrine et essuya d'un revers de main le sang qui coulait

- Undyyyyy donne moi à manger , donne , donne .

Demanda t-elle alors tandis qu'elle se transforma en garçon . Les pertes de sang lui faisait vite changer entre fille et garçon

- Ne m'envoie pas au coin , j'ai faim et je meurs et je perds mon sang ...





( J'imagine tellement Undertaker les regarder T^T )




Himmel avait aussi le désire d'en savoir plus sur qui était l'homme dans son manoir , ce jour-là . Quand elle en parla à quelques serviteurs et qu'elle en fit une description vague , personne ne lui donna de réponse . On avait jamais vu tel serviteur dans le manoir des "Coeurs sanglants" . La demoiselle ne rechercha pas plus qui était l'homme et il ne lui vint jamais à l'idée de le penser coupable du meurtre . Quelque chose l'empêchait de l'affubler d'un tel crime . Comme si , elle avait connu cet homme et lui devait tout ce qu'elle avait . La seule chose qui lui donnait envie de le retrouver c'était pour prendre de ses nouvelles , le remercier et lui dire que tout allait bien . Mais elle avait l'impression qu'il savait déjà tout cela . C'était une folle impression pour une jeune fille de 15 ans qui n'avait jamais mit le nez en dehors de son manoir ou en dehors de l'allemagne . Les seules personnes qu'elle avait connu était venu dans son manoir pour parler affaire et politique avec sa mère ou son père . Elle ne s'était jamais fait d'ami .

Mais à présent , elle en avait un . Un ami drôle , qui lui promettait liberté et voyage . Peut-être rencontrerait-ils l'homme aux cheveux argentés et ainsi elle pourrait lui donner quelques croquettes . Vlinder avait soif d'apprendre et elle soif d'enseigner ce qu'était l'allemand ainsi que l'allemagne . Bien qu'elle ne faisait pas souvent de promenade , sa mère lui avait appris tout ce qu'il fallait savoir sur la politique allemande , tout les problèmes qu'il y avait dans leur societé et lui avait conté de multiples fois ce qu'était l'allemagne et elle ne cessait de rapporter des livres et des livres pour sa jeune petite Himmel .

- Je vous apprendrais ce que je sais , peut-être qu'un jour nous parlerons allemand et que nous aurons des merveilleuses conversations . Mais tout d'abord je veux savoir votre niveau . Savez vous au moins l'alphabet et comment vous présenter et compter ? Ceux sont les premières choses que je devrais vous apprendre , enfin si vous ne les savez pas . Nous verrons ensuite les déclinaisons . Je vous ferais quelque tableaux pour vous aider . Pour vos gournitures , il vous faudra un cahier pour noter les lecons , un cahier d'exercice et un cahier qui servira à noter des mots importants . Nous diviserons le cahier de leçon en plusieurs sections .

Expliqua t-elle d'une voix calme . Après tout son passe-temps était d'apprendre les langues , elle avait une certaine méthode . Si bien qu'elle ne faisait que répéter ce qu'elle faisait habituellement . Une méthode précise qui serait bien plus ludique qu'elle semblait l'énoncer . Et elle sourit " Il y aura donc une partie que la culture et nous nous amuserons à faire des gateaux allemands ainsi que des danse , grammaire et ... J'espère que je ne vous effraye pas avec tout ce que je dis . Je tenterai de rendre le cours ludique . Il ne faut pas que vous vous ennuyez"

Puis elle lui expliqua l'échange par un geste . Elle remarqua qu'elle le génait un peu , le voyant les joues rouges . Elle ne put retenir des sourires tantôt triomphant , tantôt attendri devant ce pauvre garçon qu'elle torturait de par son coté impulsif . Mais comme on le dit souvent , il est plus drôle de voir une personne souffrir que de souffrir et cette souffrance sans douleur qu'elle imposait à Vlinder , elle l'aimait l'en habiller . Vlinder était un pauvre martyr aux joues rouges comme cicatrice ephèmere

Puis Vlinder expliqua que sa mère ne l'empécherait jamais de voir le monde . Elle se surprit à être un tant sois peu nostalgique . Mais ne dit rien . Elle observa Vlinder parler de leurs projets pour finalement remettre à plus tard ces conversations , elle l'observa tenter de l'hypnotiser ou plutôt simuler l'hypnotisation . Elle entra dans le jeu en prenant un air perdu et en regardant à droit puis à gauche

- De quoi parlions nous ?

Puis Himmel pensa tout de même à tout ce voyage qui se présentait , ces aventures qui se profilaient , et elle ne put point retenir malgré ses dires un sourire et un air curieux et un peu excité . Après tout , elle ne pouvait pas controler ses sentiments et envies . Himmel regarda Vlinder l'air d'une coupable " Désolé mais j'ai si hâte de partager des moments à vos cotés que je suis envahi d'une hâte enfantine , moi qui suit censé être votre professeur . Mais puis-je et pouvez-vous m'en tenir rigueur ? " puis ils parlèrent des choses moins gaies et elle regarda Vlinder qui décrivit ses sentiments dans une exactitude effrayante . C'est vrai , elle avait cette impression de le connaitre depuis des années et le rire ne lui venait pas . Elle regarda alors Vlinder et ses yeux bleu transcendant comme l'avait qualifié cette voix qui s'amusait à la tirailler depuis le début de la journée . Une voix de la conscience folle , elle semblait avoir déjà eu un ancien propriétaire et cette voix se pensait-elle chez cette Riri ?

- Oui de l'amitié profonde , et je ne peux pas rire de cela parce que je veux peut-être comprendre ce que vous viviez et lorsqu'en riant vous cherchez à ne pas l'affronter , moi je ne ris pas parce que je veux pouvoir vivre ce que vous avez vécu et je sais que les autres qui ont rit à vos cotés ne faisaient que se moquer . Alors , je suppose que si je ne ris pas ce n'est pas une mauvaise chose c'est que je veux souffrir à vos cotés comme un ami fidèle le ferait .  La lacheté est juste moyen de ne pas souffrir , mais pourtant en étant lâche nous n'éloignons pas et ne chassons point nos maux ,  nous ne faisons que les dissimuler et nous apprenons à vivre avec et nous souffrons tout de même . Le courage nous fait lui souffrir un tant mais nous finissons par chasser nos maux . Mais il y a quelques mots que nous ne pouvons guérir par le courage .

Dit-elle en repensant à Vlinder et son père qui l'étranglait mais aussi à sa mère qui avait rendu son dernier souffle ainsi " Oui , je suis heureuse que vous ayez pu vivre , Vlinder . " puis il s'observèrent dans les yeux et elle s'amusa à lire en lui . Il dévouvrit vite la supercherie et l'empêcha d'empièter de nouveau dans ce magnifique espace bleu . Mais elle eut le plaisir de le voir rougir à ses cotés

- Et bien oui , il ne faut pas se fier aux apparences . Mais un bon compagnon de jeu à tout ces défauts . Je suis impatiente , avide , enfantine , je n'apprécie pas perdre et je ne sais jamais quand m'arrêter et ce qu'est l'espace personelle . Peut-être auriez vous voulu quelqu'un de plus calme à vos cotés ? Et bien c'est dommage , vous allez devoir m'affronter jeune écrivain .

Vlinder se plaignit alors de la difficulté du jeu et avec quel handicappe il partait " Mais c'est que vous vous plaignez en plus ? Utilisez votre malus comme un bonus , approchez moi , faites moi croire que je peux lire en vous puis trompez moi . Tentez donc le tout pour le tout , Monsieur Vlinder . Comment voir que je suis troublé ? Oh et bien , il va falloir y aller à taton "

Puis elle prit un air étonné et finit par rire quand Vlinder finit par avouer être un pervers et elle eut d'abord un mouvement de recul tentant de jouer la carte de la surprise mais elle riait tant qu'il était dur de jouer la comédie . Elle finit par s'approcher de lui et susurrer à son oreille " Devrais-je donc avoir peur d'aller avec vous en forêt ? " puis elle sourit " Donc tout les fermiers s'amusent à salir leurs donzelles ? Et bien c'est que vous ne devez pas avoir beaucoup d'amantes ou d'ami " puis elle sourit " C'est une chance pour vous , j'adore me salir . Vlinder , voilà un sacré papillon ..."

Puis Himmel pensa alors à son idée pour son pari . C'était très osé à cause des moeurs de l'époque mais elle n'en dirait rien , si elle perdait , elle comptait tout de même , un jour réaliser ce qu'elle voulait faire mais ce doigt sur les lèvres de Vlinder lui donnait envie de savoir . Elle fut consummé par une impatience . Que voulait-il ? Elle , elle savait que ce qu'elle lui demanderait le gênerait mais n'avoir aucun indice sur son peut-être futur destin

- Si je viens à gagner , je ne saurais donc jamais ce que vous me vouliez donc ? Donnez-moi , un indice Vlinder .

Himmel sourit en le voyant sourire , elle avait l'impression de rattraper le temps perdu en le faisant sourire ainsi . Elle le regarda , comme si elle venait enfin de trouver la personne sur qui elle veillait auparavant . Elle eut un sourire tendre avant de le regarder " Une terrible maladie qu'être aussi modeste , devrait pouvoir avoir une solution pour les gens comme vous . " Puis il parla alors d'un futur ou tout deux garderait cette complicité " alors vivons des aventures que je vous remémorerez chaque fois que j'en aurais l'occassion , alors je vous verrez sourire à mes cotés et cela sera le plus beau des cadeaux . Peut-être , le pourrais-je ? Je tournerai mes prières vers la réussites de nos projets  "


Puis une pile presque aussi grande qu'elle s'empila . Elle regardait Vlinder puis les livres , les quelques mots et elle entra dans son univers . Elle ne se plaignit pas de toute cette agitation vu qu'elle aimait découvrir les choses . Elle fut même heureuse d'être la première à pénétrer dans cet univers  mais il s'excusa .

- Non n'ayez crainte . Je serais mal placé , si je vous faisais quelconques remarques et il est bon de vous voir dans cet état . Étonnement , je suis très calme quand je parle de mes oeuvres . En tout cas , je suis peut-être moins surexcité . Je ne sais pas pourquoi quand je peints , il y a quelque de calme qui vient m'envahir . Comme une force . Donc vous ramenerez les livres demain et je les ramènerai chez moi . Vous pourrez donc voir à quoi ressemble ma nouvelle maison et je vous ferais quelques petites choses d'allemagne

Elle l'écouta dire qu'il avait l'impression de la connaitre depuis longtemps et qu'il se transformait presque à ses cotés . Elle sourit " Tant que cette transformation est pour le mieux pourquoi l'arrêter ? Ce coté joueur ne demande qu'à sortir "

- Reincarnations ? Peu de gens y croient mais j'ai l'esprit ouvert et j'aime à penser que cela puisse être possible . Et vous y croyez-vous ?

Himmel commença alors à dessiner , le regardant de haut en bas . Chaque détail était important et elle aimait à les contempler et à le voir gené . Elle pouvait aussi avoir une excuse pour admirer Vlinder qui était un charmant jeune homme . Elle dessina ses traits , ses yeux tout d'abord bien qu'elle fut la partie lanplus rude , ses lèvres et grâce à la maitrise des ombres , une impreessions qu'il rougissait . Elle observa ce dessin et elle sourit puis regarda son dessin " Les secrets de votre coeur . Je veux les découvrir . Je veux savoir ce que le dessin ne peut attraper . Vous êtes facile à dessiner car j'aime votre visage et qu'il est facile de dessiner des traits aussi beau . Pensez vous que les artistes prennent des muses dure à dessiner . C'est à vrai dire un compliment qu'être facile à dessiner ." Puis elle sourit

- Je ne l'espère pas , je le serais . Je me dois d'impacter les gens par mes oeuvres . Mais je dois travailler

Elle lui montra alors le dessin puis finalement sourit " Je vous promets des vrai tableaux , bien plus beau mais auparavant nous devons aller dans les bois faire un peu d'équitation et gagner mon pari "







Lizzy ne comprenait pas du tout les shinigami , ils agissaient avec bien plus de coeur et il imaginait qu'Undertaker malgré son âge avait fini par être enclin à cette faiblesse que pour une fois , elle avait un tant sois peu compris ce que pouvait ressentir les humains . D'un habituel sang-froid , elle avait fondu en voyant un tel spectacle , tel la neige auprès de leur petits corps s'effondrant puis petit à petit , elle avait regagné aussi son calme et tout comme les flocons , ell avait finit par garder sa consistence malgré se spectacle

- Je ne sais pas . Mais pouvons nous comprendre ? Il doit aussi avoir ses raisons . J'imagine qu'une personne qui a vécu autant doit se sentir concerné par au moins une chose dans le siècle . Malgré ma faim , je ne peux vraiment le blamer .

Puis elle pensa à Grell et ses cheveux coupés , il en avait même pleuré . Elle regarda alors en direction de ses mains qui tenaient ses propres cheveux , rouges comme ceux de son frère . Elle y passa sa main et finit par soupirer " Il en a pleuré . Je ne sais pas pourquoi il est si émotif . Si je devais me couper les cheveux je n'y verrais pas d'inconvénient " puis elle sourit

- Kagerou . Étonnement , je suis ami avec lui sans savoir pourquoi . Attirer les débiles c'est ma spécialité .

Il était vrai que Lizzy par son caractère , semblait comme son père . Sang-froid , amour pour les chats , majordome doué pour son travail loin de Kagerou . C'est vrai qu'elle appréciait la compagnie de celui qui avait été absent tout le long de sa vie , même si elle avait encore du mal à penser au fait d'avoir Sebastian comme père . De toute façon , ce genre de réalisation ne se faisait pas en un jour . Puis Sébastian s'étonna et elle le regarda

- Étonnant pour moi que tu ne le saches pas . Yvan m'a élevé un demi-siècle , si ce n'est pas un siècle entier et il m'a donné cela .

Elle sortit une longue épée avec une lame brillante et elle sourit alors " Je la détestais quand il me l'a donné , à cette époque , l'idée de tuer me répugnait . Et en plus il m'avait coupé les tendons avec et je n'avais pas put marcher durant deux semaines . Mais , finalement je n'ai pas fait une guerre sans ma Miki . Enfin , je ne peux pas dire qu'il me l'a donné . Il l'a planté dans ma jambe mais je sais que c'est sa façon de me dire tiens" . Elle regarda alors Sebastian

- Si , à l'époque je bandelais ma poitrine , me faisait passer pour un homme et il m'avait coupé les cheveux et me faisaient servir à ses cotés . Je ne me souviens plus s'il utilisait de la teinture ... C'est possible . C'était il y a si longtemps

Et Yvan savait bien que son ami finirait par lui déboiter les deux bras mais déguiser Lizzy en petit jeune homme brun tout comme son père . Il n'y avait rien de plus drôle mais Lizzy ne s'était plus laissé faire et il n'avait plus réussi à la frapper comme auparavant pour s'amuser et elle  était partit , une nuit sur un coup de tête après lui avoir montré qu'elle pouvait survivre contre lui sans une blessure à un combat d'épée . Aussi forte que son père et maniant les armes coupantes comme les shinigami , il la laissa s'en aller  . Mais fort heureusement tout deux gardèrent un bon contact .

Lizzy regarda son père qui la dévisageait une fois ses lunettes sur le nez " Je sais , je ressemble à Grell . Je sais c'est pas terrible d'avoir des yeux de shinigami pour un démon , oui je m'attire toujours des problèmes avec mes lunettes . " expliqua t-elle sachant déjà que cette situation anormal pouvait attirer l'oeil " Mais c'est de votre faute . Mais ça n'a pas que du mauvais . J'ai quelques qualité , non moindre tout comme des défauts comme le besoin de dormir "

- Yvan et Kagerou , c'est fort possible qu'ils se soient évadés ensemble . Bien que j'imagine mal Yvan avec un ami aussi fou que Kagerou . Bien que les deux soient bizarres .

Oui , Yvan s'amusait à faire des meubles avec ses femmes et ses amis " S'il a un ami , il doit être aussi fort que lui ou plus . Yvan n'est pas du genre à s'attaquer à plus fort que lui . " expliqua t-elle sans savoir que son père était ami avec celui qui l'avait en quelque sorte élevé quand Grell était parti faire ses études de shinigami

- Le chat noir , c'est bien cela ? Il n'était pas rare que je joue avec bien qu'il était un peu vieux . Mère me captivait avec ce chat qui nous avait suivi durant des années . J'avais ... Pfiou cinq ans ou quelques années . Mais j'ai le souvenir clair d'avoir plongé jouer à la pelote avec lui . Ce qui attirait des problèmes à mère car on disait qu'elle priait les dieux des paiens tel que les chats . Mais elle l'avait gardé et elle avait menacé que quiconque toucherait au chat aurait de terrible problèmes .

Lizzy se surprit à rire en revoyant l'air menaçant de sa mère , tenant le chat et la main de sa fille . Elle imagina son propre visage surpris et fière ainsi qu'effrayé . Mais elle n'eut plus de problème avec le peuple concernant le chat . Lizzy passa une main dans ses cheveux , ses yeux vert brillant d'une lueur intense " Oui , il y a eu tellement de jour comme ceux-ci . À l'époque Grell se battait contre quiconque osait lever la main sur moi et on finissait tout deux la tête basse devant mère . Sacrée caractère . " expliqua t-elle en le suivant , puis elle regarda le manoir . Une fois à l'intérieur , elle entreprit la construction du cercueil  .

Sebastian parla et répondu aux questions que sa fille lui posait de manière franche et elle l'écouta tout en travaillant . " Je vois , vous ne saviez donc pas ." S'enquit-elle de dire , la rousse tassa ses cheveux sur le coté " Et tu as préféré t'en aller que de voir ? En 2000 ans , tu t'es forgé une personnalité bien plus dure apparement " elle ne faisait que dire ce qu'elle pensait et elle ne s'en priverait pas .

- S'encombrer ? Pensais-tu qu'en deux milles ans la première idée qui me viendrait serait de sauter sur le premier venu qui me dirait être mon père, bien certes Grell est de ce genre ... ou avais-tu peur de t'encombrer avec le passé enfin c'est une chose dont tu n'as pas eu peur de,faire quand tu as vu Elsa ? Je pense que craindre est le terme approprié . Une fois devant Elsa , tu n'as plus eu peur . Dis-moi , si tu trouves mes questions gênantes. Je n'arrêterai pas de les poser mais au moins je le serai et je ferais mine de faire semblant d'être gêné ...

Elle posa un doigt sur ses propres lèvres et demeura interdite quelques minutes et sortit son épée  " Plus ouvert mais pourquoi ? À cause d'Elsa ? " elle coupa le verre d'une manière parfaite , on aurait presque dit qu'elle dessinait . " À vrai dire j'ai beaucoup de question . Mais je n'aime pas parler autant aussi longtemps " puis , elle passa un doigt sur le verre

- Il faut nettoyer .

Lizzy se tourna vers son père " Et pour cette connaissance , il y a t-il un prix ou ... ? " puis elle pensa au fait que c'était un cadeau " Désolé , c'est vraiment mon premier cadeau sans encombre alors je ne sais pas encore comment ça se passe ... " expliqua t-elle maladroitement . Malgré son âge , elle semblait ne rien connaitre de ce qu'étaient les sentiments , les cadeaux , l'humains où plutôt elle avait préféré oublié













Yvan se divertissait et s'entrainait en ne frappant pas Nanika , à ses risques et périls car il finissait souvent par se prendre des arbres , des murs qu'il devait réparer le soir-même . Pourtant malgré tout les dégâts , cette mascarade réussissait à passer inaperçu aux yeux d'Alluka et permettait à Nanika de se défouler et aux deux amants de se retrouver dans un sport très actif . Bien que quelques jours , l'envie de frapper Nanika arrivait et l'envie de lui broyer les os était plus forte à chaque rencontre mais une fois , le baiser posé sur ses lèvres , Nanika lui manquait déjà et il avait hâte de pouvoir , la revoir et l'affronter dans ce corps à corps et c'est bien pour cela qu'il s'amusait à la rendre jalouse auparavant quelque fois quand il voulait vraiment s'amuser . Il supposait donc cette souffrance à sens unique pour le moment n'avait rien de mal tant qu'elle l'amusait un peu et protégeait Alluka , la plus faible mais non moindre du trio .

Que ressentait Yvan ? Et bien chaque jour était nouveau pour lui , il n'était pas un homme qui pratiquait la polygamie et dans cette union , une polygamie caché se dessinait . Elle l'aimait , elle l'aimait et ils les aimaient . Quelque jours il en aimait l'une plus que l'autre , bien plus souvent Alluka et quelques fois la préférence venait à Nanika à qui il ne reprochait rien à part sa propre torture . Et le plus souvent , il les aimait d'un amour égale et différent. Ainsi était la vie d'Yvan . Entre douleurs et combats et amour et torture . Une zone de confort qu'il ne voulait point quitter

Yvan n'appréciait pas laisser les gens fuir . La seul personne qu'il avait épargné était Lizzy qu'il aimait d'un amour paternel . Donc laisser en plus Sherill en vie , le faisait s'énerver bien plus qu'il ne le voulait . Après tout , on ne le craignait pas pour rien et voilà que sa femme faisait preuve d'humanité ou plutôt de lassitude . Mais Il accepta son choix sans rechigner , Sherill n'était pas Comme ces humains . Il aurait le temps de la retrouver et se divertir car il savait qu'elle devait avoir peur de lui . Seul Sebastian , Stan et Lizzy ainsi qu'Alluka/Nanika ne le craignait pas . Enfin bien qu'Alluka montrait quelques signes de peurs quelque fois .

Alluka , il y avait toute une poésie dans ce corps , une pureté qui ne demandait qu'â être souillé . Mais il préféra parler que de rester ainsi à la contempler , sachant bien qu'un jour , il gagnerait son du . Jouer avec le corps de sa femme , la torturer et ... Allez savoir ce qu'il voulait lui faire de plus . Mais les désirs n'étaient pas le sujet de la conversation sérieuse . Non , Alluka avoua être faible .

- Peut-être suis-je le plus faible d'entre nous deux ?

Susurra t-il quand il se souvint qu'il était celui qui avait la clef de la fin de ce manège mais qui ne l'utilisait pas . " Oui , je pourrais le faire sans lever le petit doigt . Il est facile d'introduire du poison dans ce que tu manges " expliqua t-il à sa femme , mais elle savait bien que s'il venait à la tuer , il le ferait de ses mains et de la manière la plus douloureuse et tendre . À la place de l'éclat rouge , le violet de ses yeux fit surface, de plus en plus rapidement en sentant la main de sa femme sur sa joue

- Quel chose ? Le coeur et les yeux d'un homme de mon âge à vu tant de chose , Alluka .

Lisait-elle en lui ce qu'il vivait avec Nanika . Et bien , il n'en dirait point un mot et sa phrase laissait comprendre qu'il serait vague sur la question tant qu'elle ne trouverait pas la question précise à lui poser . Quelques instants après , il lui fit le récit de la plupart de ses nuits à ces cotés , il voyait et sentait ce qu'elle ressentait et il ne se permit pas d'en sourire pour ne pas plus la perturber malgré l'envie non moindre . La voir frissonner ainsi , lui donnait une seule envie . Celle de l'embrasser et de la revoir encore et encore frémir mais Alluka était une femme pure . Si bien qu'il se permit une fois qu'elle fut dans ses bras de caresser sa joue et son cou bien que ses doigts auraient bien voulu descendre

- Et bien si sauf que les deux jeunes gens passent la soirée éveillé et pas seulement l'un deux .

L'envie de la gêner était trop forte . Puis ils parlèrent de Nanika et de cette éternité " Je pourrais te la donner en tout cas peut-être puis-je la demander à un ami ou deux . Mais  l'idée première est de se débarrasser de Nanika . Je trouverais un moyen , vous n'êtes qu'une seule âme mais il doit y avoir une fissure quelques part "

Puis Yvan pensa à son pays natal . Il se souvenait que Dieu les avait tous puni en les faisant tous parler une langue différente et soudain sa famille avait décidé de vivre au nord dans les pays froids . Il pensa à sa famille et terre natale

- Nous irons . Peut-être vous présenterai-je à mon père bien qu'il tente de me tuer à cause de quelques évènements fâcheux . Disons cela ainsi mais ma mère sera apprécier votre présence à toute deux .

Cela serait la seconde fois qu'il présenterait une femme humaine à sa famille . Ils avaient mangé la première . Heureusement ce n'était que sa fiancé . Il sourit alors " Je veillerai sur vous pour que ces gourmands ne vous  grignote pas . " il sourit alors

- Alors sortons , veux-tu jouer à quelque chose en particulier avec la neige .

Il allait lui chercher son manteau quand elle se mit sur la pointe des pieds , saisit sa nuque ce qui le fit se baisser et qu'il sentit un baiser sur ses lèvres . Rapide mais aimant , elle s'enfuit et il resta là un instant et aussi surprenant que cela puisse paraître , il rougit et posa une main sur sa bouche . " Quel enfant , je fais ... Mais des lèvres si douces ..." et Yvan rit de bon coeur et la suivit après avoir prit son manteau

- Alluka , ton manteau ... Enfin votre

À l'extérieur il se devait de la vouvoyer

Luck venait d'arriver comme une fleur dans un champs rempli de bombes . Oui il arrivait toujours au mauvais moment , mais il n'y avait aucun bon moment pour un être fait de malchance à l'état pure . Il y avait juste des jours plus difficiles que les autres où l'on finissait sous les décombres ou sous des milliers de corps et il y avait des jours où il venait voir son ami pile au moment où ce dernier avait parcouru de multiples pays pour sauver deux âmes aussi pur et blanche que la neige . Luck lui arrivait après tout cela ce qui n'était pas une mauvaise chose car s'il avait suivi Undertaker , le voyage aurait duré un an et finalement les deux âmes auraient fini dans le même corps ou dans celui de biches et de chèvres et Undertaker l'aurait tué . Mais heureusement , il n'était pas arrivé à ce moment .

Luck avait fait ces blagues , il ne s'attendait pas à un rire , mais il aurait bien voulu en entendre un . Mais bon , il en ferait d'autre et réussir à faire rire les gens c'était un peu une partie de son boulot , lui le "fuuny god" . Puis Luck regarda Undertaker qui le menaça alors , il se sentit frissonner , il ne voulait pas perdre ses petits doigts de pieds . Le fait d'être un dieu , ne le faisait pas agir de manière plus mature , si bien que gel un enfant à qui ont dit qu'on lui a volé son nez , Luck paniqua encore plus et agita ses pieds en hurlant

- Tu n'auras jamais mes doigts de pieds , jamais ! Je sais me défendre ... Avec ça

Il montra les lettres qu'il tenait fermement d'une main . C'est vrai que ce n'était pas effrayant mais le dieu de la malchance ne savait pas se battre et de toute façon sa malchance était sa plus grande arme , car il en affublait quiconque se montrait méchant avec ses amis . Il ne l'utilisait presque jamais pour se défendre . De toute façon il était rare qu'on l'approche et qu'on tente de l'attaquer .

Puis il tomba avec le cercueil tout neuf qu'il cassa . Tant de travail anéanti , il imaginait qu'Undertaker avait envie de l'enfermer et l'envoyer au Guatemala . Entre la peur et la douleur et les plaintes , il finit par fermer les yeux mais quand il entendu son ami pleurer , il sortit sa tête en dehors de la caisse cassé , l'air désolé , il se mit à avoir de grosses larmes dans ses yeux " Je suis désolé ." . Si vous lui demandiez pourquoi il pleurait , il ne saurait quoi dire . Ou peut-être qu'il dirait " C'est parce qu'Undy pleurs et qu'il me fait peur " . Puis Undy demanda la recette de la soupe miso , il voulait se débarrasser de lui ou le prier ?

- Je ne la connais pas , c'est pour cela que je vais chez les gens pour qu'ils essayent de me faire sortir de la maison en me donnant à manger ! Comme cela je n'ai jamais faim .

Et oui , il n'avait jamais pensé à s'acheter une maison . C'était tout d'abord trop cher pour lui et avec ses économies , il ne pouvait que se payer un carton . Et de plus , il dormait tant chez les autres qu'il n'avait pas besoin d'avoir une maison et il récompensait avec une fortune modéré . Luke regarda Undertaker se relever tant bien que mal tandis que lui s'amusa à écrire avec son sang sur le sol . Mais quand il apprit qu'il avait une nouvelle dette , c'est lui qui  resta couché sur le sol " Si je fais le mort , il m'oubliera " répéta t-il de multiples fois à haute voix . Puis quand il entendu qu'Undertaker lui proposait d'aller voir Camille , le jeune homme sortit de sous les débris , une lueur brillante dans les yeux

- J'ai du courrier pour lui ! Et on pourra s'amuser ensemble et Eden sera là aussi !

S'exclama le jeune-pas si jeune- homme . Qui sortit des débris tel un miraculé tout en arrangeant son kimono " Sinon comment tu vas ? " demanda le jeune homme qui essuya son sang d'un revers de kimono , puis il vit les croquettes et les attrapa au vol , sauf une qui arriva sur le haut de sa tête , ce qui le perturba énormément . Lucky regarda à droite puis à gauche , puis abandonna et resta avec la croquette sur sa tête.

- C'est vrai que le plus dure c'est quand la tour de babel s'est écroulé et que je me promenais en dessous et que Camille a découvert cette tour . On m'a trouvé , un an après ... C'est vrai que le Dieu de la malchance ne peut pas mourir aussi vite surtout qu'il a autant de fans qui ne veulent que le découvrir

Dit-il pensif , il avait même eut le temps de se créer un chez lui dans les décombres . Puis il sourit " On y va comment ? Par l'ascenseur des shinigami ou veux tu utiliser mon nuage mobile ? " un nuage de pluie , dangereux mais super utile pour les déplacements




Harry ne pouvait pas blamer Kagerou , bien si , il avait fait un pacte et était peu présent mais il n'était pas le genre de maitre à se plaindre . Kagerou était un petit luxe à s'offrir mais son travail , il devait le réaliser seul et une fois delivré , il remercia Sherill puis lui dit alors

- Panser les blessures d'Elspeth est le principale , sortons maintenant .

Puis on parla de tiroir à culotte , l'essence pour l'eveiller et eviller ses sens et il sourit " Oui , allons vite au manoir d'Elspeth pour panser ses plaies et découvrir pleins de choses . Nous avons beaucoup à nous dire Sherill "

- Parler de mariage , Kagerou , de tiroir

Dernière modification par natsuuko (2015-08-28 18:50:20)

Luck savait qu'il était puissant . Il était parmi ceux qui pouvaient détruire la terre en un instant s'il le voulait . Il le savait et c'est pour cela qu'il était peu aimé au paradis . Mais pourtant , il n'avait jamais eu le désir de maitriser sa malchance , il n'avait jamais voulu stabiliser sa situation . Il souffrait de sa malchance avec entrain . Au début , à sa naissance , il en souffrit . Se prendre des murs , être rejeté et hait et non rarement persécuté était si dure .Mais Camille en devenant son ami et en souffrant quelques fois de sa malchance avec lui , lui avait montré qu'il fallait parfois souffrir pour les autres . Camille souffrait pour lui , la malchance et ses humains ingrats . Alors Luck s'était inspiré de cet aspect positif pour accepté sa situation et avait trouvé le courage de vouloir être le plus grand dieu Shinto . Mais bon , il était aussi resté un grand gamin , innocent , qui tape des pieds et qui cassait tout . Mais il était bien plus au courant de la situation qu'on ne le pensait . À vrai dire , ce statut de dieu , il se l'était offert tout seul .

Luck regarda Undertaker qui était énervé . Cela se voyait à la lueur verte de ses yeux , Luck y lisait en majuscule " Je vais te tuer , et tu vas me rembourser , tu vas souffrir pour ce que tu as fais , arrête d'hurler " . Luck se cacha un peu , en le voyant ainsi . Se montrant plus calme . On aurait point dit que Luck était un dieu , à force de se cacher ainsi . Mais soit , ces fans comprendrait qu'il n'avait pas envie de se prendre un coup de faux de shinigami dans la tête . Bien qu'il doutait qu'Undertaker le frapperait . Car il y avait déjà beaucoup de sang par terre .

- Si tu me frappes , ça fera une fontaine de sang dans ton atelier et ça sera très laid . Ma chérie , ça n'irait pas du tout .

Luck regardait trop la télé avec Camille , c'était officielle . En fait il y avait des multiples fois où il allait regarder la télé sans personne , tout seul . Regardant les humains se pavaner . Camille était vite au courant , il cassait la télécommande à chaque fois qu'il entrait en douce . Où il finissait par s'endormir sur le canapé . Car , oui Luck dormait sans en avoir besoin . C'était si bien que de s'oublier un instant , ne plus être un instant et rêver de ses amis . Undertaker avec des couettes dans ses rêves était très mignon et Camille dans ses rêves faisaient des match sumo contre Eden , des match très passionnant .

Mais Luck était loin de ses rêves , il pleurait à chaudes larmes car Undertaker pleurait . Certes sans montrer d'émotions , mais faire pleurer son ami n'était pas ce qu'il voulait . Il était Luck et il aimait rendre les gens heureux . Et de plus , il avait peur qu'Undertaker le boude où le frappe , où l'envoie au mexique ! Bien que les tapas étaient pas mal . Mais Undertaker posa sa main sur sa tête et le consola alors . Il essuya ses larmes , sachant qu'Undy ne lui en voulait pas tant et l'aimait encore malgré ce qu'il disait et Luck fit son plus grand sourire pour lui montrer qu'il ne pleurait plus

- Et moi , je t'aime !

Dit-il à son ami , l'air heureux et innocent comme un enfant . Soudain il virevolta dans les air et grâce ou à cause de la gravité . Fichu chose que Camille créa pour il ne savait quel raison . Si bien qu'il finit par faire un câlin au sol . Un ami de longue date qu'il se prenait souvent . Il n'en fut pas offusqué , il resta au sol , calme pour ne pas créer plus de problème . Il regarda son doigt ensanglanté qui lui avait servi de pinceaux et quand Undy lui dit que les psychopathes faisaient comme lui , il rit un peu

- Tu as peur de moi maintenant Undy ? Attention , je vais te vider de ton sang , je suis un psychopathe et vampire .

Il s'amusa alors malgré le regard de son ami à croquer le cou de voctime imaginaire , puis une idée lui vint en tête " Laisse moi te prendre ton sang ! Vu comme tu es vieux , ça serait comme du vin millésime ! " expliqua t-il en s'amusant à tenter de plaquer ses cheveux en arrière , voulant ressembler à Dracula . Il aurait voulu pouvoir redresser le col de sa tenue mais c'était impossible .

Puis on parla de dette et Luck se boucha les oreilles . Il ne voulait pas travailler dans les bois , les loups le chasserait à coup sur et un ours lui mangerait la tête et il se ferait adopter par des ouistiti ... Quoi ? On est à Londres ? Mais Luck est Luck , une personne emplie d'imagination . Il se prit un coup de pied et il gémit légèrement .  Puis il regarda Undy " Me taper ça vaut dix euros ! " . Oui , il se faisait tant taper aûil avait finit par y mettre un prix

- Eden ? De ma famille ? Non , je ne le pense pas du tout mais il y a des gens avec qui mon aura de malchance à beaucoup d'affinité tel que lui . Il est mignon , au moins . Il n'est pas si malchanceux . Moi , les japonais pense que je suis un homme chauve d'une quarantaine d'année

Chouina t-il . C'est vrai , les japonais le croyait si laid que c'était d'un triste . Tout ça à cause d'un seul cosplay qu'il avait porté et en plus à cause de Camille . Il gonfla alors les joues . Puis il finit par entrouvrir la bouche , pour manger les croquettes qu'on lui donnait . Il semblait si heureux qu'on pouvait dire qu'il avait une vie bien pire que celle d'un chien puisqu'agir comme telle le rendait si content. Puis Undy se plaignit alors et il détourna le regard , comme s'il n'avait rien fait

- Chacun son métier .... Toujours grognon . Je veux juste qu'on m'aime un peu et qu'on aime la malchance . La malchance crée de bon souvenir certaine fois . Un jour , tu rira de ce stupide cercueil ... Euh je n'ai pas dis stupide

Bougonna t-il puis , il prit la cendre qu'on lui donna et alla dans la cheminé tout content . Il avait si hâte de voir Camille qu'il dit parfaitement Chemin de traverse . Bien qu'il éternua . La cheminé n'était pas propre . Il se mit à éternuer de manière récurrente

Dernière modification par natsuuko (2015-08-29 15:48:35)

Vlinder sourit lorsqu’Himmel parla avec tant d’entrain de leurs futurs cours d’Allemand. Il croisa ses mains dans son dos et réfléchit, les yeux en l’air. « Mon niveau … Eh bien j’ai un précepteur ici qui m’as déjà appris certaines choses, comme se présenter et compter, mais j’avoue m’être assez souvent désintéressé à son cours et … » Ses yeux se reposèrent sur la jeune fille, une peu timide alors que ses mains jouaient derrière lui. « … De ce fait ne pas avoir enregistré quelque chose, ici. » Il pointa son cerveau du doigt puis fit une petite grimace avec sa bouche.

- Je crains que vous deviez reprendre depuis le début.

Il fit ensuite semblant de prendre des notes de tout ce qu’elle disait avec un crayon imaginaire, la paume de sa main étant la feuille. Il rangea ensuite le tout. « C’est noté. Mais aurai-je des punitions pour quelques oublis de cahiers ? »

Elle lui dit espérer ne pas lui faire peur avec tout ça. Il fit non de la tête, voulant découvrir l’Allemand mais aussi l’Allemagne. « Je serais à votre place, cependant, je ne me prendrais pas pour vous aider à faire des prouesses en pâtisseries ! J’aime les manger, mais il ne vaut mieux pas en prendre quand c’est de moi qu’elles viennent.  Je crains ne pas être très doué pour la danse non plus, vous souvenez vous de ce que je vous ai révélé tout à l’heure ? J’embrasse le sol au moins 3 fois par jour. Mais si vous y tenez c’est à vos risques et périls. » Toutes ces idées le firent rire alors qu’il s’imaginait déjà y être. Il passa son index en dessous d’un œil, une gentille petite larme s’y étant installée. Il secoua l’autre vers Himmel, s’excusant.

- Veuillez m’excuser, professeur, je pensais à de drôles de choses.

Vlinder reprit contenance par la suite, se raclant la gorge et clignant plusieurs fois des yeux et fit un petit tour d’hypnotisme qui sembla réussir vu qu’Himmel lui demanda de quoi ils parlaient. « Vous me disiez vous levez la nuit puis manger des plaquettes entières de chocolat, Himmel. Ce n’est pas bon pour ventre santé. » Il la regarda gravement mais le petit sourire qu’il affichait cassait cette image.

- Je devrais arrêter de vous taquiner, ce n’est pas convenable.

Elle lui montra ensuite une petite tête coupable alors que ses yeux brillaient de milles feu vers lui, brillant d’excitation à l’idée de cette journée et de tous ces voyages. Non, décidément, il n’y avait aucun problème avec ces yeux … Il fallait qu’il arrête avec ça. Vlinder croisa ses bras et tapa sa veste avec son doigt, réfléchissant.

- Vous allez vous en tirez pour cette fois, mais ne rêvassez plus mademoiselle Himmel !

Ils reprirent ensuite la discussion moins amusante, celle ou cette impression planait au-dessus d’eux. L’impression de se connaitre depuis longtemps, de … Vlinder ne savait pas comment l’expliquer. Etre face à une très grande amie, voilà ce qu’il ressentait. Voir plus. Elle lui dit penser ça aussi. « Pourquoi voudriez-vous vivre ce que j’ai vécu ? » Il fronça les sourcils. « Je n’aimerai pas du tout qu’il vous soit arrivé la même chose Himmel, ne parlez pas aussi légèrement, si l’amitié veut dire souffrir ensemble, ce n’est pas revivre sa douleur. Mais juste l’aider à la supporter. » Ils parlèrent ensuite du courage et de la lâcheté, et il l’écouta alors qu’il comparait avec sa situation. « La lâcheté serrait donc une bonne chose parfois ? Je suppose que c’est vrai. Le courage, c’est de faire face à son histoire, de souffrir un bon coup, puis d’oublier. Mais la lâcheté, on vit avec cette histoire qui nous as construit, on cohabite avec elle. On ne l’oublie pas. Quelle est la meilleure solution alors ? »

Oui, Vlinder avait pût vivre. Grâce à cette énergie qui avait émané de lui ce fameux jour, qui l’avait poussé à réagir. Depuis elle ne s’était jamais manifestée, du moins de cette façon. Mais Vlinder le ressentais, l’avait toujours ressentit. Que quelque chose était avec lui dans ce corps. Mais il n’en avait jamais parlé, préférant ne pas passer pour un fou.

- Ne pensez pas que vos défauts me dérangent, loin de là ! Je suis loin d’être parfait, comme tout le monde sur cette terre. Ce serait bien ennuyeux si  nous l’étions tous, vous ne trouvez pas ? Je n’ai pas besoin de quelqu’un de calme, que du contraire. Vous et moins créons ainsi un équilibre.

Il sourit à Himmel et reposa sur le bureau un cahier qu’il avait pris au hasard. Il recherchait le tout premier qu’il avait rempli, mais la tâche s’avérait assez difficile vu que beaucoup se ressemblaient. Vlinder en écarta quelques-uns, se disant qu’il devait être en dessous.

Vlinder s’était donc plaint de démarrer avec un malus mais comprit vite comme il pouvait en tirer profit. « Vous aidez l’autre concurrent, est-ce bien sage ? Mais oui, c’est vrai, vous n’êtes ni sage ni calme. » Il lui fit un clin d’œil, repensant à cette conversation sur les défauts. En parlant de cela, Vlinder s’était sentit comique, se traitant lui-même de pervers et de fanatique. Mais Himmel riait tant qu’elle ne pouvait simuler son mouvement de recul. Elle finit par s’approcher et lui susurrer à l’oreille ses craintes concernant la partie en forêt.

- Ne vous inquiétez pas pour ça, si je vous cours après je finirais face contre terre, c’est certain. Vous pourrez vous enfuir sans poursuivants sérieux derrière. Les fermiers ne s’amusent pas à salir leurs donzelles, Himmel. Ce sont les donzelles qui aiment se salir. »

Sinon, aucune femme ne supporterait le statut de fermière.

- Ah, papillon. Je ne comprends pas pourquoi l’on m’a nommé ainsi à la naissance, mais ça me semble tellement évident pourtant. Comme si j’étais destiné à m’appeler ainsi, curieux non ? Je trouve aussi que nos noms se ressemblent un peu.

Papillon et Ciel. Vlinder se plongea dans ses pensées sans même s’en apercevoir, réfléchissant soudainement à ces deux mots. Comme si il se devait d’y réfléchir, comme si on le poussait à y penser. Il marchait toujours, le regard à terre et fixe, semblant partit dans son cerveau pour n’y revenir que lorsqu’il aura trouvé réponse à son interrogation. Interrogation qu’il ne comprenait même pas ceci dit. Il ne se vit pas combler la distance entre lui et Himmel, ni sa main qui se levait pour attraper un mèche de cheveux blonde et la faire glisser dans ses doigts. Sa bouche s’entre-ouvrit, quelques sons incompréhensibles s’en échappèrent puis elle se referma. Vlinder se redressa ensuite, semblant revenir à lui, puis braqua son regard sur Himmel. Il sourit, ne dit rien pendant quelques secondes alors que sa paume passait sur son bras, comme si quelque chose le démangeait sous le tissu.

- Un indice ?

Vlinder fit de nouveau glisser son regard sur la pile de cahier mais ne la toucha plus. « Si je gagne, vous accepterez de venir avec moi à l’endroit de mon choix. Ce n’est pas vraiment un indice, mais voyez-vous je ne vois pas comment faire deviner une chose pareille. Alors, à la place, c’est la destination que je devrais taire. » Il mit un doit sur sa bouche, ponctuant ses paroles.

Himmel parla ensuite, après lui, de ces moments heureux dont ils se rappelleront sur leur chaise à bascule, dans un home. Vlinder eut un soupir de satisfaction alors que ses yeux se fermèrent, comme si il profitait déjà de tout ce bon temps.

- Le temps, Himmel. Nous avons tout le temps pour remplir cette vie de magnifiques souvenirs pour nous les raconter bien plus tard. Faisons donc des projets, plein de projets, car ils sont doux en pensée et emplis de saveurs en les accomplissant.

Elle lui parla de ses peintures et dessins, et Vlinder s’imagina la même chose que ce qu’elle avait imaginé pour lui. Sauf qu’il lui demanda tout cela de vive voix alors qu’il triait un peu mieux ce tas et plaçait les livres l’un sur l’autre au millimètre près. « Et vous Himmel ? Comment travaillez-vous ? Je vous imagine assise sur un tabouret dans une pièce lumineuse. Une pièce ou vous ne devriez pas être car la fenêtre donne sur ce dehors, ce monde que vous ne pouviez fouler. Votre chambre doit être obscure. Vous dessinez et peigner dans cette pièce lorsque vous êtes sûre que votre père n’es pas dans les parages. La palette posée sur vos genoux car vous aimez la sentir. » Il finit ainsi son petit rangement.

- Je vous apporterais donc tout ça demain, et je visiterais votre nouvelle maison, répéta-t-il.

Alors qu’elle le dessinait il lui posa cette question sur les réincarnations. « Non, je n’y crois pas. » Il sourit, énigmatique.

Le regard d’Himmel le parcourut alors que son crayon s’afférait sur le papier. La vision de cette jeune fille de talent, belle et intéressante, mériterai qu’on y consacre une œuvre d’art. Pourquoi son père ne la peignerait pas lorsqu’elle s’applique sur ses croquis ? Il émanait d’Himmel quelque chose qu’elle seule possédait, et qui captivait Vlinder. Il regretta ne pas être doué en dessin pour immortaliser le moment. « Vous découvrirez les secrets de mon cœur Himmel. Car tout vient à point à qui sait attendre. » Il rit. « Mais vous savez que cela ne veut rien dire avec moi, avec nous, bien sûr. Profitons, car maintenant cette réplique a du sens. » Vlinder ferma les yeux et les rouvrit.

- Je …

Une petite teinte rouge fit son apparition … De nouveau. De plus, se sentir ainsi scruté de tous les côtés par Himmel n’arrangeait pas la chose. « Je ne peux juger sans voir vos toiles, Himmel. » Elle lui montra ensuite le dessin et un grand sourire, accentué par des yeux pétillant.

- C’est magnifique. Vous avez un talent incroyable.

Il prit ensuite une grande inspiration et ouvrit la porte de sa chambre pour en ressortir. « Partons donc à l’aventure, mademoiselle Himmel ! » Il lui tendit la main alors qu’il était dans l’embrasure de la porte.

Mais à l’intérieur, Vlinder était pris d’une drôle de sensation.



Sébastian était l’ennemi des Shinigami depuis des millénaires : il en avait rencontré des dizaines, mais aucun aussi extravertis qu’Undertaker ou Grell, qui était donc des vraies exceptions. Ils étaient dotés d’une chose que les autres n’avaient pas, et étaient de ce fait imprévisibles. C’était la seule chose que Sébastian aimait en Grell, son fils : le fait qu’il soit unique et ne cherche pas à rentrer dans la masse. Même si c’était un peu extrême quand même.

- Je ne pense pas qu’Undertaker soit las de sa vie éternelle. Il se sent concerné par tout, provoque même des évènements lui-même et il s’en amuse.

Alors qu’ils rentraient à l’intérieur du manoir, sa fille lui avoua vouloir couper ses cheveux. Il l’observa donc, son visage, et se permit même lui en toucher les contours, de soulever ses cheveux avec une main délicate. « Je ne suis pas contre. Je pense que ça t’irais bien, mais la ressemblance avec Grell risque d’être frappante. » Il la regarda encore un peu avant de se détourner et préparer le verre.

- Les débiles ne nous laissent pas nous ennuyer une seconde.

Il vit dans une des vitres un éclat qui le fit se retourner. Il fut face à une épée, qui lui fit stopper tout mouvement. Depuis combien de temps n’en avait-il pas tenu. Il se rapprocha alors de nouveau, contournant les fauteuils et la table basse. Il voulut la prendre en main mais se retenu. « Pourquoi te laisses-tu ainsi couper les tendons et enfoncer une lame dans la jambe ? Ne lui as-tu donc jamais renvoyé un coup digne de ce nom ? »

Lizzy lui parla ainsi de son passé, de tout ce temps ou Sébastian n’était pas là. De ce temps où c’était Yvan qui le remplaçait. Sébastian se promis d’aller voir le démon, mais n’avait toujours pas décidé entre lui déboiter les bras ou simplement discuter. « Comment s’est passé ton départ ? »

Il retourna sur ce à ses activités. Lorsque Lizzy parla d’un ami plus fort qu’Yvan il sourit mais ne dit rien. Lui ne pensait pas force ou non, il attaquait même les plus faibles. Yvan allait en entendre parler.

- Elsa a donc gardé ce chat … Est-il mort de vieillesse ?

Que sa bien-aimée protège ainsi cet animal, qui lui rappelait Sabe, plus connus sous le nom de Sébastian, fit naitre un sentiment chaleureux en lui. Décidément, le glaçon qu’il était ne cessait de fondre. Il faudra surveiller ça. Mais il n’eut pas le temps de reconstruire son image de cœur de glace, car Lizzy continua d’évoquer son enfance, sa mère et son frère. Leurs bêtises et les bagarres. Sébastian se serait bien enfoncé les ongles dans la peau pour ne pas penser ce qu’il pensa à ce moment-là : qu’il aurait aimé être avec eux. Voir ses enfants grandir, découvrir le monde. Il ne posa pas de question suite à ce que Lizzy lui disait, la laissant parler et surtout, évitant lui d’évoquer avec elle son enfance. Cependant, sa fille, après avoir posé des questions sur sa mère, dévia sur elle et Grell. Sébastian soupira mais se décida quand même à ne pas laisser Lizzy sans réponses.

- En 2000 ans, j’ai eu le temps de changer.

Il marqua une pause.

- Tu m’en veux d’avoir attendu 2000 ans. Mais je te rappelle que je ne savais pas qu’Elsa était une shinigami. Je la pensais morte, et vous aussi, depuis longtemps. Ma personnalité résulte de la honte, la déception, la colère et le déni. 

Il travailla le verre au millimètre près. « S’encombrer oui. Car nos deux maîtres étaient inséparables. Et nous inséparables d’eux, bien que ce ne soit pas pour la même raison. » Il repoussa une mèche ébène derrière son oreille alors qu’il était penché sur son travail. « Je ne voulais pas m’encombrer de toi, du passé et de Grell. » Il expliqua clairement, sans aucun remords. Mais il ne lui dit pas qu’il ne pensait plus vraiment ça.

- Plus ouvert. Non, j’ai parlé trop vite : pas plus ouvert, plus endurci même.

Il repensa à Ciel et Ririchyo et eut un sourire, caché derrière ses mèches de cheveux. Deux humains, une poussière de vie, qui arrivent à changer ainsi un démon millénaire. Comme il haïssait ces enfants, vraiment !

-  C’est vrai que tu me semble bien pipelette.

Il se redressa et partit chercher des torchons, qu’il lui lança en revenant, à l’autre bout de la pièce. « Quand on sait recevoir un cadeau, malgré la curiosité, on ne pose pas de questions. [img]Tu n’en seras que plus étonnée en le recevant. »

Sébastian n’avait lui-même pas l’habitude des cadeaux. Mais il se dit que ça ne devait pas être bien compliqué. Le seul qu’il avait offert était pour Elsa, une couronne de fleur alors qu’elle dormait sur l’herbe.



Nanika posait des baisers sur les lèvres d’Yvan à chaque fois qu’il finissait étalé à terre, le regard vers le ciel et la respiration rapide. Elle se rapprochait, se mettait à genoux et l’embrassait à pleine bouche. Alluka revenait ensuite à elle. Nanika tenait à ces baisers, car même si la violence l’animait, tout comme son double, elle aimait Yvan d’un amour de jeune fille. Car oui, même si c’était la première fois dans sa petite vie humaine, Alluka et elle étaient certaines d’aimer ce beau démon au regard mauve et violet. Pourquoi. C’était une bonne question, même elles ne pouvaient y répondre. Tout ce qu’elles avaient répondu, c’était « oui. » oui, à cette demande en mariage, à cette promesse d’amour mais aussi de fidélité. Cet anneau, elle le regardait tous les soirs, ce remémorant ce jour. Puis celui qui occupait ses pensées l’apaisait la nuit, la soutenait et la rassurait.

Mais savoir ce que ressentait également un démon était compliqué. C’est comme si elle tentait de comprendre Nanika. Parfois, cette ressemblance entre son double et le démon la dérangeait. Elle ne pouvait se baser que sur son regard, qu’une lueur animait quand il se posait sur elle, mais n’avez pas assez de confiance en elle pour avoir la certitude de ce qu’elle voyait. Cela la frustrait.

Alors qu’elle était tout contre lui, plaquée sur cette table, elle surprit ce regard qu’elle voulait lire se poser sur son corps et la scruter. Elle savait qu’Yvan avait tendance à l’observer ainsi. Elle se sentait gênée, mais aussi heureuse de susciter cette envie du démon.

Malheureusement, elle ne pouvait se plier à ses attentes, pas pour le moment. Yvan susurra quelque chose qu’elle n’entendit pas très bien, mais devina.

- Il serait inutile d’empoisonner quelque chose qui l’es déjà.

Elle releva le regard vers lui. « Je suis un poison pour toi. Tu te crois faible parce que je te pousse à l’être. Tout est de ma faute. » Alors qu’elle avait sa main sur le joue d’Yvan il retrouva son regard violet.

A sa question il resta vague, comme si il voulait cacher quelque chose. Elle fronça les sourcils alors qu’elle se demandait la raison de cette réponse évasive. « Tu peux me dire Yvan. Non, je veux que tu me dises ce que Nanika tait. Il n’y a que toi qui peux me donner des réponses sur ce qu’il se passe lorsque je n’ai plus le contrôle. »

Elle essayait de le convaincre d’y répondre mais sa voix et ses gestes la firent taire instantanément. Il s’amusait avec ça, et même si elle tentait de ne rien ressentir elle n’y parvenait juste pas, frissonnant et se crispant comme jamais. Il passa son doigt sur sa joue puis il descendit dans son cou. Douce torture, elle ferma les yeux.

- Te plaindrais-tu de ça Yvan ?

Puis elle prit une grande inspiration, et le repoussa du plat de la main.

- Je suis assez forte pour faire ça ! Dit-elle d’un ton taquin.

Elle sourit à son beau démon puis se dégagea, Yvan s’étant reculé. « Tu es ici pour trouver cette fissure. » Il se tourna vers lui à demi. « Mais fais attention, car bientôt il y aura bien plus, et il te serra difficile de trouver laquelle est la bonne. »

Alluka pensa ensuite à ce pays lointain, le pays d’Yvan. Elle voulait entreprendre ce voyage, c’était une des choses qu’elle souhaitait le plus au monde. Pourquoi pas rencontrer ses parents, voir de ses propres yeux là au Yvan a passé une partie de sa vie. Elle rit à l’évocation des « incidents fâcheux. », et lui demanda quels étaient-ils. Elle s’approcha de lui de nouveau et lui tapota le torse avec force.

- J’ai confiance en toi. Et puis, tu es le seul autorisé à me grignoter. Grignoter, manger, dévorer.

Alluka haussa les sourcils. « Je parle de mon âme bien sûr. » Il lui demanda si elle voulait faire quelque chose de particulier avec la neige et elle rougit. « Eh bien, j’aimerai … Faire un bonhomme de neige. » Elle se tortilla sur place, le regard sur le sol. Alluka restait une grande enfant qui aimait gambader.

Alluka savait une chose. Nanika embrassait Yvan, et ce souvent. Voilà pourquoi elle s’était mise sur la pointe des pieds et écrasé maladroitement ses lèvres sur celle d’Yvan, qui lui avait tout simplement posé les siennes sur le coin de sa bouche. Elle ne vit pas Yvan rougir à son tour, s’étant déjà enfuie en direction de la porte.



Undertaker connaissait Luck aussi loin qu’il existait. Etant plus vieux que lui, le petit dieu avait vu Undy grandir en présence de Camille, qui en ce temps-là habitait au QG des Shinigami. Undertaker avait donc passé toute son enfance avec ces deux-là. Enfant, adolescent puis jeune adulte, il s’était résigné à ne pouvoir se détacher de Camille et Luck. Ils étaient comme une famille. Même si Camille lui avait cassé les pieds toute sa vie et que Luck lui avait attiré toute la malchance du monde. Dieu lui avait un jour mit de la confiture dans les chaussures ou encore un poisson vivant glissé discretos dans le caleçon. Et Luck empirait les choses, le faisait trébucher alors qu’il tentait de balancer ses chaussures sur Camille, ou encore rendait le poisson impossible à attraper. Le jeune Undertaker avait souvent eu envie de les étriper mais … Avait fini par en rire. Aujourd’hui, en voyant Luck faire une scène ainsi, il eut plutôt le sourire. Les rôles semblaient échangés maintenant.

Le Shinigami soupira, refoulant sa colère, tandis que Luck se calmait. Mais ça ne changeait rien au fait qu’il allait le rembourser. Il passa sa main sur son visage puis regarda le plafond alors qu’il était assis, la tête rejetée en arrière. « Luck … Je pense que Camille t’as trop séquestré devant la télévision. Je te donne un 3/10 pour ce commentaire. » Il y était passé aussi. 
A présent Undertaker passait sa main dans la chevelure indomptable de Luck pour calmer ses sanglots, même si lui aussi était en pleurs. Il frotta énergiquement la petite tête sortie du cadavre du cercueil, en sang et en larmes. Qu’il était laid mais qu’il était adorable aussi. Une autre envie de soupirer le prit. Il baissa le regard, et alors qu’il allait se relever Luck lui dit qu’il l’aimait, de manière innocente et encore … Adorable. Undy se détourna, cachant le petit sourire qui s’installait sur son visage. Il s’exprima de nouveau en balançant Luck de l’autre côté de la pièce. On ne jouait pas avec ses émotions, non mais oh !

Luck regarda son doigt en sang alors qu’Undertaker tenta d’effacer tout ça avec sa cape. De toute façon, elle était noire.

- Contente-toi de garder le tien dans tes veines, ce serait un bon début.

Malgré tout Luck commença à faire mine de croquer dans des cous imaginaires. Undy eut l’idée de le traumatiser à vie et lui montrant la lugubre pièce d’à côté mais se ravisa au dernier moment. Il ne fallait pas qu’il se laisse aller à ses pulsions de croque morts !

- On dirait moi, se contenta-t-il d’expliquer.

Undertaker était retourné près de Luck alias Dracula pour le soulever par la peau du cou. « Mon cercueil en vaux 500, rétorqua-t-il, tu préfères 510 ? Va pour 510. »

Luck se mit à chouiner, lui qui était comparé à un vieil homme de 40 ans, profiteur et aimant la malchance des autres. Undertaker se perdit dans ses pensées alors que Luck mâchouillait les biscuits qu’il continuait de lui tendre machinalement. Oui, c’était parfaitement le profil de Camille : vieux, comme une chique collée à votre pied et poussant les autres à se tirer les cheveux dans tous les sens. « Aller, aller … Dis-toi que tu n’es pas tout seul. » Il lui donna quelques tapes dans le dos du petit dieu qui devinrent moins gentilles lorsqu’il traita son cercueil de stupide.

- Ecoute, Luck, le petit moment sentiment étant passé …

Il l’amena donc près de la cheminée, tout content. « Tu vas te contenter de prendre cette cendre. Voilà … C’est très bien ! » Il lui donna un dernier biscuit et il disparut dans la cheminée. Une fois seul, Undertaker regarda derrière lui. Quel carnage : du sang, de la poussière, des objets qui trainaient sur le sol … Il sourit et cessa de mordiller son ongle manucuré.

- Ça fait longtemps que nous n’avions pas été réunis …

Il disparut à son tour dans la cheminée.

Dernière modification par ornelle (2015-09-01 00:34:18)

Camille fixa Eden avec les yeux plissé puis glissa une main dans la poche de son Sweet, lentement, comme si il ne voulait pas effrayer une bête. Il sortit ensuite de celle-ci un petit papier avec quelques inscriptions dessus. Il s'élança ensuite sur le pauvre Archange pour lui coller le papier sur la tête avec force, sautant comme un héros de manga animé, et terminant son saut stylé à genoux derrière lui. Non, en fait, il venait juste de se prendre la parois de l’ascendeur avec toutes ces pirouettes, et pissait du sang comme un gros pervers en position latérale de sécurité sur le sol.

- Sal***** de parois de me*** ! Dit-il, les mains sur le nez.

Il se releva après quelques secondes, l'air de rien, comme si cet incident n'était jamais arrivé et que sa dignité était toujours intacte. Il leva la main vers Eden, les yeux fermés, l'empêchant de prononcer le moindre mot.  "Vois-tu Eden, les risques du métiers ... Sont considérables." Les portes se rouvrirent donc vers le QG des Shinigamis.

Ca devait être à cause de ce saignement que Camille n'avait pas fait long feu auprès des jeunes femmes de la pièce. Mais il avait déjà forcé son esprit à l'oublier, et était maintenant sagement assis sur la chaise de son bureau. Enfin sagement ... Il n'arrêtait pas de bouger et de tirer tout les tiroirs.

William Sortit un beau mouchoir de sa poche puis le tendit à Dieu, qui l'observa sans comprendre. "Ce n'est pas un Kleenex j'espère ?" Il le prit tout de même lorsque le Shinigami fit non de la tête, puis s'essuya le bas du nez tout en fixant le pauvre William de manière bizarre.

- Eden, enfin, arrête avec cette psychologie à deux balles qui n'as aucun sens ! Il serrait temps de te concentrer sur le plus important.

Il brandit la photo vers lui alors qu'il rangeait les preuves dans leur sachets dans une poche. "Direction le monde des humains."



Undy se remémora cette enfance qu'on pouvait qualifier de plutôt joyeuse et insouciante dont il avait pu bénéficier. Les enfants Shinigami sont entraînés très jeunes, et à cause de ses aptitudes plutôt incroyable quand à ce métier lui avait valu les foudres de ses jeunes camarades et même des plus vieux. C'est à 9 ans qu'il a rencontré Camille, qui marchait dans les couloirs bordants l'aire d'entrainement. Il avait un air préoccupé et ne le regardait pas vraiment au début. Puis il avait tourné son regard vers l'intérieur de la cour, dans la direction de son groupe d'enfant.

Undy s'était fais frapper violemment à la tempe (il faut dire qu'il rêvassait en plein combat) et s'était retrouvé à terre. Une fraction de seconde plus tard Camille le relevait déjà et sortait un bonbon de sa poche. Undy mangea ensuite le bonbon ... En fait non, il s'extirpa de la poigne de Camille pour lui lancer sa friandise à la figure et avait même faillit lui cracher dessus. Mais le sourire de Dieu à ce moment là, il ne pourrait jamais l'oublier. Luck était ensuite apparu derrière Camille, curieux. Le créateur faillit se faire embrocher bien des fois, à cause de sa simple présence, ce qui créa un gros foutoir (aussi ils partirent vite fais) mais depuis ce jour là Camille passait plus souvent devant l'aire d'entrainement. Enfin, voila ... 

Undy soupira en allant rechercher Luck la carpette devant la porte. Il l'assit juste en face de lui, en tailleur. "Même faible, un maillon est ce qu'il est. Il fait partie d'une chaîne, et sans lui la chaîne n'est pas complète." Ils s'étaient ensuite dirigés vers la cheminée. Mais en voyant la trainée de sang, et étant poussé par un grand élan de gentillesse, il rassit Luck sur une chaise qui elle, par miracle, n'était pas tombée, et alla chercher une trousse de secours venue du 21 ème siècle gentiment offert par Camille. Lui et le Dieu en avait toujours une pas loin pour arranger les dommages collatéraux que Luck provoquait. Il banda les blessures du petit Dieu et lui donna ensuite une grande tape dans le dos.

- Ne change rien, surtout ! Qui sait comment ça pourrait tourner.

Il lui fourra encore quelques biscuits dans la bouche pour qu'il arrête de parler de choses aussi stupides, comme des dents de Dracula, et constata donc que son paquet était presque vide. Undy s'arracha presque les cheveux et fut tenter de reblesser le blessé qu'il venait de guérir.

- Je rajoute ça sur ta dette !

Il balança Luck dans la cheminée après lui avoir mit de la poudre dans la main. "Je ne te donnerais rien du tout ! Soit déjà content que je t'ai offert les soins." Luck disparu ensuite, suivit par Undy.



Il y avait un corps. Pour deux personnes. Elles se disputaient ce corps depuis des années, cherchaient à avoir le dessus sur l'autre, à en prendre possession intégralement. Mais dans cette histoire, il y avait également un démon. Un démon affamé -de bien des manières- qui aimait les deux facette de cette fille, et qui pourtant devait se débarrasser d'une. Puis de l'autre. Quelle serrait l'issue de cette histoire aux allure tragiques ?

Le regard d'Yvan, un regard qui avait traversé les siècles, la scrutait. Elle, jeune fille sans aucune expérience dans la vie et d'à peine 16 ans. Jeune fille qui était à la limite du tremblement dans ces bras puissant, qu'elle connaissait pourtant pour y passer la plupart de ses nuits.

Yvan répondit à Alluka au sujet du poison. Un poison qui semblait lui faire plus de bien que de mal, aussi Alluka sourit. Elle se mit à rire même face au double sans d'Yvan, et le repoussa dans son élan de courage.

- Je sais bien que tu ne me fais rien, Yvan. Et même si tu devais y être forcée, je sais que ce ne serrait que pour mon bien.

Elle se décala alors et attrapa le portefeuille dans la poche du démon, puis l'agita sous son nez. "Je pensais que tu me savais jouette Yvan. Si je te repousse a toi de m' attraper, mais attention, avec douceur ... Je risque de partit en morceaux dans le creux de tes mains."

Alluka su qu'elle n'obtiendrait pas plus de réponse à ses interrogations sur Nanika. Yvan était  la personne la plus têtue qu'elle connaissait. Mais le sourire de son démon lui fit oublier ses question pour le moment, et elle se pencha plutôt vers la fenêtre pour observer les flocon descendre lentement. Elle en suivit quelques un du regard et pensa à ce pays lointain. Alluka se tourna de nouveau vers Yvan à l'évocation d'un certain Sébastian. Elle fit les grosses joues et fronça les sourcils.

- Pourquoi ? Je veux vraiment aller là bas !

Elle croisa les bras, le regard dans celui d'Yvan. "Ou es ce Sébastian ! Allons y sur le chemin, plus vite je le verrais, plus vite je verrais ton pays !"

Il avait ensuite parlé de bonhomme de neige. Ce n'es pas cela qui avait fait qu'elle l'avait embrassé maladroitement ensuite, mais c'était une des raisons. Beaucoup d'autres raisons évidentes que je vais taire l'avaient poussé à faire ce geste. Mais s'enfuit ne servit à rien, car Yvan s'était déplacé en une fraction de seconde pour lui tendre son manteau devant la porte avant même qu'elle ne double dans le couloir. Un petit sourire ornait alors le visage du démon, et elle arracha la veste des mains d'Yvan, qui l'aida à la mettre. Elle sortit ensuite dehors et commença à gambader dans le jardin en sautillant.



Sébastian atchouma. On parlait de lui ou quoi ?

Il se permit ensuite d'observer le visage de sa fille et de passer sa main dans une de ces mèches à la couleur qu'il connaissait si bien. Elle apparaissait sur deux têtes en plus maintenant, mais il n'en était plus vraiment irrité. Enfin, Grell ... "Je ne peux pas lui donner tors cette fois ..." Il descendit sur la mèche et la courba vers le fin, à l'aide de ses doigts. "Tu as des fourches terribles. Mais je ne te conseille pas une coupe au carré. Trop stricte. Trop Shinigami, tu risque de te faire prendre pour une cousine de William et te faire attaquer par tout les démons qui ne te connaissaient pas. Tu sais comme tout les démons haïssent William."

Il remarqua ensuite une lueur nostalgique dans les yeux de sa fille, qui devait se souvenir de toutes ces batailles et conflits. Il sourit et prit l'épée qu'elle lui tendait et la sortit de son fourreau.

- Tu es une majordome à présent.

Sébastian reprit une mèche de cheveux, plus proche de la nuque, et la coupa à moitié avec le tranchant de l'épée.

- Une majordome doit toujours être présentable.

Il rengaina l'épée. "Je me propose pour t'arranger ça." Il rattaché l'épée à la hanche de sa fille et claqua de ses mains.

- Comme nous sommes horribles. Nos deux maitres attendent sous la neige. Au travail.

Ils s'y remirent donc, Sébastian écoutant le passé chaotique de sa fille. Mais quel démon n'avait pas d'histoire tout aussi horrible ? C'est pour ça que ni elle ni lui ne furent spécialement touché par ces paroles. Lizzy l'informait juste de ce qu'il s'était passé lors de son enfance. Et même si elle avait été en colère contre lui à ce moment, et surement contre sa mère aussi, elle en parlait de façon plutôt platonique aujourd'hui.

- Si ton histoire ne s'était pas déroulée ainsi tu ne serrais pas ici. Et si j'avais prit des choix différent, je ne serais pas ici non plus, dit-il simplement.

Ils parlèrent ensuite de ce fameux cadeau. Sébastian haussa les sourcils. "Je ne m'attendais pas à un retours." De toute façon les cadeaux ne le touchaient pas spécialement et il n'aimait pas beaucoup s'attacher aux choses. Enfin, aujourd'hui il l'était quand même. Décidément Sébastian devenait bien paradoxal. Il pensa alors au cadeau de Grell.

- Tu dois avoir quelques idées pour moi. Pour éviter ses larmes, je me dérangerais à lui trouver quelque chose aussi ...

La tête d'Yvan sur un plateau d'argent. Cette idée lui était venue dès que Lizzy parla de lui, encore une fois. Ce démon était bien trop de la conversation à son gout. "On chassait tout les deux la même proie au même moment. Excités par la faim on ne s'es pas sentit. On s'est bourré dedans en sautant sur cette pauvre femme et ça a finit en bagarre. Il est presque aussi vieux de moi, c'était dans nos jeunes années."



Serrill s'était redressée et s'épousseta la jupe, tellement courte qu'on l'avait souvent arrêtée dans la rue. Mais ses talents en évasions étaient bien connus. Aussi, après avoir brisé les chaines, elle prit les deux adolescent sous le bras et couru à une vitesse démesurée jusqu’à la sortie. Il n'y avait en fait rien d’héroïque. Enfin, la super vitesse, encore plus super qu'un démon normal, c'était en soi quelque chose. Lorsqu'ils furent dehors, Sherrill fut inquiète quand à leur état. Ne sachant pas trop quoi faire, Sherrill prit la direction du médecin le plus proche.

(je compte attendre que Camille et Eden  arrivent sur terre pour les faire tomber sur Elspeth et Harry xD)

(Le reste arrive ~)

Dernière modification par ornelle (2015-09-06 16:17:04)

Eden crut qu'il allait avoir une attaque quand le Dieu se jeta sur lui, armé d'un papier menaçant qui une fois violemment posé sur sa tête, ne lui fit absolument rien. Par contre, le Dieu l'emporta dans sa chute, et alors que Camille s'écrasait le visage contre la paroi de l'ascenseur, ce fut l'arrière de la tête d'Eden qui heurta la cage de l'ascenseur, l'étourdissant à moitié. Il allait surement avoir une bosse. le Dieu se redressa, l'air de rien, et lui fit signe de ne pas faire de commentaire, mais il aurait été incapable d'en faire: il était toujours sonné. Il cligna plusieurs fois des yeux puis se releva précautionneusement pour ne pas voir d'autres étoiles, et pendant que Camille jurait, il s'enleva le papier et lut ce qui était marqué. Un sceau contre tout ce qui était démoniaque. Il se tourna vers le Dieu, des petites larmes dans les yeux

- Je ne vous causerais jamais de tort, vous savez. Jamais...snif..alors vous me voyez donc comme un être maléfique...snif.... et vous me frappez pour me faire comprendre que vous me reniez, n'est ce pas? Je ne suis plus votre fils à vos yeux?

Il pleurait surtout parce qu'il avait mal suite au coup qu'il avait reçu à la tête, mais aussi parce que son Dieu n'avait pas confiance en lui. En tout cas, ce n'était pas des fausses larmes
Il essaya de les cacher quand l'ascenseur s'ouvrit, pour ne pas se couvrir de ridicule et inquiéter les Shinigamis, ou encore pour que Trinity ne soit pas informé de l'incident et ne le voit que comme un petit ange douillet...

Une fois au bureau, il se fit de nouveau rabrouer par le Dieu, mais il avait eut le temps de récupérer du choc de l'ascenseur depuis, et se contenta donc d'esquisser un petit sourire désolé pour ne pas être plus déshonorant aux yeux de Camille

- Pardon Monsieur, vous avez raison...allons-y



Elspeth soupira presque en entendant la voix d'Harry, loin d'être innocente, mais au moins il avait retrouver de sa vitalité, et elle en était rassurée

- Peut être bien, une fois que j'aurais vécu une journée inoubliable crée par vos soins. En attendant, soyez patient.

Ensuite elle le vit du coin de l'oeil enfoncer la culotte un peu plus sur sa tête, et rester attacher à elle, de peur qu'on lui enlève, et elle en rougit, c'était très humiliant. Aussi, quand il murmura son " quelle chance ", elle explosa

- Rendez-moi cette culotte! Oubliez ma proposition, vous n'en êtes pas digne! Sherrill, frappe-le pour moi. Je vous déteste, Harry

( C'était douloureux de raccourcir mais c'est pour que tu sois moins fatigué alors xD )




Himmel regarda le petit doigt de Vlinder pour sceller sa promesse sur son aciduité , elle avait cru lire dans un livre qu'on agissait ainsi . Elle fit alors leurs petits doigts se croiser et sourit alors , c'était bien une première pour la demoiselle . La blonde peu après cessa donc ce geste pour regarder la petite mine coupable de Vlinder

- Je vous crois , mais ne jouez pas aux chenapans avec moi . J'en suis déjà une , on ne peut pas me tromper sur cela .

Himmel lui écrivit alors ces consignes et elle remarqua que son hôte cessa de bouger , un instant . L'avait-elle trop chatouillé ? Non la réaction aurait été inverse , Vlinder se serait tordu dans tout les sens . Elle porta ses doigts à ses lèvres , un peu confuse jusqu'à ce que Vlinderbparke de nouveau . Il lui disait devenir avec ces fournitures et c'est ce que la professeur voulait entendre .

Puis on parla de confiserie , rien qu'en parler lui donnait faim . Elle sentit le regard de son ami sur elle . Il était facile de voir que Vlinder l'observait , il devait un peu pencher la tête pour observer tout son corps et à la remarque qu'il fit , elle sourit .

- Vous ne savez pas quel dangereuse prédatrice  de confiserie je suis  . C'est vrai qu'il ne le semble pas ainsi mais comme vous le savez , père règne en maitre sur ma ville et je ne peux pour le moment que me plier à un régime strice qui lui permet d'être inspiré . Il dit que les femmes avec un quelque chose de souffrant sont les plus belles . Mais je suppose que je vous écouterai Vlinder , vous êtes de meilleur conseil que lui .

Himmel l'écouta parler de son talent pour rater tout ce qu'il cuisinait " Tant que cela ? Et bien , j'aimerai au moins goûter au moins une fois un de vos plats question de dire à la personne quelconques demoiselles qui aimerait me voler mon compagnon d'aventure . Je leur ferais goûter votre cuisine et leur dirait que vous l'avez cuisiner avec alour et que vous voulez leur cuisiner vos bons petits plats jusqu'à la fin de leurs vies "

Himmel non plus ne voulait pas cesser , elle avait l'impression d'avoir trouvé la personne avec qui elle était le plus à l'aise , un meilleur ami , un complice , presque un âme soeur , si elle pouvait le dire ainsi . On aurait dit deux âmes jumelles qui se retrouvaient enfin 

- Végétarienne ? Voulez vous me faire maigrir ou grossir . Mais cela n'a pas d'importance car vous ne trouverez jamais toutes mes cachettes de confiseries . Elles sont toutes mes alliés !

Quand il leva les bras , elle sourit " Rien ne reste secret pour Himel la. ... Qu'est-ce qui pourrait rimer ? Monsieur le romancier avez vous une idée de surnom de super héroine . Je dois bous attraper en ayant un nom digne de ce nom et la seule rime que j'ai est Himmel la poubelle qui n'est pas super effrayant pour attraper les méchants "

Puis Vlinder rit et rit , une si belle mélodie à l'oreille qu'elle ne put se retenir de rire à son tour " Imaginez une personne en train de suivre nos conversations . Il ne comprendrait plus rien . " puis elle arrangea une mèche de cheveux de sa tresse qui à force de bouger finissait par se défaire

- Vous n'avez pas tord . Mais cela ne serait-il pas mieux que vous ne la comprendriez pas ? Ne me dites pas qu'elle a formé l'homme que vous êtes aujourd'hui . Dites moi la vérité . Si vous le pouviez , n'échangeriez vous pas cotre passé contre celui de quelqu'un . Ne me dites pas non plus que tout le monde souffre , si l'on compare nos douleurs la mienne est minime . Si j'étais vous ...

Elle posa son doigt sur  son menton " Je pense que je serais capable de lui infliger . Mais vous êtes un homme courageux , vous diriez non . Mais ne vous est-il pas déjà arrivé de vous dire que vous auriez aimé que quelqu'un soit à votre place ? Moi qui l'accepte entière , vous me la refusez . Avez vous trop d'affection pour être égoiste ou êtes vous trop courageux pour infliger cela à qelqu'un ou avez vous peur de l'inconnu de ce qu'aurait été votre vie sans ça ?

Elle regarda Vlinder " La perfection est subjective . Il est vrai que pour moi , la personne parfaite a des caractéristiques différentes de votre personne parfaite . Alors cette personne serait imparfaite à vos yeux mais parfaote au mien . C'est un peu comme cela que marche l'amour . Nous trouvons une personne parfaite tandis qu'elle se trouve imparfaite . " puis elle pensa de nouveau au tableau " Il est vrai que beaucoup de personne aime se pencher vers la laideur du corps ou de l'âme tel que dans les spleen "

Himmel serait un peu plus frustré de n'être jamais contredite car elle ne pourrait développer ses idées ou les modeler et en apprendre plus " Finalement vous êtes un homme qui aime parler alors " elle le taquinait sur cela mais aimait le faire parler autant

- Le jeu ne sera que plus intéressant . Nous allons voir quels sont vos capacités car je suis sur qu'une personne avec autant d'esprit en a de multiples . Dans ce jeu jous verrons donc s'il peut y avoir un gagnant

Puis Himmel se tourna vers lui " Le papillon a beaucoup de mérite de tant voler , non ? Le ciel lui ne bouge pas , il ne veut pas perturber le papillon aux si belles ailes . Le ciel s'aggrandit pour pouvoir laisser ce papillon voler aussi qu'il le veut et le croit . J'aimerai être relié à vous toute ma vie Vlinder comme le ciel et le pappilon . Je ne vous laissedais jamais toucher le sol qui risquerait de salir vos ailes . Volez avec moi dàs ce ciel dégagé"

Puis il frotta ses yeux et Himmel s'approcha et prit son visage doucement avec ces deux mains " Ouvrez donc mon papillon pour que je vérifie que vous puissiez voler à mes cotés " dit-elle alors en vérifiajt qu'il n'avait rien .

Himmel eut un rire doux " J'aimerai bien si c'est avec vous , cela serait bien drôle de s'amuser dans un endroit pareille . Cela serait aussi délicieux que notre m..." Elle posa une main sur sa bouche

- Désolé ... Je n'ai rien dit . Ah , oui je veux travailler ainsi Vlinder . Je veux que seul la pluie me chasse lorsque je peins , je veux peindre des gens qui rient , qui pleurent , qui travaillent , qui s'aiment . J'aimerais ... Je vais toucher le monde du bout des doigts et m'ensevelir sous les couleurs .

Puis Vlinder lui parla mais elle ne comprenait pas ce qu'il disait mais elle le regarda dans les yeux . Quelque chose la poussait à réfléchir . Elle savait et elle sentait quelqu'un presque se battre en elle pour en savoir plus ou plutôt une personne qui avait compris " S'il te plait , attends moi . Marche à mon rythme et faisons le ensemble " chuchota t-elle avant que l'aura ne disparaisse . Himmel posa sa main sur son front

- Quel est cette nostalgie ? ...

Elle suivit ensuite son ami . Le père d'Himmel lui cherchait du regard sa fille et espèrait la voir seule ou en compagnie de ses servantes . Il était dans une rage folle mais ne devait pas le montrer . Himmel pour le moment hors de danger et une fois dans les écuries alla caresser les chevaux

- Ça fait si longtemps que je n'ai pas pu en caresser ...





Yvan ne savait pas s'il ne serait pas capable de faire du mal à Alluka un jour . Un homme comme lui pourrait devenir fou de jalousie et la blesser mais quand il était aux cotés d'Alluka , il ne souhait pas la blesser . Ce qui était incompréhensible pour une personne comme lui . Peut-être n'était-il pas encore assez ivre d'amour ou pas assez effrayé pour bouger .

Puis il s'amusa à regarder Alluka . Un tableau vierge de toute tâche , loin de tout ce qu'il avait fait et vécu . Il se trouva un instant présomptueux d'avoir osé épouser une jeune fille à la découpe si belle et à l'âme si particulière . Mais elle était une humaine , des personnes comme elle ne se présentait pas tout les 100 ans .

- Je ne sais pas . Peut-être qu'un jour , je vous tuerai par amour et vous ferez souffrir d'une longue mort . J'aimerais qu'elle sois longue et douloureuse et douce comme notre mariage . Cela serait plaisant . Mais devrais-je parler de cette nuit ou la garder secrète . Les humains n'aiment pas qu'on leur parle de la mort

Il la laissa s'amuser et prendre son portefeuille . De toute façon , il n'y avait que des souvenirs ainsi qu'un petit grigri qui ressemblait à un crâne de rat accroché à son porte feuille . Elle pouvait lui prendre .

- J'ai l'habitude de casser tout mes jouets . Mais vous êtes bien celles quz je préfère et je ne vous casserais pas tant que l'ordre ne me sera pas donné Alluka . Vous êtes la seule à pouvoir m'ordonner de vous saisir et de vous de détruire .

Puis Alluka insista sur le fait qu'elle voulait aller dans son pays . Supporterait-elle le froid ? Il se le demandait . Elle voulait donc voir Sebastian au plus vite . Il le savait non loin donc ferait en sorte de le voir le plus vite possible . Puis elle posa son baiser sur ses lèvres et il la rattrapa vite et faillit rire de sa petite mine . Yvan la prit dans ses bras Et la porta tel une princesse

- Nous allons voir Yvan . Profitez du voyage en fermant les yeux , je n'aimerai pas que la vitesse puisse vous étourdir

Et aussi tôt dit , aussi tôt fait . Après avoir posé un baiser sur le frint de la demoiselle , il courut à toute vitesse . Il ne fut pas difficile de sentir Sebastian et Lizzy . Lizzy avait une toute légère odeur de Shinigami et Sebastian était un ami . Il arriva alors . Remarqua les corps puis finit par entrer . Il sourit à Lizzy

- Ah Lizzy , Sebastian . Vous êtes réuni . Alluka , je vous présente Sebastian et Lizzy , elle est comme ma fille ...mais n'est pas la mienne .

Lizzy sourit en le voyant " Ça fait un moment , Yvan ! On parlait de toi . Et enchanté Mademoiselle , je suis heureuse de voir la compagne d'Yvan . Il m'a vanté vos capacité à travers des lettres " puis Yvan remarqua alors que Lizzy semblait rester calme . Il la connaissait . Quand elle avait faim , elle était difficilement tenable .

- Vous n'avez pas mangé ?

Dernière modification par natsuuko (2015-09-08 03:08:08)

Luck n'avait pas besoin de mot pour être réconforté , mais juste de ce genre de geste qui apaisait son coeur et qui lui montrait que quelqu'un voulait le savoir en vie dans ce monde . Cette main ébouriffant ses cheveux ou lui tapotant l'épaule était un réconfort suffisant . Luck sourit , s'imaginant qu'il devait faire une tête de mort vivant . Un sourire qui voulait dire , tout va bien pour le moment . Luck finit par se laisser soigner , il observa les gestes de son ami . Il lui devait beaucoup et c'était pour cela qu'il devait le remercier d'être là avec un beau cadeau d'anniversaire .

Bien que tout ses cadeaux soient tous raté . Il se souvenait encore de la fois où il avait fait un gateau aux croquettes et à la crème . Lui et Undy en avait finit recouvert de crème et de croquette . Il avait faillit pleurer puis avait finit par éclater de rire . Puis il y avait aussi eu cette ballade dans le champ de fleurs , Undy s'était fait mordre le bras et ils avaient fini par monter dans un arbre et il avait joué à l'infirmier

- Jamais ! Je ne veux pas faire que ça ! C'est nul ...

Se plaignit-il comme un enfant . Un anniversaire s'était pour remercier l'autre d'être né " Tu auras le plus merveilleux des anniversaires et tu me diras . Oh Luck que tu es géniaaaal "puis il finit par se prendre le bureau qui était juste . Plutôt elle . Mais Luck et Lucky était la même personne si bien que parfois on trouvait Luck trop mignon et pas assez virile et on trouvait que Lucky avait des sujets de conversations assez ouvert . Mais Luck ne voyait paspourquoi en Lucky il ne se balladerait pas non plus torse nu .

Elle entendu une voix famillière , c'était Camille . Elle ne le considérait pas comme son père . Bien que Camille agissait avec une bonté incroyable . Elle ne savait pas comment le voir , si bien que quand il la mettait au coin , elle obéissait . Quand il lui montrait ses livres de femme nu , elle regardait .

- Camille !

Elle ouvrit grand les bras puis Undy servit de mur et elle entendu le nez de Camille se briser , elle se mit sur la pointe des pieds et regarda ce qu'il se passait . Camille dit alors qu'on ne les séparerait pas . Mais ils étaient inséparable de toute façon . Il était une parti de lui , elle sourit . Puis Lucky regarda Undertaker , son kimono étant un peu plus grand elle secoua sa manche rougeâtre à cause de son propre sang près d'undy

- Undy , on ne devrait pas casser le nez de Camille après tant d'années , on devrait comlencer par bonjour puis ensuite on pourra diviser la malchance .

Elle fouilla dans le sac " J'ai des lettres pour toi Camille et un colis aussi . " Lucky posa les lettres sur le bureau qu'elle venait de se prendre dans l'estomac puis regarda en direction de Camille . " Ah oui et j'ai un message vocal pour toi " elle toussota

- Le stock d'Hentai avec les personnages *bip* et *bip* sont arrivés . On t'en garde une dizaine mais viens vite les chercher avant que tout le monde ne se les arrache .


( Lizzy et Yvan : Chargement en cours )





Lizzy ne serait point étonné de voir son frère habillé de ses propres cheveux . Une sorte de tenue de diva extravagante . Mais qui sait ? Peut-être que son frère se préparait à être cet ancien homme sur de lui qu'il avait été . Elle ne savait pas ce qu'elle préférait vraiment entre ces deux faces . Elle aimait Grell . Voilà tout . Ils étaient des jumeaux . Il était son grand-frère .

- Oui mais moi je le connais depuis ma naissance , j'ai officiellement le droit de le frapper et de le maltraiter comme je veux . J'ai une sorte de badge invisible . Celui qu'on appelle "être la soeur de Grell"

Un mélange entre fardeau et fierté quelque fois . C'est ce qu'en disait la veste qu'elle portait sur elle aussi . Car , il s'était mouché pas plus tard qu'hier dans sa veste et il lui en avait donné une qui lui empêchait d'attacher tout les boutons dignement . Lizzy passa sa main dans ses cheveux et les secoua . Pas de douceur , il fallait qu'elle se débarrasse de ça

- Sauvage .

" Oh oui quelque chose de bien S " aurait dit Kagerou . Elle sourit alors . Oui c'est sur que c'est une coupe courte qui lui irait le mieux . Elle continua de travailler et quand il fit la remarque sur son odeur , elle le regarda " J'avais toujours pensé que c'était à cause des shinigami qui ne cessent de m'attaquer mais c'est définitivement mon odeur " . Non , elle ne l'avait pas très bien remarqué auparavant et l'entendre de vive voix lui faisait réaliser .

Lizzy n'avait pas changer ses plans . Une fois qu'elle aurait un client , elle quitterait toute cette petite famille . Qu'elle ne considérait pas comme la sienne . Bien qu'accepter une coupe de cheveux de son géniteur prouvait qu'elle avait en quelque sorte confiance en lui . Car se laisser couper les cheveux par quelqu'un c'était tout de même accepter qu'une personne avec une paire de ciseau puisse approcher de vous sans problème . Vous comprenez donc pourquoi elle ne s'était jamais coupé les cheveux .

Puis Yvan arriva . Elle fut heureuse de le voir . Il était comme son père . Un père violent et fou mais il l'avait élevé et elle avait un respect pour lui . Le fait qu'Alluka ne lui réponde pas , ne la gêna pas mais elle remarqua ces tics . À l'odeur , on sentait presque deux personnes .


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Yvan considérait la mort comme un ennemi et allié . Il jouait avec elle , lui donnait des clients et victimes mais en retour elle lui prenait ce qui lui était cher . C'était tel une valse , un jeu dangereux où il ne s'était jamais fait engloutir . Où était-ce le contraire ? Il avait été happé par la mort et les ténèbres et ne remarquait même plus qu'il était peut-être simplement mort de l'intérieur ou plutôt pourri . Tuant ce qu'il aimait et aimant tué . Lui connaissait la mort . Il ne la savait pas douce mais qui sait avec Alluka comment il la vivrait .

Alluka parla de son désir à elle aussi de vivre cette nuit . Yvan se l'imaginait , se la dessinait dans son esprit , elle le dévorait tout entier mais il savait qu'elle serait bien meilleur en vrai et qu'une fois consumé , elle aurait un fout doux/amer sur ces doigts et qu'il en voudrait plus . Qu'il voudrait la tuer tant de fois . Tout les jours , toutes les nuits , l'enfermer et la garder et la regarder souffrir

-  Cette nuit arrivera bien un jour . Et plus nous serons impatient , plus elle sera merveilleuse . C'est ce que j'imagine . Je suis heureux que vous puissiez la désirer Alluka .

Dans ce portefeuille , il y avait des images de ces deux soeurs adoptives ainsi que lui , bien plus jeune qu'à l'époque , une femme tenant une fleur de tournesol dans sa main ,  ainsi qu'une tête rousse au milieu de ses parents . C'était Lizzy . Et une dernière image d'un petit garçon souriant et jouant avec des os .

L'ordre ne fut pas donné et rien ne se passa . Il courut avec elle jusqu'à Sebastian et Lizzy . Alluka expliqua que Nanika était excité . Il la laissa donc se tenir derrière lui et il posa son regard sur Sebastian

- Voyons , ne sois pas si avare . Je sais que c'est ta fille . J'ai raté vos retrouvailles . Mais je n'étais pas là pour ça .J'ai besoin de savoir si tu connais des choses sur les fissures de l'âme

Il sentit le regard de Lizzy , il savait donc . Et bien , oui . Elle le regarda de haut en bas puis porta le cercueil . Elle ne devait pas laissé ces maitres . Yvan se poussa et la suivit jusqu'à l'extérieur où elle disposa le corps de Ciel dans cette boite de verre

Dernière modification par natsuuko (2015-09-09 02:13:13)

Himmel et lui scellèrent donc cette promesse, qui était donc l’application de Vlinder à ses prochains cours d’Allemand. Ce petit geste le fit sourire. Sourire car le doigt d’Himmel se trouvait être d’une finesse incroyable mais aussi car le sentiment qui découlait de cette sorte de pacte l’emplirent d’une impression d’accomplissement. Ca paraissait bien compliqué ainsi. Pour résumer, Vlinder eut une impression de déjà-vu, mêlé à un sentiment de battant qui lui disait que ses promesses avec Himmel devaient impérativement être accomplies.

- Je vous sais aventureuse, mais de là à être une chenapan … Vous m’étonnez Himmel.
Il porta sa main à sa bouche, réfléchissant, et se mordilla la lèvre inférieure. Ensuite il la regarda de haut en bas, s’attardant par la suite sur ses yeux. Des yeux brillants, ou brillerait éternellement une lueur de défi, mais aussi de douceur, il en était sûr. « Note que … » Il en sourit.

Vlinder avait certes arrêté de bouger suite à cet ongle qui serpentait sur sa paume, mais c’était juste pour réfréner ce frisson. Il s’imagina avoir terriblement mal suite à ce petit chemin tracé sur sa main, et ça le calma quelque peu.

- N’est-il pas plus merveilleux que la souffrance, de voir une femme rayonnante et heureuse ? Je préfèrerais ce visage, que je vois en cet instant, en peinture. Certes, parfois les choses torturées sont belles, mais pourquoi donc se limiter à cela ?

Le jeune prince lui avait ensuite parlé de sa malédiction avec la cuisine mais elle ne voulut rien entendre, ce qui fit soupirer Vlinder non-sens un petit sourire assez attendrit.  « Vous voulez donc éloigner les jeunes filles de moi ? Ne serait-ce pas les prémices d’une séquestration ? » Il rit légèrement, même si de nouveau un sentiment de déjà-vu le prit. « Nous allons finir tous les deux enchaînés sans pouvoir visiter le monde, c’est à l’opposé de ce que nous voulons. Vous qui avez donc parlé de ce sujet en premier, que voulez-vous vraiment ? » Il plissa les yeux de manière mystérieuses, plongeant son regard dans le sien, comme si elle avait de nouveau été prise sur le fait. Même si c’était hésitant au début, ils parlaient de cela avec légèreté, comme si ils avaient toujours eu des conversations aussi profondes que celle-ci.

- Etre végétarien ne veut pas dire devenir anorexique. Je suis sûre que vous vous remplumerez avec plein de légumes, comparé à ce que vous devez manger aujourd’hui ... Le régime que votre père vous impose. Mais ainsi vous le détournez avec des cachettes à confiseries ! Ah, les confiseries on ne peut plus s’en passer n’est-ce pas ? Bien dommage que cette fabrique de bonbons et jouets se soient arrêtés peu avant notre naissance n’est-ce pas ? Comment s’appelait-elle déjà ?

Vlinder réfléchit quelques secondes avant de trouver la réponse.

- La compagnie Phantom.

Dire ces mots n’avait jamais été un problème pour lui, mais à ce moment précis il sentit comme un mélange d’informations dans son cerveau. Mais il n’y fit pas plus attention. Il se mit ensuite à la recherche d’un surnom de super héroine.

- Je ne commencerais pas par « Himmel la … » Pourquoi pas un vrai Pseudonyme, quelque chose d’anglais pour l’originalité peut-être ? Bloody Heart.

Le nom lui était venu comme une évidence.

- Il ferrait frissonner tous les criminels. Et c’est amusant, ça ressemble à mon nom de famille.

Il avait ensuite rit, il riait mais il ne savait plus trop pourquoi. Mais tout ce qui importait c’était qu’Himmel le suive. Les deux adolescents se calmèrent ensuite, et Vlinder remarqua que la tresse d’Himmel se défaisait. Il le regarda quelques secondes avant d’y porter sa main et se retirer la broche qui les retenait, sans le consentement de la propriétaire. Ce qu’il vit ensuite lui coupa le souffle : voir Himmel ainsi, les cheveux lâchés, fit faire à son cœur d’énormes bonds. « Voulez-vous donc me tuer de la sorte ? » Il l’avait murmuré, ne faisant pas vraiment attention à si elle l’avait entendu.

- C’est bel et bien ce que je vais dire : cette histoire m’a forgée. Mais pas seulement elle, bien d’autres épreuves et d’autres journées. Vous voulez donc la vérité : oui, j’y ai souvent pensé. A échangé mon passé contre celui d’un autre. Mais plus le temps passait, plus je me disais quelles répercussions ça aurait provoqué. J’aime ma vie à présent, voilà donc pourquoi je refuse catégoriquement de changer une seule seconde dans ma vie, car elle n’est que le résultat de chacune de ces petites secondes. Vous serrez donc capable de lui infliger ? Et moi, si je voulais revivre toute votre histoire à votre place diriez-vous oui ? Je vous retournerais donc votre question : Avez-vous trop d'affection pour être égoïste ou êtes-vous trop courageux pour infliger cela à quelqu’un ou avez-vous peur de l'inconnu de ce qu'aurait été votre vie sans ça ?

Il sourit. Vlinder aimait bien tester la jeune Himmel sur ce qu’elle avait elle-même dit. La jeune fille accepta ensuite sa théorie sur les choses parfaites et imparfaites. « Cependant, je ne pense pas que l’amour marche ainsi. Je pourrais très bien trouver une personne imparfaite mais aimer ses défauts. » Lorsqu’elle lui dit qu’il aimait donc parler il rit légèrement. « Je ne sais pas ce qui m’arrive, je suis un vrai moulin à paroles aujourd’hui. »

Ils reparlèrent ensuite de ce défis. Vlinder était impatient de connaitre l’issue de ce défis, mais pour le moment il était encore subjugué par une chose : les cheveux d’Himmel, qu’il fixait maintenant depuis bien des minutes. Si lisses, si blond. Elle se tourna ensuite vers lui, donnant du mouvement à cette belle chevelure.

- Je volerais avec vous, dans ce Ciel, jusqu’à ma mort Himmel.

Elle s’approcha ensuite de lui et encadra son visage de ses mains douces. Vlinder descendit son regard vers elle, alors que la chaleur s’installait sur ses joues et que cette proximité fit battre son cœur. Il rouvrit ensuite cet œil qui le démangeait.  Une couleur violacée, mais furtive, s’installa avant de s’en aller aussi vite, laissant ensuite cet œil bleu reprendre place. « Ce n’est rien. » Il sourit et la rassura. Vlinder posa une main sur celle d’Himmel, qui était toujours sur son visage, et écarquilla légèrement les yeux au fil de sa phrase. Mais cette main la quitta pour se poser sur le visage choqué de la jeune fille. Tous deux étaient bien étranges aujourd’hui.

- Perdez-vous donc dans cet art, Himmel. Il n’y a rien de plus beau que de faire ce que l’on veut et de s’améliorer.

Vlinder fit de nouveau troublé et prit une grande inspiration pour se ressaisir sur la route menant à l’écurie. Une fois arrivé, Himmel se dirigea directement vers le premier cheval venu, pour le caresser avec douceur. Il vint se mettre près d’elle avec un sourire.

- Vous serrez donc réellement heureuse de monter sur un de ces chevaux. Choisissez donc, je vais préparer le matériel.

Il partit donc chercher les selles, brides, tapis et les posa non loin.

Dernière modification par ornelle (2015-09-13 15:06:30)

Roméo était plutôt content de s'être débarrassé de Marc, il n'avait vraiment pas de bon feeling avec lui, et espérait mieux pour Julietta qu'un homme comme lui, même si la jeune fille ne voulait qu'Hadrian. Roméo était mal placé pour lui dire de tourner la page sur lui, alors qu'il pensait sans cesse à Maria, pour sa part.

- Bien sur, tout ce que vous voulez

Elle lui déclara alors qu'elle voulait monter en haut de l'arc du triomphe. Un jeu d'enfant pour lui. Juliette avait bon gout, elle aurait une très belle vue de là.

- Je n'attend plus que vous. Quittons cet endroit

Il lui prit la main et l'emmena loin des festivités. Ensuite ils allèrent jusqu'a l'arc avec la calèche. Il ne restait plus qu'a monter sans être vu de la sécurité. Ca ne prit pas plus de cinq minute pour avoir accès aux escaliers. Bientôt, ils étaient en haut.

- Aimez-vous la vue?